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DOSSIER : Les hauts fonctionnaires et magistrats en Martinique sont blancs !

Cet article sur deux pages et en rediffusion il date du 20/01/2017


Rédigé le Samedi 8 Septembre 2018 à 12:33 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur

Dire que quelqu’un est un Blanc n’est pas différent que de dire quelqu’un est Noir. Dans cette période agitée où des notions comme nos ancêtres les gaulois se vulgarisent, on peut affirmer que les regards vont changer. Rappeler à des communautés d’identité qu’elles n’ont pas leur place en France incite ces communautés à affirmer encore plus leurs identités. L’identité c’est comme la liberté ,elle s’affirme. La dernière visite du ministre de l’intérieur en Martinique nous a fait nous poser une question. Pourquoi le commandement de la sécurité, de la protection, de la police , de la gendarmerie aux Antilles Guyane est exclusivement blanc. Au pays de Césaire cette image est choquante. Pourquoi aucun Noir ne commande les directives sécuritaires de la France dans un pays majoritairement noir.

Pour faire plus soft on pourrait parler de Nègres et de Caucasiens. Mais notre volonté est ici de parler de Blancs et de Noirs.
Nous en avons discuté à plusieurs, des intellectuels, des anciens fonctionnaires et agents en service, des artistes, des politiques. Tous vivent cela de moins en moins bien sans jamais le dire. Certains trouvent cela normal et d’autres se sont habitué à cet état de fait.
MAKACLA ose ouvrir le débat parce que pour une majorité de ce petit monde , ce n’est pas normal. Pourquoi en sommes-nous là ? Est-ce un problème d’information si ce n’est pas un problème de diplôme.
L’éditorialiste Yves-Léopold Monthieux est le premier à se jeter à l’eau. Voici le titre de son article:Où sont passés les magistrats et les hauts fonctionnaires martiniquais ? D’autres analyses suivront. C’est maintenant à vous de réagir en nous donnant votre avis.


Où sont passés les magistrats et les hauts fonctionnaires martiniquais ? Par Yves-Léopold Monthieux, Fort-de-France, le 2 octobre 2016

Soyons clairs, la disparition des fonctionnaires métropolitains en Martinique n’est pas pour demain. Même en cas de séparation d’avec la France, les Martiniquais pourraient encore en être demandeurs. Cependant, l’image donnée par les réunions des chefs de service de l’Etat et de la justice ne laissent pas de choquer, à juste titre, en raison de la présence quasi exclusive de responsables métropolitains lors de ces rencontres.

La ministre et les autres : « un pruneau dans un verre de lait ».

A cet égard, deux photographies parues dans la presse, l’une prise tout récemment à l’hôtel de police, l’autre au cours d’une réunion de travail avec l’ancienne ministre des DOM paraissent caricaturales. Au cours de sa visite aux policiers, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, était entouré par quatre directeurs de la maison, tous des Blancs. Lors d’une séance de travail, peu avant qu’elle ne quitte le gouvernement, la présence de la ministre autour de la table, à la Préfecture, m’avait rappelé, dans toute la rudesse de l’époque, cette pawol bô kay décrivant une personne de couleur noire, perdue au milieu d’une compagnie de Blancs : « un pruneau dans un verre de lait ». A un ami qui me disait choqué par ces images, j’ai promis de demander audience au directeur de cabinet du préfet, jadis mon supérieur hiérarchique, pour lui dire ce que j’écris finalement, ci-dessous, sachant que les responsables en place apprécient rarement que les anciens viennent les enquiquiner.

Parlons cash : dans les esprits, il s’agit d’une affaire de Blancs et de non-Blancs.

Les militants politiques qui ont horreur des mots comme « métropole » ou « domien », parleront de Martiniquais et de Français. Mais on est dans le non-sens et le vœu pieux puisque la Martinique est française. C’est encore un souhait de la part de ceux qui parlent de Blancs et de Noirs car la simple évidence s’offre à nos yeux : on voit certes des Blancs mais au sein d’une population au métissage non défini, qu’on pourrait nommer des non-Blancs. Un large métissage allant du Noir au Blanc, du quasi-Blanc au presque Noir, le tout avec un soupçon d’yeux bridés.

Cependant, même si la ligne de partage peut conduire à discuter ou à se disputer jusqu’à plus soif, tant que la Martinique sera française, le mot « métropole » aura du sens et il continuera de se trouver des martiniquais et des métropolitains. D’ailleurs, les indépendantistes devraient être les premiers à lui trouver de l’intérêt et à utiliser ce rappel de la colonisation puisque, selon eux, la Martinique est encore une colonie. Sauf qu’ils ne parviennent pas à sortir du virtuel. Ils croient toujours déjà être ce qu’ils souhaitent et en adoptent le vocabulaire.

L’émotion ne doit pas être invalidante : après le choc, l’explication

Ainsi donc, les Martiniquais sont absents des cérémonies officielles d’Etat et lorsqu’ils sont présents ils paraissent mis de côté, si bien que sur les photos prises à l’hôtel de police il y avait deux tâches, la blanche, celle de l’état-major de la police et la non-blanche, celle des responsables élus, non loin de la masse non-blanche de l’encadrement intermédiaire et du corps d’exécution.

A cet ami, donc, que je prénommerai Victor, je disais que son émotion est parfaitement justifiée mais qu’on ne doit pas rester en état de choc permanent. Si comme dit Léopold Senghor, l’émotion est nègre, celle-ci ne doit pas être invalidante. Il convient donc de rechercher la raison sinon l’explication du phénomène qu’il serait ridicule de justifier par la volonté d’une France bête et méchante de réserver ces fonctions à ses blancs Gaulois.

Accordons-nous sur l’idée que l’Etat n’envisage pas non plus le contraire : n’affecter que des Martiniquais à ces postes. Entendons-nous aussi sur le fait qu’il ne conserve plus guère en Martinique que des fonctions régaliennes bien malmenées, que j’ai souvent décrites comme des « leurres ». N’ignorons pas, enfin, que la fonction publique d’Etat tient en grande partie son efficacité de la mobilité de ses agents et surtout les plus importants d’entre eux. L’administration locale aurait grand tort de ne pas prendre modèle sur ce qui marche dans l’administration d’Etat.

Cependant on se rend bien compte que les remèdes qu’apporte le gouvernement traduisent la volonté d’apaiser le malaise par des décisions d’opportunité, alors qu’il en faudrait de durables. En entendant un président de la république, de passage à la Martinique, annoncer sa décision de mettre fin à la situation en faisant nommer des hauts-fonctionnaires et des magistrats martiniquais, on pouvait se demander où il les trouverait. Il ne les a pas trouvés parce qu’il n’existe pas suffisamment, en France, de cadres supérieurs d’origine domienne et encore moins provenant de la Martinique. Mais tout le monde a applaudi, c’était le premier objectif.

L’invisibilité des cadres supérieurs de la fonction publique territoriale

Certes, quelques promotions ont été accordées au sein des administrations, bousculant les grilles d’avancement. On obtient ainsi des promotionnaires dont la notoriété souffre généralement de l’ostracisme des corporations où ils sont considérés comme des éléments rapportés. Victimes d’une manière de plafond de verre, ils atteignent rarement les fonctions les plus élevées comme, pour la justice, celles de procureur général ou de premier président de cour d’appel. De sorte que cet effort de l’Etat dépasse rarement le niveau des cadres intermédiaires. Par ailleurs, c’est souvent l’occasion de satisfaire des élus ou des syndicats en mettant parfois au second plan les qualités professionnelles et surtout les capacités réelles d’élévation des impétrants dans la hiérarchie. Généralement, ces coups de crayon de couleur sont sans lendemain car leur effet ne va pas au-delà de la période d’intérêt des dirigeants politiques qui les griffonnent.

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SOCIOLOGIE


1.Posté par LACIDES le 05/10/2016 04:28
Ce phénomène existe car c'est la meilleure façon de maintenir le désordre et le chaos en catimini sans que la population s'en aperçoive ouvertement. Les décisions incompatibles avec les intérêts de la population peuvent être prises, le trafic de drogue en total liberté, les jeunes dans le crack à gogo. Toutes sortes de trafiquants ayant grande savane. La population détruite déstabilisée à petit feu. Cette stratégie est bien connue, les politiques locaux absent n'y voyant que du feu dû à leur insuffisance.

2.Posté par hirani le 20/01/2017 02:51
Il serait temps en en effet
que les Martiniquais cessent de se comporter comme des larbins de la République coloniale

3.Posté par achaly le 20/01/2017 08:21
bonjour
20/01/2017

pour une fois Camille chauve t sur zouk a un langage apaisant mais les deux l'animateurs sur le plateau est nul merci bonne journée

4.Posté par Victor HAUTEVILLE le 20/01/2017 08:39
Effectivement Camille CHAUVET était très apaisé . Cela ne l'a pas empêché de dire ses vérités.

5.Posté par achaly le 20/01/2017 18:39
bonsoir
le 20/01/2017
justement il n'a encore rien dit j'espère que toute les vérités nous pourrons lire et savoir. sur Mr marie joseph par exemple ses dossiers sont tous bloques au tribunal il traite ses salariés comme des animaux et sur GENIPA les salariés sont des esclaves
je dit trop de chose j’arrête .
merci et bonne soirée a vous et a Mr Victor .

6.Posté par Jay le 21/01/2017 04:47
Je suis Blanc , je suis de Martinnique, Et je dis a ces blancs haut gradé de dégagé de là , et à ceux qui les ont promu à ces postes de cessez le colonialisme !
Nous sommes beaucoup de blancs à aimer la martinique et a vouloir voir des martiniquais Noirs à postes les + importants, car nous blancs avons assez de devoir assumer les conneries de nombreux blancs racistes de merde ! Signé un blanc de martinique

7.Posté par RACINES le 20/03/2024 12:48
Le problème ce n'est pas que nous aimerions avoir des compatriotes à des postes clés à Madinina, le problème c'est de trouver des compatriotes qui veulent venir. Exemples : les hopitaux de l'hexagone regorgent de Martiniquais mais lors de la pandémie, un très, très petit nombre d'entre se sont porter volontaires, dans la police, vous avez des fonctionnaires de tout grade, combien postulent pour Madinina ? Vous avez de plus en plus de jeunes qui quittent l'hexagone après avoir botenu leur diplome pour d'autres pays de l'UE, les Etats Unis, le Canada et l'Australie, pourquoi ?Beaucoup de jeunes diplomés ne veulent plus être sous la coupe des élus à leur retour car les maires et la CTM sont les plus grands employeurs du département sauf si on veut travailler dans les usines à bouffe des békés. Trouvez la réponse au lieu de parler de mettre systématiquement en cause les blancs. Plus de 150000 martiniquais en Métropole contre 10000 métropolitains à Madiniina;.

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