Connectez-vous S'inscrire
ICIMARTINIQUE.COM
ICIMARTINIQUE.COM
ICIMARTINIQUE.COM
Notre raison d'être : informer, analyser, révéler, expliquer pour anticiper un réel immédiat et le futur ...

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

Il y avait autant d’OJAM que d’Ojamistes, par Yves Léopold Monthieux !


Rédigé le Dimanche 10 Novembre 2019 à 15:46 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur


« La Martinique aux Martiniquais » : un même discours, des objectifs différents.

Ainsi donc, après la date du 22 mai 1848 découverte à la fin des années 1950 par l’historien du parti communiste martiniquais Armand NICOLAS, et celle des événements de décembre 1959 qui furent essentiels dans la prise de conscience du gouvernement, le mythe de l’Organisation de la jeunesse anticolonialiste de la Martinique (OJAM) a su faire son chemin à travers ce qu’un des membres a qualifié d’ambiguïtés et qu’un autre a résumé par la phrase : « il y avait autant d’OJAM que d’Ojamistes ».

Il ne s’agit pas ici de faire la traduction littérale du livre ou de plagier le film, mais, grâce à ces excellentes productions, s’essayer à une perspective et tenter de mesurer l’épaisseur d’un phénomène qui est inscrit dans l’histoire. D’abord, si les mots ont un sens et s’écartent des justifications fumeuses habituelles, le slogan La Martinique aux Martiniquais exprime littéralement la volonté de quitter la France ou d’être quittée par elle. Or, l’équipée de l’OJAM ayant été traversée par de nombreux clivages, cette formulation qui a été longuement débattue ne répondait pas à un l’objectif commun.

Premier clivage, seuls deux ou trois des jeunes gens arrêtés se disaient indépendantistes, la majorité d’entre eux était autonomiste ou s’en réclamait. Il y avait un désaccord entre ces derniers, les communistes créèrent une cellule en prison. L’un au moins des anciens détenus qui n’était ni indépendantiste ni autonomiste paraît encore "estébékwé" de s’être retrouvé embarqué dans l’aventure. Non sans humour, un autre sut apporter un regard distancié sur la situation et sur les hommes.

En réalité, les indépendantistes se situaient surtout en amont du mouvement, au très "parisien" Front antillo-guyanais pour l’autonomie (FAGA), centre nerveux de l’agitation domienne où le mot "autonomie" aurait été rajouté à FAG… "pour ne pas effrayer".

Pour lire la suite du texte et la conclusion cliquez sur page suivante !





Actualité Martinique


Dans la même rubrique :
< >

Actualité Martinique | INTERNATIONAL | SERVICES | LES DOSSIERS | POLITIQUE | EDITO | FEMMES & LIFE STYLE | LOISIRS & MEDIAS












Aimez le Facebook ICIMARTINIQUE.COM