Flagrant délire de masturbation intellectuelle à la préfecture de la Martinique


Rédigé le Mercredi 19 Février 2014 à 07:44 |
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Comme si la volée de bois vert donnée par la cour des comptes sur l’état du tourisme dans les DOM ne suffisait pas, le préfet de la Martinique organisait en compagnie des acteurs du développement du tourisme en Martinique une séance de brainstorming.


En fait le préfet est dans son rôle. En sa qualité d’économe de l’habitation MARTINIQUE il invite ses géreurs à présenter l’état des champs.
Le moins que l’on puisse dire c’est que personne ne comprend les raisons de récolte aux tonnages si faible, alors que la terre est si fertile. La Martinique est belle, nous avons tout pour gagner et nous n’y arrivons pas à en tirer les profits.
Tenez prenons l’exemple du jardin de BALATA comment expliquer qu’un joyau de cette qualité se soit un jour retrouvé en difficulté au point d’envisager un jour la disparition, sans que les institutions politiques ne se soient mobilisées.
En fait nous avons des idées trop d’idées mais nous sommes incapables de transformer nos idées en actions pérennes. C’est dans les poubelles du tribunal de commerce que se trouvent les solutions du devenir économique et touristique de la Martinique. Trop de liquidations sont prononcées sans recherche de cession du fonds de commerce. C’est la même chose dans le secteur du bâtiment, des services et de de l’agriculture.



Prenons le cas de cette entreprise de production de melon du VAUCLIN qui a été envoyée à la casse alors qu’elle bénéficiait de baux agricoles pour une surface de plus de 60 hectares. Si les administrateurs judiciaires avaient reçu comme consigne de protéger les fonds de commerce des entreprises martiniquaises c’est des milliers d’emplois qui serait ainsi sauvegarder.

Dans le tourisme c’est pire. Selon le patron du tourisme dans les DOM interrogé sur RCI il indiquait que 50 % des hôtels dans les DOM avait fermé. Que sont devenus les fonds de commerce du KALENDA et de tous les restaurants fermés dans le sud.
En réalité comme ce que nous faisons dans la consommation courante, les entreprises en difficultés sont jetées à la casse aussi vite que les pots de yaourt vides que nous jetons à la poubelle. Les entrepreneurs ainsi ruinés sont incapables de repartir à l’attaque et de mettre à profit leurs expériences malheureuses.

Quel que soit le secteur d’activité il y a un ticket d’entrée à payer pour exister sur un marché. Nos entrepreneurs propriétaires d’entreprises sous capitalisées sont incapables de passer de la phase création à la phase développement, étape essentielle pour la pérennisation de l’activité.

Ce fut le cas de l’entreprise BOUBOUM le guide touristique géo localisable créé par une équipe ingénieuse. Même pas la base de données a été sauvegardée. Les codes sources trainent dans la nature alors que le cout de leur écriture est bien à l’origine des difficultés de l’entreprise. La revente des fonds de commerces par cession ou après liquidation devient aussi indispensable que la mise en place de mesures incitatives à la reprise de fonds de commerce d’entreprises en difficulté.

Nous avons donc trop de potentiel, pas assez de méthode et n’optimisons pas les aides publiques au profit de la conservation des entités de production. Le tourisme comme toutes les autres filières d’activité en Martinique, souffre du même mal le manque de capitalisation des entrepreneurs, le manque d’ingénierie, et l’absence de vision prospective.

Ainsi la Martinique bricole où elle pourrait bâtir de vraies pépites. Incapable de sauvegarder les briques de valeurs ajoutées que nous créons nous n’arrivons pas à construire le maillage d’entreprises qui sera le seul filet de protection contre la violence et la souffrance sociale. Persuadé de l’impossibilité de la réussite de nos compatriotes dans l’entreprenariat se battre pour une utopie que l’on n’arrive pas à imaginer n’a pas de sens pour beaucoup de martiniquais.

IL est donc aussi plus simple, pour tout administrateur de passage de réunir tous les géreur de l’habitation et leurs nègres de service en conclave touristique, pour constater leur diversité de vision que de demander à ses services d’avoir une démarche prospective au service de la Martinique productive.

Trop de gens qui décident pour ce pays ne sont pas concernées à long terme par son devenir. Trop de spécialistes martiniquais des affaires martiniquaises, bien que légitime se vautrent dans le coton des administrations centrales: l’ingénierie pourtant de plus en plus importante n’arrive pas faire sauter les verrous psychologiques.


Incapable de faire une mise en scène qui cache les vraies difficultés du pays, la Martinique est maintenant au pied du mur désabusée par son impuissance à nourrir ses enfants.
Quand le tourisme ne fonctionne pas dans un pays c’est la preuve que le gout de la vie pour les populations autochtones y est acre.

De toute façon ça ne pourra plus Durrer!

L’action de Yan MONPLAISIR, c’est tout autre chose. Il se bat pour faire baisser le coût du travail. Il a raison de tenter ce coup de poker par un coup de force. Sa solution supprimer toutes les charges autour du salaire autres que le salaire de base. Ceci c’est une autre option. Peut-être se justifie-t-elle par l’état des charges sociales et fiscales de son groupe.

Cette demande grotesque ne prend pas en compte la situation de toutes les entreprises du tourisme qui sont à jour de leurs obligations fiscales et sociales. Le problème est ailleurs.

La pauvreté sociale de la Martinique est voulue garder les gens dans la misère est le meilleur moyen de les rendre dépendant. La France aussi, comme les maires et autres responsables de la Martinique jouent à ce jeu.

C’est insupportable !


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