ALFRED MARIE-JEANNE MIS EN EXAMEN ET PENAUD FACE AU JUGE Par Camille CHAUVET


Rédigé le Mercredi 13 Février 2013 à 11:16 |

Rédaction du Naïf : Il n’aura fallu que vingt minutes pour qu’Alfred Marie-Jeanne et son avocat, Maître Alex Ursulet se voient signifier la mise en examen de l’ancien président du conseil régional. Très vite à l’essentiel et pas impressionné par le député indépendantiste.Il faut donc attendre et cette affaire connue depuis 2005 était étouffée par les médias les faits reviennent au grand jour et la Justice -même coloniale- doit passer,surtout qu'il s'agit d'un député de la "république coloniale"...


Les partisans du député qui -perd aujourd’hui son image de donneur de leçons sur la Vertu- déclarent sans gêne que le juge d’instruction n’a pas eu tout à fait la même lecture du dossier que le procureur de la République en ne retenant pas le recel de faux. Attendons donc de voir si le faux en écritures publics est constitué. Pris la main dans la manœuvre, la Justice va passer. C’est vrai, qu’il a un ténor du barreau de Paris, mais c’est là mission impossible… on ne défend pas l’indéfendable.

En tout cas, le magistrat Thierry Roland a signifié cette mise en examen sur les faits suivants : Alfred Marie-Jeanne ancien président du conseil régional de Martinique  en cette qualité, a confié la construction d'une école à la Dominique, à un architecte Mark Frampton qui serait à l'époque des faits, le compagnon de sa fille, elle-même en charge de la coopération régionale au sein de la collectivité durant la période concernée. Le Mark Frampton a lui aussi été mis en examen dans le cadre de cette affaire et la fille d'Alfred Marie-Jeanne : Maguy doit être entendue cette semaine par le juge d'instruction en charge du dossier.

INDEPENDANTISTE  FLATTEUR DE JUGE

Ce n’est plus la justice coloniale. C’est un Chabin flatteur et repentant face à la presse qui  qualifie de cordiale l’attitude du magistrat pour l’opposer à celle du procureur qui n’avait pas voulu le recevoir. Selon le procureur le député et son conseil voulaient s’imposer. L’élu voulait porter plainte pour violation du secret de l’instruction. Il a donc refusé de répondre aux questions du magistrat, déclarant que le secret de l’instruction étant violé, il ne s’exprimerait plus que devant le tribunal.

Quel secret ? Tout le monde sait ce qui s’est passé .Les faits reprochés sont dans les actes  de la région. Eviter le faux en écritures publiques c’est maintenant la ligne de défense pour éviter les assises et aussi crier que c’est une affaire politique ! Oui c’est une affaire politique  et ce sera à la justice de répondre.


VACABONAGERIE
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