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Autonomie : un anticolonialiste est indépendantiste, ou ne l’est pas.


Rédigé le Jeudi 27 Septembre 2018 à 01:53 |
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Nous avons une habitude dans notre rédaction c'est de diffuser toutes les tribunes qui nous sont adressées. En particulier quand nous ne partageons pas le point de vue de l'auteur. Ici c'est la cas même si avec Yves nous trouvons d'autres points de convergence. Nous reviendrons sur cet article, Mais vous vous pouvez réagir déjà.


Il ne suffit pas, comme dit l’autre, de sauter comme un cabri en criant « Autonomie ! Autonomie ! » pour se voir décerner le label d’ « anticolonialiste ». Un anticolonialiste est indépendantiste, ou ne l’est pas.

Tandis qu’un autonomiste anticolonialiste, cela n’a pas de sens. D’ailleurs, on attend en vain que les adeptes de cette autonomie disent en deux phrases ce que recouvre, selon eux, ce mot. D’aucuns s’accrochent au fameux discours de campagne électorale, dit des « Trois voies et cinq libertés », qui s’acheva tristement par la mort d’un individu. Or 15 ans plus tard, en 1993, comme pour dire que ce mot d’ordre n’était pas satisfaisant, le secrétaire général du PPM, Camille Darsières, annonça que son parti se donnait « huit mois pour définir le contenu de l’autonomie ». A ce sujet Raphaël Confiant écrira que “c’est incroyable de la part d’un parti qui réclame à cor et à cri l’autonomie depuis trente-trois ans” (Aimé Césaire, une traversée paradoxale du siècle). Vingt-cinq ans plus tard, rien n’a changé.

En réalité il n’est pas aisé de statufier l’autonomie qui est essentiellement une notion variable et qui, le long d’un curseur, peut avancer ou reculer à l’intérieur d’une même nation. Elle avait déjà connu une progression entre 1848 et 1946. Elle s’est accrue avec diverses mesures, en 1960, avec la dévolution de pouvoirs nouveaux (jamais utilisés) au conseil général, avec la régionalisation, en 1983, avec la CTM, en 2015. Mais on s’accorde à dire qu’elle avait reculé, notamment en 1946. Rapporteur de la loi d’assimilation, Aimé Césaire s’était fermement opposé à la dévolution de tout nouveau pouvoir du conseil général (lire le texte de son intervention à l’assemblée nationale).

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