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Dossier/ Nicaise Monrose dit non à un centre commercial en périphérie immédiate du bourg !

Mais il dit oui à tous projets dans le bourg, y compris avec Bernard Hayot.


Rédigé le Jeudi 17 Janvier 2019 à 10:01 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur


Il se trouve qu'au même moment Yan Monplaisir dans sa mission de responsable du développement économique, a enclenché une réflexion, pour définir quelle dynamique locale mettre en place pour revitaliser les centres-villes

A cette occasion, Olivier Razemon auteur du livre" Comment la France a tué ses villes" est passé à Sainte-Luce. Il était l'invité de Yan Monplaisir, et faisait partie d'une délégation de politiques, d’architectes, d'urbanistes et d'économistes qui a visité 3 villes du Sud. Ce spécialiste de toutes ces questions à confirmé le point de vue du maire de Sainte-Luce, considérant que ce dernier était courageux. Courageux de défendre le petit commerce, courageux de s'opposer au groupe GBH. Il a même considéré que cet exemple était rare, même s'il n'était pas unique.

En France aussi, comme en Martinique, il existait des maires qui s'opposaient à l'implantation de centres. Face à l'opposition d'ouverture de ces centres, les hommes d'affaires pouvaient mettre en place un arsenal juridique pour contraindre le maire et imposer leur projet. Mais dans tous les cas, seul le rapport de force, avec l'aide de la population pouvait faire la différence. Une détermination qui pourrait s'organiser cette fois avec le concours du premier magistrat de la commune, le maire.

Notre conclusion et notre opinion sur la question.

Nous ne sommes pas un média qui se contente d'exposer les faits. Notre originalité consiste dans un premier temps à creuser le dossier. Dans ce cas, nous avons fait partie de la délégation et nous n’entendons pas rester muet face au cas de Sainte-Luce. Ceci pour plusieurs raisons.

La première c'est que selon ce que nous a indiqué la DEAL, le représentant de l'état, le nombre de mètres carrés de surface commerciale est largement dépassé en Martinique. Certes rajoute t'il, ces surfaces ne sont pas harmonieusement réparties. Dans le cas de Sainte-Luce, aucun habitant n'est à plus de dix minutes d'un centre commercial. Rivière salée, Rivière Pilote, Marin sont autant de lieux d'implantation de centres commerciaux. Il existe par ailleurs à Sainte-Luce des surfaces commerciales alimentaires d’hyper-proximité.

D'autre part, il est clair que par l'élection du maire sur ce sujet, c'est la population qui refuse l'idée de l'implantation du centre commercial. Il serait à notre avis regrettable que l'homme d'affaires Bernard Hayot passe par dessus la réglementation commerciale et la volonté du maire qui représente l’intérêt collectif.

Par conséquent, autant nous avons salué l'initiative de ce groupe dans la reprise du musée à Saint-Pierre , autant nous considérons que le centre commercial du Vauclin, sera la goutte qui va remplir le vase. Nous estimons que celui de Sainte-Luce est celui qui pourrait être la goutte qui fera déborder ce même vase.

Nous envisageons de questionner Bernard Hayot à ce propos, il a déjà répondu à notre micro à d'autres occasions. Nous vous dirons ce qu'il nous aura dit, s'il accepte notre invitation à parler dans ce cas précis.
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