Connectez-vous S'inscrire
ICIMARTINIQUE.COM
ICIMARTINIQUE.COM
ICIMARTINIQUE.COM
Notre raison d'être : informer, analyser, révéler, expliquer pour anticiper un réel immédiat et le futur ...

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

D’où vient le terme yole?

Texte extrait du magazine Tour des Yoles !


Rédigé le Lundi 30 Juillet 2018 à 13:48 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur

Le terme, venu du norvégien «jol» (canot) attesté en français dès 1713 désigne une embarcation étroite, effilée, légère et très rapide, de faible tirant d’eau, généralement mue par plusieurs rameurs et surtout utilisée dans les compétitions. Aux Antilles, la yole, dotée de voiles, a d’abord été utilisée, notamment sur la côte est de la Martinique, par les pêcheurs, en remplaçement du gommier.


Les courses de yoles, promues en quelque sorte «sport national», mettent aux prises des sportifs quasi professionnels regroupés en équipes «sponsorisées» par des communes ou des marques commerciales.

De construction plus complexe que ce dernier (élaboré, comme on sait, à partir d’un simple tronc d’arbre évidé), elle était en effet comme le saintois en Guadeloupe, plus maniable et plus rapide. Elle a très tôt donné lieu à des compétitions sportives qui, d’abord limitées à quelques bourgs et ne mettant en lice que quelques pêcheurs professionnels lors des fêtes patronales, sont devenues depuis quelques années l’affaire de toutes les communes côtières martiniquaises.

Les courses de yoles, promues en quelque sorte «sport national», mettent aux prises des sportifs quasi professionnels regroupés en équipes «sponsorisées» par des communes ou des marques commerciales. La compétition la plus importante, le tour de l’île, suscite l’intérêt d’un large public sensibilisé à la voile par les courses aujourd’hui l’un des attraits touristiques de l’île.

Cet engouement n’a pas manqué d’influer sur la conception des yoles elles mêmes. Construites désormais avec les bois les plus résistants et les plus précieux (angélique, teck ou grignon de Guyane pour le fond et le bordé, poirier du pays pour les membrures), dotée d’une ou deux voiles (misaine ou misaine et grand’voile), elles font l’objet, comme les navires des compétiteurs transatlantiques, de constantes améliorations technologiques qui, jointes aux qualités physiques et au savoir faire exceptionnels des équipages, leur permettent des performances surprenantes.

D’où les noms à la fois pittoresques et évocateurs qui leur sont souvent donnés ; Boeing, Cyclone, Ariane, Electron, Tornade, etc…

A propos de l'auteur Georges Brival se fait un nom dans le monde de la nuit en créant le Saint Georges Club, La Moïna et La Bananeraie. Pêle-mêle, il créera un vivier à langoustes à l’anse Cosmy, les Floralies caribéennes, la Cabane à rhum au Canada, contribuera à la naissance du semimarathon… Sa vie bascule lors d’un repas pris au Vauclin dans les années soixante. Au large, deux yoles (La Florida barrée par Frantz Ferjules et Vini Wè Sa barrée par Gabriel Melidor) s’affrontent pour une Kous Cannot Arété. C’est le déclic : la yole ronde devient la passion de Georges Brival qui voit les voiles comme un support publicitaire. Il finance alors des courses de yoles rondes, fait construire et devient propriétaire de huit yoles…




Patrimoine

SOCIETE | ENVIRONNEMENT | Patrimoine | SANTE | EDUCATION | ENTREPRISES












Aimez le Facebook ICIMARTINIQUE.COM