COMMUNIQUE DE PRESSE: L'UAG pa ta zot sé ta nous osi


Rédigé le Lundi 30 Juin 2014 à 21:02 |
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La preuve que l'affaire du CIREGMIA n'était qu'un écran de fumette , maintenant que l'on parle des choses sérieuse tout le monde comprend que le problème est ailleurs. Dommage que des groupuscules politiques n' aient pensé qu'à leur seules logiques politiciennes. Il fallait détruire qui personne ne le sait? Une chose est certaine c'est sans doute la Martinique qui sera la grande perdante de ce bras de fer entre universitaires. Retenons le seul point positif, le débat de l'université est devenu une affaire publique, ce qui n'a jamais été le cas. Comme quoi derrière un mal il y a toujours un grand bien!



COMMUNIQUE DE PRESSE

COMMUNIQUE DE PRESSE

En organisant sa première conférence de presse le 30 juin 2014 à 11h à la Batelière, le collectif « Ensemble pour l'Université des Antilles », qui regroupe des membres de la communauté universitaire (enseignants, étudiants, administratifs), mais aussi des citoyens de la société civile de la Guadeloupe et de la Martinique, souhaite s'inviter dans le débat concernant l’Université dans les Départements Français d’Amérique, de manière sereine, intelligente et donc constructive.

Ce Collectif considère qu'une Université est un outil au service du développement socio-économique, culturel et scientifique d'un Territoire. Ce qui est dans la droite ligne de la réforme des universités.

Présidé par Diana Ramassamy, jeune universitaire antillaise ayant entre autres travaillé à l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG), ce collectif rejette toute polémique partisane pour aller de l’avant vers ce qu’il pense être le meilleur choix pour la Guadeloupe et la Martinique, au vu des derniers développements et projets concernant l’Université.

La Guyane va bénéficier dans quelques semaines de la mise en place d’une Université de plein exercice toute neuve, qui deviendra parfaitement opérationnelle au terme d’une période de transition de quelques mois.

Historiquement, et pour d’évidentes raisons démographiques, la Guadeloupe et la Martinique ont brassé lors des trente années d’existence de l’UAG un plus grand nombre d’étudiants et de cursus que la Guyane. Ce simple constat justifie selon nous pour ces deux îles un traitement au moins équivalent à celui du département sud-américain : la création d’une nouvelle Université, qui fédère deux pôles très autonomes (Guadeloupe et Martinique ont l’habitude de travailler à la fois indépendamment comme en étroite collaboration), à bâtir là aussi en deux étapes : une transition administrative afin de bien cerner les contours du nouvel établissement, puis la mise en œuvre effective de l’Université des Antilles comme structure totalement conforme à la législation en vigueur.

Notre réflexion rejoint la volonté déjà affichée par les conseillers régionaux de Guadeloupe, qui, à l’unanimité, ont décidé lors de la plénière du 20 juin 2014, que le projet d’ordonnance porté par la secrétaire d’Etat à l’Enseignement Supérieur et la Recherche n’allait pas assez loin. En effet, ce projet ne présente en réalité qu'une simple transformation du véhicule juridique existant : contrairement au projet d'ordonnance pour la création de l'Université de Guyane, il n'est en aucun cas une création sui generis. Or c'est exactement à ce niveau que se situe la véritable innovation guyanaise.
Nous ne doutons pas qu’un avis proche émergera de la plénière du Conseil Régional de Martinique le 1er juillet prochain.
Nous espérons que notre action aidera les décideurs locaux et l’opinion publique à bien comprendre l’importance de l’enjeu et que le temps de la construction est arrivé.

Diana RAMASSAMY, présidente du Collectif « Ensemble pour l'Université des Antilles »


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