DOSSIER / C’est quoi ce MIC MAC France Antilles ?


Rédigé le Vendredi 12 Mai 2017 à 05:17 |
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Selon une information du groupe RCI, le journal France Antilles sera liquidé sera (sauf rebondissement) liquidé jeudi.


Voilà ce que disait RCI :

Je cite « Les sociétés du groupe France Antilles seront vraisemblablement liquidée jeudi matin par le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France. Hier (mardi 9 mai 2017), la direction et les salariés ont demandé la liquidation avec maintien de l'activité. Trois repreneurs sont sur les rangs.

Toujours selon ce même média

Parmi les trois offres, deux proposent la reprise de la totalité des sociétés. 314 salariés sont concernés. Le troisième repreneur a pour projet de reprendre une seule société. Un des repreneurs potentiels n'est autre que la petite-fille de Robert Hersant dont la famille est toujours propriétaire du journal. »

La preuve que ce machin-là est grave, et que cela n’arrive pas qu’aux autres, France Antilles qui s’occupe des affaires de tout le monde, semble relativement peu loquace sur son bobo. Il se vit de l’intérieur, et alors que FA connaît tous les tenants et aboutissants pour informer la population sur le devenir du seul quotidien local rien ne pisse.

Le problème c’est qu’en période de forte mer beaucoup de dits Marins descendent à la soute prétextant pouvoir réparer les moteurs. Et personne ne dit mot. Autre point, France Antilles vient de comprendre que parfois la presse gêne par sa volonté de vendre du papier, des négociations qui doivent être discrètes.

Mais le plus préoccupant dans cette affaire est ce qu’on doit comprendre entre les lignes.

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En effet si on va vers la liquidation c’est que l’administrateur considère qu’il n’y a plus aucune chance de sauver le marié. Pour sauver le bébé il faut tuer la mère trop malade. Selon nos renseignements, 10 millions d’euros de dettes au moins seraient à régler.
10 millions de marges à dégager, lorsque même la régie publicitaire du groupe moteur de cette affaire, est en redressement judiciaire elle-même. C’est selon l’administrateur, une mission impossible à réaliser. La période de plan l’a confirmé.

Autrement dit pour sauver ce qui peut être sauvé, il convient de passer par un plan de cession. Avantage c’est que toute la dette s’efface au saut du maillet des juges par la liquidation. Tout le personnel est « virable », payé par les AGS, au chômage, en reconversion, ou sur le compte de leur maman selon leur contrat. Les pigistes ont les situations les plus précaires.

Par contre l’entreprise hors de toutes dettes et avec un minimum de reprise de personnel, une belle somme d’argent du repreneur à partager, entre auxiliaires de justice et certains créanciers, (s’il reste de l’argent) redevient banquable, réinitialisable, défiscalisable, subventionnable et envisageable.

C’est donc un gros coup qui se joue actuellement pour ceux qui sont en chasse dans ce dossier. Une enseigne leader, et un véritable réseau de pouvoir économique et politique.

Par contre ce que MAKACLA.COM ne comprend pas c’est comment un ancien actionnaire peut raisonnablement se retrouver à la table des repreneurs.

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Effectivement comment comprendre que ce dernier qui aurait fait des dettes pourrait se retrouver à la tête de cette même entreprise autrement que part un plan de continuation? Si c’était le cas tous les patrons et actionnaires d’entreprises liquidées pourraient demander par quel quinbwa cela serait-il possible, commencé par les différentes coopératives agricoles et pêches.

Voilà encore ce que disait RCI ; « Actionnaire minoritaire actuel du groupe Hersant Medias, la dirigeante d'AJR Participations a passé 48 heures à Fort-de-France la semaine dernière "pour rencontrer les équipes du siège d'Antilles Guyane Medias et commencer à battre campagne", comme le laissait entendre le quotidien "Le Figaro", dans son édition du 7 avril. »

N’est-ce donc pas cette même société qui aurait aussi des actions dans France Antilles. HERSAN MEDIA ne serait donc t-il pas actionnaire de France Antilles ?

Si c’était ainsi, il s’agirait d’un MIC MAC. Gageons que le bavard FA renseignera l’opinion publique sur ce point. Car s’il s’agissait par personnes interposée de faire rentrer par la fenêtre des gens que l’on fait sortir par la porte, il y aurait de quoi s’interroger sérieusement.

On peut se dire que quand les bijoux de famille sont en danger la solidarité familiale peut parfois se remettre en place.

On doit aussi à cet instant s’interroger sur la naïveté du personnel, dont des journalistes qui donnent des leçons de science des affaires, qui toujours selon RCI demanderaient eux aussi la liquidation de l’entreprise ? À moins qu’il ne s’agisse de duplicité avec l’un des repreneurs.

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Comment faire demain confiance à l’indépendance de ces journalistes si pour leur propre affaire ils couvent l’inqualifiable? Comme quoi c’est quand on tient le manche à ballet que l’on devine s’il est aisé de nettoyer devant sa porte.

Autrement dit on peut donc affirmer, si les règles de la justice sont respectées, et que France Antilles est liquidé, que tous les actionnaires actuels dont « la petite-nièce du grand-oncle » (si elle était déjà actionnaire) ont définitivement perdu leur mise. HERSAN et consorts sortiraient donc de la MARTINIQUE par la petite porte.

Si c’est le cas la déception du personnel complice serait grande !

Quand on fait des affaires il n’y a pas de mal à perdre, mais quand on réalise la puissance qu’avait France Antilles dans ce pays on est obligé d’admettre que face aux changements et l’évolution des mentalités il faut pouvoir anticiper au bon moment. À moins que les Antilles n’ait servi que de vache à lait. Effectivement combien de fois a-t-on entendu que les Antilles étaient pour le groupe la pépite. Mais là aussi c’est plus facile à dire qu’à faire et très facile de porter un jugement.

Ce qui arrive à France Antilles doit servir de signal à bon nombre de groupes locaux dont le model économique, est du même âge que celui du groupe France Antilles.

Mais ce doit être l’occasion pour ce groupe de s’interroger sur sa politique tarifaire inadaptée. Comment à l’époque de Facebook et de réseaux sociaux faire payer le papier à des prix aussi inabordables? Comment encore faire payer aux annonceurs la pub sur Internet au forfait et non au coup pour mille? À force de ne pas entendre ses clients et de vouloir faire payer au marché des frais de structure devenus insupportables on finit par scier la branche sur laquelle on est assis.

Par contre une inconnue demeure, que deviendra la radio NOSTALGIE ? C’est le seul média du groupe soumis à autorisation CSA.

Affaire donc à suivre Liquidation ne veut pas toujours dire fin de haricots pour tout le monde !


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