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L'utilisation de ces techniques d'édition du génome sur l'embryon, a abouti en Chine au cours du mois de novembre, à la naissance de deux jumelles. Leur génome aurait été modifié– alors que leur embryon venait d’être formé par fécondation in vitro. Ces naissances inédites d’humains génétiquement modifiés, sont de nature à porter atteinte aux droits fondamentaux et à la dignité de la personne humaine.
Les expériences sur embryon sont problématiques sur le plan éthique. La modification de leur génome conduit mécaniquement à changer celui de leur descendance : ce n’est pas seulement l’individu qui est modifié, mais potentiellement toute sa lignée, ce qui constitue une barrière éthique infranchissable dans plusieurs pays, notamment en Europe.
La question fondamentale est bien celle de savoir si la poursuite de ces expérimentations est ou non éthiquement acceptable ? Doit-on condamner l’édition du génome en soi ? On peut bien sûr défendre la sanctuarisation du génome des cellules germinales en application du principe de non intervention sur le patrimoine génétique de l’humanité à l’égard duquel nul risque ne pourrait être couru ?
La question fondamentale est bien celle de savoir si la poursuite de ces expérimentations est ou non éthiquement acceptable ? Doit-on condamner l’édition du génome en soi ? On peut bien sûr défendre la sanctuarisation du génome des cellules germinales en application du principe de non intervention sur le patrimoine génétique de l’humanité à l’égard duquel nul risque ne pourrait être couru ?
Aussi le Comité Consultatif National d'Ethique se joint à la mobilisation de la communauté internationale scientifique, médicale et éthique qui condamne les travaux du Dr Jiankui HE et les conditions de leur communication.
Dr R.Valentino
Directeur de l’Espace de Réflexion Ethique Régional de Martinique
Directeur de l’Espace de Réflexion Ethique Régional de Martinique
