Dossier / Le SUD, rendez-vous le plus important, des législatives 2017.


Rédigé le Mardi 23 Mai 2017 à 17:41 |
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Il se joue dans le Sud un duel sérieux. Celui entre Sylvia SAITHSOOTHANE et Jean Philippe NILOR. Les autres candidats, à moins d’une surprise de taille, devraient construire l’inconnue des reports du second tour des élections.


Ce duel est un combat politique, au sens du positionnement des partis dans leur capacité à avoir un député pour l’Assemblée Nationale. Un député donne une envergure nationale au mouvement auquel il appartient et une aide sérieuse au financement du mouvement. À l’époque Alfred MARIE JEANNE l’avait compris et avait renié son engagement, à ne jamais participer aux élections françaises.

Depuis le MIM a une représentation nationale, et le second député JPN est venu confirmer d’une part la force du mouvement local et son impact au plus haut niveau de la république.
Les deux députés du MIM n’ont jamais, fait bataille sur le fondement idéologique de l’indépendance. Au mieux ils auraient chevillé pour l’obtention du 74. AMJ s’abritant derrière le concept de peuple qui dispose. JPN, choisissant un concept plus inclusif, mais aussi vide de sens que celui de « l’endidantité».
Comprenez pour ceux qui ne sont pas sur les tréteaux, le concept de dan pep la , pou pep la épi pep la. Ces deux élus se sont anchoukés dans le peuple, et n’ont jamais fait avancer la cause indépendantiste. Il n’est même pas certain qu’ils aient réussi à expliquer leur programme économique indépendantiste, quand bien même à un moment, ils ont disposé du seul levier performant qui pouvait transformer l’économie Martiniquaise.

Prenez l’exemple de l’artisanat, un déficit chronique ronge le principal levier d’initiative du pays. Ni LETCHIMY ni AMJ ne se sont véritablement penché sur ce sujet.
Effectivement comme nous le savons tous, il n’y a pas eu de révolution économique, pendant l’ère AMJ. Ce n’est pas du seul fait du Président Désankailleur, de l’époque, mais comment imaginer une inversion dans le hub caraïbe de la consommation. La plate-forme de consommation , MARTINIQUE a pour vocation économique de consumer les productions de sociétés industrielles Européennes.

À travers les transferts de fonds de l’état, de l’Europe, c’est une incitation à la consommation qui est propulsée par un état approuvé par la population de cette MARTINIQUE.
Donc quand NILORS et MARIE JEANNE n’ont pas développé la question de l’indépendance, ils ont fait ce que le peuple voulait ainsi. Mais Ils ont continué de développer un comptoir européen, ne pouvant lutter seuls contre une machine mondialisée qui est celle de l’organisation mondiale des marchés, c'est-à-dire l’OMC.


En résumé qu’il s’agisse de Sylvia SAITHSOOTHANE ou de J PN cela ne changera rien pour vous et moi, et bien moins pour la MARTINIQUE.

On a parlé de candidat artificiel.
Il ne s’agit pas de leur trouver de bonnes raisons de n’avoir pas fait autrement. Mais il convient d’expliquer pourquoi en MARTINIQUE, tous les partis, qui ne se mettent pas dans une perspective de rupture, du model économique, sont en vérité les complices des organisations qui dépouillent le pays et qui le considèrent, ni plus ni moins que comme un marché protégé.

Tout cela pour vous dire quoi ?

En réalité, qu’ils soient du MIM, ou qu’ils soient de la droite tous les politiques martiniquais sont les mêmes. Ils sont pleins de bonne volonté, d’idées prospères, d’intentions nobles, mais ne peuvent changer le système qu’à la marge. Impuissant devant les fluctuations du coup des matières premières et de l’énergie. Ils sont à regarder passer la caravane et à se justifier.

Toute la bataille consiste à donner l’illusion que et de faire croire que.

Alfred MARIE JEANNE a donné toutes ses illusions. La rectitude, la probité, la vision, y compris celle du patriotisme déterminé. Mais le temps a eu raison de lui et en a fait un sage. Aujourd’hui, il a renié tous ses principes politiques et se retrouve pris dans une affaire judiciaire touchée de manière collatérale, par le biais de sa fille, à qui il avait imaginé une carrière d’ambassadrice de la Caraïbe lui qui on le sait prend de sa poche pour donner.

En résumé qu’il s’agisse de Sylvia SAITHSOOTHANE ou de J PN cela ne changera rien pour vous et moi, et bien moins pour la MARTINIQUE. Sauf que le résultat des urnes changera tout pour le parti auquel ils appartiennent et les rapports de forces entre les partis en Martinique.

Effectivement, le MIM pourrait se retrouver sans député alors qu’il en avait deux.

AMJ a démissionné à la députation. Mais il doit continuer de donner l’illusion qu’à la CTM qu’il va changer le pays. Le cumul des mandats ne lui permettant plus de détenir les deux mandats, l’élection de NILOR JP au national, c’est un contre-feux à son influence sur les militants.
Du moins c’est ce qu’on pense qu’il pense.

Depuis ont, assiste à une brisure du MIM. Les militants impuissants devant l’explosion du MIM tentent de contenir les deux hommes.
Certains et pas des moindres mettent-dit-on de l'huile sur le feux.

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Autrement dit il est prévisible que ce second mandat d’AMJ n’aura pas permis de faire plus que le premier. Et très certainement moins que celui du président précédent.

En plein coeur de Rivière Pilote JPN a fait salle comble sans AMJ
Incapable de mettre un terme à sa carrière politique, pourtant bien remplie, ce dernier est parti en vrille dans une lutte interne et dans son propre parti. Il est prêt à tout y compris à laisser le MIM sans représentation et relais national alors que ce mouvement est aux affaires et en responsabilité à la CTM.
Au lieu d’avaler son cracha, il le lance au visage de celui dont il veut faire un paria.

Les militants du MIM, à qui on peut tout reprocher, sauf de ne pas avoir d’intelligence politique, désapprouvent en silence leur patron. Ils sont une majorité à ne pas le suivre, dans son œuvre destructrice du parti. La masse des adhérents, la présence de personnalités de premier plan, dont des patrons de Komitè popilè du Sud, présent à l’occasion du meeting de JPN à la salle LUMINA montrent clairement que l’attitude du patron du MIM est désapprouvée.


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Marie Jeanne n'est pas le député du Sud , mais démissionnaire dans le centre .
Ce contre feu au positionnement d’AMJ est un premier avertissement des militants au leader du MIM. Ils lui disent qu’ils ne sont pas prêts à le suivre aveuglément. Certains militants s’affranchissent même au point de soutenir des candidats comme Philippe EDMOND MARIETTE sur la circonscription du centre atlantique alors que AMJ a préféré un DUNON à toute candidature provenant du MIM.
C’est le cas de Sandrine SAINT AIME.

En définitive, ce que démontre tout ce charivari, c’est l’effilochage de la majorité de la CTM et les difficultés causées par ce le calendrier électoral pour les élus de la CTM alors que le défi est ailleurs.
En politique le changement est en marche aussi. La législation change. Le non-cumul des mandats oblige à un renouvellement des cartes. Le renouvellement des élus, présidentiel et député obligent à une trêve de l’action économique, qui handicape la mise en action du programme politique de la majorité de la CTM.

Autrement dit il est prévisible que ce second mandat d’AMJ n’aura pas permis de faire plus que le premier. Et très certainement moins que celui du président précédent. Les institutions nouvelles à mettre en place, les élections, sont autant de freins à la mise en marche d’un programme. Mais cela ne gênera personne. La politique est devenue un jouet amusant et un jack pot pour les acteurs.

NILOR ou Sylvia SAITHSOOTHANE, c’est simplement un choix pour militant, mais en aucun cas un choix de projet pour la MARTINIQUE. Alors, faisons-nous plaisir. Regardons ce combat du cop et de la maman poule et attendons le résultat pour boire du rhum.

La vie ka roulé de toute façon la France paye ses incohérences et les sujets de son domaine colonial.
La disette ce n’est pas pour demain, alors pourquoi se plaindre de ce qui va !

Fin de cet article Merci de votre acharnement à nous lire !

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