L'affaire des photos : L'espionnage, système intrinsèque à la politique ?

Par Pierre Marcel DIAZ


Rédigé le Jeudi 23 Mai 2019 à 08:34 |
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La politique martiniquaise, comme la politique dans le monde est basée sur des systèmes d'informations. Les photos sont des éléments probants du renseignement d'autant qu'une photo c'est 1000 interprétations possibles. Mais c'est surtout une preuve indiscutable.


Tout le monde sait bien que chaque groupe politique dispose de ses services secrets, et de ses taupes.

Exemple : ces photos qui montrent l'état du SERMAC.
En France, aux Etats unis, les gouvernements organisent leur stratégie en fonction des informations dont ils disposent. Ils organisent même leurs services secrets, et nul ne sait ni les méthodes, ni les moyens qui sont mis au service de la recherche d'information et du renseignement.

Le MIM n'est pas en reste de cette démarche. Pour preuve, il a toujours tenu à disposer de ses propres moyens pour diffuser les informations en sa possession. RLDM fait partie de ce système d'information et permet de réinterpréter les informations dont dispose le groupe par ses militants. Certains groupes politiques identiques ont baissé la garde, au moment de leur accès au pouvoir. C'est le cas du PPM qui a perdu Radio Balisier et dont le système d'information l'oblige à ce jour, pour émerger à demander chaque semaine "un won" à la radio du François, Radio Sud Est.

Autrement dit la politique est basée sur de la veille et du réseau. Veille administrative, veille territoriale, veille politique, toutes secrètes. Il ne serait donc pas étonnant qu'un chef de cabinet, un responsable de la communication, (et ou) donne (nt) l'ordre de s'informer sur ce qui se passe dans le pays, en particulier quand il s'agit d'un groupe politique dont on sait que son intention est de s'imposer et contester le président de l'institution en place.

Donc je ne suis pas étonné qu'une telle commande de photos du parti de JP Nilor ne soit passée dans l'absolu. J'irais plus loin en disant que si les deux chefs dont nous avons parlé, cabinet et communication ne l'avaient pas fait , il s'agirait d'un manquement professionnel, et d'intelligence politique. Le prix de la commande montre bien qu'il s'agissait d'une opération spéciale, car qui en Martinique peut se targuer de gagner 1400 euros par jour de travail.

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Sauf que pour faire du renseignement politique, il faut des gens intelligents.

Bien que dans un lien public, les photos du Robert sont probablement politiques !
Il se trouve que dans l'affaire qui nous concerne, l'affaire des photos du parti politique de l'adversaire du Président, on a de plus en plus l'impression que dans la pagaille actuelle de la CTM, on se retrouve dans un jeu de soldats de plomb, ou de pieds nickelés, et de règlements de comptes entre administratifs et politiques. Non seulement le photographe n'avait pas compris sa mission, politique d'espionnage, pour concevoir sa facture, mais d'autre part, les services, ou les personnes qui ont validé la facture , n'avaient pas plus compris la commande qu'ils traitaient, à moins qu'ils n'aient laissé filer. Ou alors cette méthode d'inquisition est si habituelle, qu'elle ait fini par ne plus choquer personne. Une habitude !

Autant d'erreurs ne peuvent s'expliquer, tant la ficelle est grosse ! Et cet amateurisme collectif apparent, ressemble bien effectivement à une peau de banane intentionnelle, savamment posée dans le passage. Mais par qui ? C'est la preuve que dans le cercle des personnes incriminées, il y a des agents doubles. Le photographe, est-on certain de son attachement au président MIM pour lui confier une telle mission ? Ceux qui ont préparé le document lu par Daniel Marie-Sainte, sont-ils prêts à protéger le président ? Le responsable de cabinet, et le chef de la communication sont-ils au niveau de leur mission ? Autant de questions qui devront trouver réponse.

Toutes ces explications nous ne les avons pas. Ce dont nous pouvons vous assurer, c'est que la garde rapprochée du Président Marie-Jeanne et son administration viennent de le mettre dans une belle merde : Une affaire de soupçon de liberté publique bafouée, extrêmement grave !

Nous y reviendrons dans le détail, contrairement au seul média dont nous observons pour l'instant qu'il n'a toujours pas dit mot, ou si peu à ce sujet !

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VACABONAGERIE
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