Débat Citoyen : Quel futur pour les chômeurs martiniquais? Donnez nous votre avis.


Rédigé le Mardi 1 Juillet 2014 à 06:44 |
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Nous recherchons pour l'organisation d'un débat sur la question du chômage des professionnels susceptibles de participer à la production d'un recueil qui sera disponible pour tous les martiniquais préoccupés par cette question si importante.



Le débat Citoyen . MAKAC LA vous interroge sur une préoccupation citoyenne. Mais cette fois c'est vous qui devez apporter votre solution.

Quel futur pour les chômeurs martiniquais? Donnez nous votre avis.

Merci de nous laisser votre contact à l'adresse suivante docedouard@yahoo.fr où par téléphone au 0696 34 19 19 .
Merci par avance!

Analyse et proposition d'une lectrice de MAKAC LA / La citoyenne piérrotine.

la première cause du chômage c'est l'absence de démocratie.

avec nos 50 mille chômeurs nous en sommes le département phare dans toute la france incluant l'outre mer. Triste phare, bsi impuissant?? allons.

après les premières nécessités, résolues sous nos tropiques, certes: le b a-ba c'est le transport public. inexistant dans notre île.

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anti-démocratique car exempt de cartes de transport mensuelles, hebdomadaires sur le département et sur des lignes restreintes (transport urbain appelle-t-on cela par ici, payant, unitaire, réduit à un semblant de bi-quotidien pour la plupart).

donc rien qu'inter-bourg, jeunes gens, handicapés et personnes âgées sont immobilisées dans leur quartier advitam. tant potentiels travailleurs, que consommateurs (retraités).

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anti-démocratique car impossible de se faire rembourser un transport par un employeur:

absence de tickets, de cartes, etc, pour les missions courtes (intérimaires, stages,cdd) comme pour les longues

allons donc voir notre nouveau patron en contrat d'un mois renouvelable, et présentons-lui nos 40 à 80 papiers de transports en taxi-co du mois (selon s'il y a deux trajets ou 4 trajets A/R pour 5 jours ouvrables admettons), pour nous faire rembourser la moitié comme c'est légalement le cas dans toute la france continentale.

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anti-démocratique: absence de transports de nuit, les wend, les fériés. qui excluent d'emblée + de 50% de la population démunie (CMU martinique: pas loin de 40% de la population) située en dehors de la conurbation fdf-schoelcher-lamentin.

cette absence parasite /paralyse également l'accès aux formations professionnelles pour les jeunes gens sans véhicule = sans assistance parentale. rentrer après 18h du lamentin vers st-pierre, pour exemple, est impossible. même si la formation est ''gratuite''. à moins de rentrer à saint-Anne depuis FDF en stop de nuit. ou de dormir le samedi soir après la fermeture du commerce à 21heures, jusqu'au lendemain matin.. dans la rue.

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donc ma question est:

Comment les géreurs de la martinique restent-ils stoïques face à cette situation alarmante malgré les évidences, et pourquoi s'évertuent-ils à affirmer la mise en place de maintes structures que 'refuseraient' les martiniquais? comment se posent-ils encore des questions tandis que le début du commencement d'ébauche n'est pas à l'ordre du jour (du mois, du siècle!)?

comment ces gens décideurs, pour maintenir les emplois de 3000 chauffeurs de taxi-co, et éviter tout conflit social, acceptent-ils passivement de sanctionner les 150 000 autres actifs potentiels de l'île?

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comment jurent-ils leur incompréhension et parlent-ils de 'crise',quand la martinique est la seule des îles dom touchée de cette manière par le chômage?

..après 20 ans de statu quo?

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voilà Victor, je suis confuse de saboter la 'belle humeur', mais des initiatives de réflexion, nos jeunes gens de moins en moins jeunes, inactifs depuis de plus en plus d'années, en ont lu et entendues. des grands savants qui confèrent, qui étudient, qui envisagent,

moi je vois ces enfants de nos provinces qui virent en gangs. et comme par hasard, tous, à 100% d'après mes hautes études statistiques, sont issus de foyers dits défavorisés (mères seules, logements sociaux), tandis que leurs amis du collège, nantis d'une voiture et même d'un permis parfois, avant 18 ans, ont trouvé travail avant de frapper à la porte du Deal.

sur ces affligeantes constatations, qui m'atterrent depuis 16 ans, je vous laisse aux bonnes volontés locales, en priant, faute de pouvoir y croire: aux bonnes intentions de nos décideurs, élus et autres ministres sociaux et régionaux!

LA CITOYENNE PIERROTINE


SOCIETE
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