Affaire Alfred MARIE JEANNE : La justice en Martinique, est-elle juste bonne à traiter les ragoûts de Manicou ?


Rédigé le Mercredi 14 Septembre 2016 à 10:36 |
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Rappelez-vous, une petite malheureuse du Morne Rouge qui faisait chez elle un ragout de Manicou a été condamnée parce qu’elle détenait de manière illicite, la viande d’une espèce protégée. Mais pourquoi le Manicou est protégé, quand il existe une tradition du haricot rouge et viande de Manicou ?
Cette justice a été rendue au non du groupe de pression, qui un jour a obtenu que les Manicous soient protégés. Il n’a pas été nécessaire de délocaliser cette affaire, pour condamner cette petite dame du Morne Rouge.


Alfred MARIE JEANNE c’est différent, c’est ce que l’on appelle un gros poisson.

Alfred MARIE JEANNE c’est différent, c’est ce que l’on appelle un gros poisson. Il est symbolique, indépendantiste, révolutionnaire, il se dit éthique et jure sur la tête de Dieu qu’il n’a jamais mis dans sa poche une once d’argent public. C’est aussi un homme politique de premier plan adversaire dit on, d’un système dont il est le premier maillon.

Qui veut faire croire que MARIE JEANNE aurait mis un Euro dans sa poche « à lui de chez sa poche personnelle ». Personne en Martinique ne croit cela, même pas ses adversaires les plus farouches du PPM et autres indépendantistes fondamentaux.
Alors où est la faute ? Il paraît que c’est un marché, qui aurait été dépassé et qui aurait été réévalué à la hausse et pour lequel, une assemblée n’aurait pas délibérée.
Pour avoir souvent participé à des appels d’offres je vous assure que c’est un lot commun. 1000 cas existent en Martinique de DARSIERE à LETCHIMY et partout en France dans toutes les communes.

Rappelez-vous du cirque qui avait été fait fait pour le rond point TILO au Lamentin. L’entreprise mise en cause, tente encore désespérément de terminer sa période de plan de sauvegarde judiciaire, suite à la politisation de cette affaire. Cette réalité est le résultat d’une spécificité du BTP, qui consiste à enfler les Maîtres d’Ouvrages, en leur faisant découvrir que dans le cahier des clauses techniques, il manquait une précision déterminante, qui fait que pour poursuivre le chantier, il convient de payer un petit quelque chose en plus… A force de se la faire mettre, les Maitres d’Ouvrages ont inventé une expression : celle de « toutes suggestions comprises ».

Cette expression est devenue un coupe gorge pour tous les entrepreneurs et un bon justificatif pour masquer l’incapacité des bureaux d’études, à faire des calcules justes, qui engageraient la responsabilité de ceux qui reçoivent des millions pour étudier un dossier.
Le BTP est donc un secteur d’enfileurs, qui vous la mettent bien profond au moment ou vous vous y attendez le moins. Du Maître d’Ouvrage au dernier petit caca chien présent sur le chantier c’est la même règle du talion qui s’applique.
C’est le cas du lycée de transit, c’est le cas du stade de Dillon. C’est 1000 cas encore que MAKACLA pourraient vous décrire sont des exemples qui illustrent notre propos.

Alors est ce que sur cette base la justice en Martinique, ne pouvait dire, quelque soit les pressions si oui ou non, elle considère qu’Alfred MARIE JEANNE, au stade de l’ enquête serait susceptible ou pas, d’avoir à titre personnel mis dans « sa poche de lui de lui tout seul » de l’argent qui vous appartient à vous à nous à moi ?

Cette justice qui en Martinique ne peut pas répondre à cette question est décevante !

Décevante comme est décevante les agissements de certains auxiliaires de justice, comme dans l’affaire de la COOPEMAR, ou un responsable de site d’une étude d’administrateur, a enfumé tout un tribunal. Sans bilan, sans agent et par amitié cet abruti à fait remettre à des coquins l’outil de travail des 850 marins pêcheurs martiniquais.

Décevante comme dans l’affaire TCI (Télé Caraïbes Internationale) où Max Elysée c’est retrouvé à la tête d’une télévision pour laquelle il n’avait même pas déposé un dossier de reprise devant le tribunal. Son projet à lui et à ses complices internes à TCI étant de tuer la bête pour partir à la conquêtes d’ATV qui avait bien caché ses dettes, avait conduit à une mort certaine de cette enseigne suite à une longue et douloureuse agonie de TCI.

Décevante comme ce juge GUIBERT qu’on avait répudié pour avoir sciemment spolié les intérêts de consorts BLANCHAR. Une histoire de fesse, sous les cocotiers et la belle qui charme le Président du tribunal qui rêve de se rouler son nid d’abeilles dans un café chocolat des îles.

MAKACLA entend déjà certain esprit chagrin dire que tous les aspects du dossier ne sont pas abordés dans notre analyse. Il ne s’agit pas ici de prendre la défense de quiconque, il s’agit tout simplement d’expliquer que nous ne comprenons pas pourquoi, en Martinique la justice est incapable de dire si oui ou non un élu à mis ou pas de l’argent dans sa poche.

En répondant à cette question essentielle, tous les autres aspects de se dossier deviendront secondaires, car plus aisé à traiter. Si aux étages inférieurs il y a des tricheurs, qu’ils payent, sur leur honneur ou leur liberté, s’ils ont dans leurs poches, de l’argent qui vous appartient à vous et à moi !


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