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Et si France-Antilles ne finissait pas la semaine ?


Rédigé le Dimanche 15 Septembre 2019 à 00:59 |
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Parmi les entreprises d'un certain âge, il y a celles qui ne parviennent pas à passer d'une rive à l'autre . Il semblerait que ce soit le cas de France-Antilles, en cause dit-on, un plan de reprise qui a totalement foiré !


Alors que les journalistes de cette rédaction ne cessaient d'expliquer les difficultés économiques des autres entreprises martiniquaises, ces derniers n'ont pas vu venir les leurs !

En effet pas un échouage n'a échappé à la sagacité des rédacteurs , et quand il a fallu expliquer les leurs à la population il n'en a rien été. L'affaire France-Antilles a rarement fait la une du quotidien.

Pour preuve, alors que les actionnaires premiers du journal jetaient l'éponge, pas un seul membre de la rédaction n'a osé indiquer que lorsque le tribunal de commerce remettait à un parent de premier niveau la suite de l'affaire en faillite, il s'agissait là d'une procédure irrégulière. Sans doute que si cela avait été le cas, les repreneurs du premier tour auraient étés différents. En ne dénonçant pas leur propres turpitudes, la rédaction de ce journal et le personnel ont démontré comment ils pouvaient être complices, quand cela les arrangeait , et comment ils pouvaient hurler au loup au sujet des autres quand ils avaient besoin de vendre du papier !

La population s'était déjà aperçue de ce manque d'objectivité, et depuis longtemps les ventes du journal s'étaient déjà effondrées !

Il en était de même pour la publicité dans le journal, alors que nous n'aborderons même pas une gestion désastreuse du personnel.

Alors que les ventes diminuaient, le prix de la publicité augmentait. L'impact du journal n'était plus le même et pourtant le manège continuait malgré les observations appuyées des annonceurs. Très vite les commerçants se sont aperçus que leurs retours publicitaires n'étaient pas à la hauteur de leur investissements. Et quand bien même la publicité digitale s’imposait, la régie publicitaire continuait de vendre de la publicité web au forfait alors que Facebook proposait ses premières campagnes à 10 €.

Voilà donc comment le journal s'est coupé de ses lecteurs, puis de ses annonceurs en devenant un projet sans véritable stratégie. Il ne serait donc pas étonnant après que la nièce de l'ex propriétaire ait perdu on dit 17 millions, que plus aucun repreneur ne soit en capacité véritable de prendre le relais et d'être représentatif aux yeux de l'administrateur !

Cette affaire est d’autant plus désastreuse, que majoritairement certains membres de ce personnel sont blindés de talent, et qu'un média qui meurt est toujours une réduction de l'espace d'expression, voire de liberté. Ces derniers fatigués parfois d'injustices criantes, avaient pour beaucoup fait le choix de pointer et de remplir sans vague leur rubrique.

Le plus curieux dans cette affaire c'est que le personnel semble anesthésié, aucun appel à la population, aucun mouvement et surtout pas d'initiatives spectaculaires. Attendons et regardons, le compte à rebours du final compte down semble bien lancé ! Ce type d'entreprise, sauf dans le cas de la radio n'étant pas soumis à autorisation, certaines perles de ce chapelet de médias risquent on le souhaite de trouver repreneur.

Un mag comme Créola, mériterait bien de survivre !



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