Le tour 2018 se joue sur le tapis vert. L'avocat de la fédération Française fait le point.

A ce titre je voudrais commencer par rendre un hommage à un homme qui consacre sa vie au cyclisme. Le cyclisme lui a tout donné, et aujourd' hui il donne tout au cyclisme. Il a donné sa sueur, son temps, ses efforts et on peut dire sans effet de manche que le cyclisme a grandi Alfred Défontis. Mais cet hommage rendu, je voudrais téléphoner à votre intelligence à votre cœur et à votre raison sur un fait qui empoisonne actuellement le monde du cyclisme en Martinique.

Pour vous situer le problème, il existe des présidents de club qui considèrent, que pour faire rayonner leur club , il faut internationaliser le peloton et en particulier, chercher des tueurs pour imposer, au moment des grands rendez vous, les couleurs de leurs clubs.

Comme le cyclisme est un sport individuel, mais qui se court en équipe, ces mêmes présidents considèrent qu’il faut au moins deux coureurs par club, et ainsi sur l’événement réalisent une alliance objective qui consiste, qu’on le veuille ou pas à créer dans la course une alliance de pays. Ainsi, donc, les deux coureurs de chaque club , kolan tete kolan zépole, et objectivement mieux préparer, cadenassent ainsi la course et réalisent sur les primes, les gains d’étape et les prix intermédiaires une véritable razia, on pourrait même parler de baroufle, voire même et c’est la première fois que j’emploie le mot à l’antenne , une véritable enculade.