Juvénal REMIR nous prend-il pour des cons, ou prépare t’il l’après banane ?


Rédigé le Jeudi 1 Mai 2014 à 12:29 |
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Les deux votre honneur ! C’est ainsi que l’on devrait répondre à cette question d’actualité. Ces derniers jours notre Juvénal national est monté au filet comme il le fait depuis plus de 20 ans. C’est tout à son honneur, il trompe qui il veut mais pas MAKAC LA !
Juvénal nous prend pour des cons.



Connaissez-vous une seule production martiniquaise dont on jette les rebus en dehors de la banane ? Oui me répondrez-vous. La tomate produite sous serre !

Pour tous les autres produits les agriculteurs martiniquais sont incapables de produire des produits martiniquais en plein champ en quantité suffisante, alors que la demande existe. Même les melons produits à saint Anne (Martinique sur plus de 100 hectares) en pleins champs de manière industrielle, sont incapables de satisfaire toute la demande martiniquaise.

Donc quand Juvénal dit que l’on jette les produits martiniquais, à cause de l’importation, il nous ment et il le sait, sauf pour les tomates de Martinique, celle produites sous serre.

Qui produit sous serre ?

Pour produire sous serre il faut en investissement une moyenne d’équipement équivalent à un million d’euro l’hectare. Même avec 75 % d’aides européennes, il faut être un gros martiniquais pour peser de tout son capital pour obtenir d’une banque locale un préfinancement pour 5 hectares de serre.

Seuls les planteurs de tomates ont obtenu cela avec la bénédiction complice de la DAF. Ce sont les mêmes qui plantent du maïs dans la pleine du Lamentin, de la canne et de la banane sur ce qu’il convient de considérer comme étant les meilleures terres du pays, l’habitation Gaigneron au Lamentin.

Coût de revient prix revendeur entre 2 et 2 euros 30 le kl en moyenne moins de deux euros ce n’est pas bon, même avec l’ODEADOM.
Toutes ces productions sont des tiroirs caisse à subventions.

Seuls y ont accès les martiniquais qui peuvent préfinancer les équipements industriels, et le savoir-faire technologique qui va permettre d’échapper aux maladies tropicales qui déciment les plantations maraichères.


Juvénal sav sa ! Alors pour quelles raisons veut-il nous faire croire que c’est l’importation qui tue la production locale ?

Juvénal sait aussi que le coût à l’achat consommateur pour la tomate importée est de maximum 2 euros pour un achat à 0.90 rendu Martinique maximum toutes taxes comprises.

Ce marché échappe au groupement, c’est le circuit des bords de route, des Fermes Pérines ect ? Il n’y a pas de subvention dans l’importation
Juvénal prépare l’après banane.

L’objectif est donc clair il faut dominer la production locale, la revente au grand compte et maitriser la vente aux consommateurs. Certains martiniquais savent faire cela, ils ont trois siècles de savoir-faire.

Avez-vous remarqué le chan bouc lélé de capitaux qui se passe en ce moment sur la question de l’alimentation en Martinique. Entre la DATEX liée à Juvénal de LA SOCOPMA de par sa patronne, et le groupement de distributeurs qui désormais rassemble toutes les grosses exploitations le GRAAL, et toute cette guerre de la restauration rapide avec MAC DO et les autres.

C’est donc des clans qui s’organisent pour le contrôle de l’alimentation du consommateur martiniquais et de la production maraîchère de la Martinique.

Juvénal est donc aujourd’hui l’ANEXIME d’hier ! Il prépare car il est encore temps l’après banane.

Le Conseil Régional accompagnera cette concentration de moyens si il veut faire exister son projet de filière.IL n’a pas le choix. Il accompagnera aussi sans doute également les projets d’importation, c’est du travail aussi.

MACKAC LA attend de voir si dans ce cas, ici s’il y aura là aussi une troisième voie, celle d’une agriculture paysanne.

C’est semble-t-il maintenant ce que recherche le consomme acteur citoyen.


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