LA FACE CACHEE D’ALFRED MARIE-JEANNE


Rédigé le Mardi 9 Mars 2010 à 13:28 |

ENQUETE DE LA REDACTION. Si l’honnêteté du Président sortant pendant longtemps n’a pas été mis en cause, le contexte actuel met en avant un homme qui alimente des opérations dans lesquelles sa fille n’est pas très éloignée donc pas si honnête que ça, et surtout utilise le mensonge comme arme de destruction massive, tout en se battant pour diviser le Peuple Martiniquais


ATTENTION ne nous méprenons pas cet article bien que faisant actuellement le tour de la toile est hors contexte. Il date de 2010 et Rédigé le Mardi 9 Mars 2010 à 13:28 | Lu 1934 fois | 8 commentaire(s) Vouloir en faire un article actuel n'est pas sérieux d'autant que depuis quelques jours la ligne d'opinion de MAKAC LA est davantage à observer le silence de MR MARIE JEANNE. Il à même été indiqué que le PPM se faisait mal tout seul avec une communication désastreuse. IL CONVIENT DONC de considérer que cet article n'est pas actuel même si depuis deux jours il à connu un grand nombre de visites. Les réseaux sociaux ont cette particularité celle de regrouper des gens qui s'ennuient à la recherche de sensations fortes. Cordialement et bon dimanche

ALFRED MARIE-JEANNE FRAPPE DU SYNDROME DE PINOCCHIO

Alfred Marie-Jeanne est marqué par le syndrome de Pinocchio, c’est à dire un ensemble de signes cliniques et de symptômes qu’il présente lors de ses interventions, il devient tout rouge et il a le nez qui s’allonge et qui enfle. Observer le avec attention en Télé…
C'est ce syndrome de Pinocchio qui le dépeint comme un menteur et un comédien de talent. C’est vrai que pour le président sortant le mensonge n’est pas un péché mortel, et que par conséquent vérité et politique doivent faire bon ménage.
Maître dans le mensonge manipulateur et qui estime qu'il n'a pas à déterminer sa conduite ou ses dires sur ce qui est; il affirme, ce faisant, sa volonté de changer la réalité, d'aller au-delà. Par le mensonge, il tient un pari, qui tourne à la réussite ou à la catastrophe, d’autant que les médias propagent ces mensonges édifiants. Seul une presse indépendante peut rétablir la vérité des faits occultés. Pour que fonctionne la démocratie, les journalistes doivent faire leur métier et avoir le courage de demander à ceux qui insinuent de répéter, de confirmer ce qu'ils avancent dans leurs discours, car le verbe, n'est pas du vent. Mais notre Pinocchio créole terrorise la presse.

LES MENSONGES DE MARIE-JEANNE

Que dit un menteur délégué : « Alfred Marie-Jeanne a une rigueur dans la gestion des affaires publiques est reconnue par les milieux économiques. A ce titre, le Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales a établi un classement 2009 des Régions les mieux gérées de France. La Région Martinique est classée 3°/26 quant à l’investissement en équipement/habitant. Eh oui ! La Région Réunion classée 2nd se retrouve la Région la plus endettée de France quand celle de Martinique demeure la moins endettée (1ère/26 Régions) quant à la fiscalité, Marie-Jeanne n’a jamais augmenté les impôts en 12 ans et la Région Martinique est classée 6°/ 26. (Ces bons résultats sont obtenus durant l’année 2009 c’est-à-dire, en pleine crise financière internationale et malgré les conséquences de la révolte sociale de Février-Mars 2009). »

LA VERITE DES FAITS EST LA …

Alfred-Marie Jeanne est un menteur, Les finances régionales étaient parfaitement saines- car les deux premiers budgets de 1998 et 1999, ont désendetté massivement la région. 137 millions d’euros furent ainsi remboursés en deux ans. Il n’y avait pas de déficit régional ! En effet, comment une collectivité pourrait-elle rembourser en si peu de temps une somme aussi importante si elle n’avait pas une excellente situation financière ?

ALFRED MARIE-JEANNE A CASSE LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU PAYS

En réduisant l’investissement régional de 10%, il a cassé la dynamique de croissance existant à cette époque. Le taux de croissance de la Martinique, s’est effondré de 3,6% en 1998, à 0,7% dès 2000. Et comme pendant la même période, le taux de croissance de la Guadeloupe passait de 3,4% en 1998 à 4,9 % en 2000, l’île sœur dépassait la Martinique, en termes de PIB, pour la première fois de son histoire. A ce jour, la situation n’a pas changé. Alors qu’en 1998, le PIB de la Martinique était de 5 milliards d’euros et celui de la Guadeloupe de 4,8 milliards. En 2008, le PIB Guadeloupéen avait atteint 7,8 milliards d’euros et celui de la Martinique 7,6 milliards!
Politique clientéliste

ALFRED MARIE-JEANNE A OUVERT UNE BOUTIQUE REGIONALE

La démarche est simple : Pas d’activité, donc peuple en souffrance… et le sauveur est là. A cet effet, il créa dès 1999, une ligne spéciale d’« aide sociale» au sein du budget du Conseil Régional, une institution dont la mission à l’origine est pourtant d’impulser le développement économique. Ainsi peut-on constater que le cumul dépenses réalisées en fonctionnement et investissement sur la ligne budgétaire « santé et action sociale » sont passées de 13,2 millions d’euros en 2006 à 26,5millions d’euros en 2007, année précédent les élections municipales pour retomber à 12,9 millions en 2008.
A quoi à bien pu servir cet accroissement brutal des aides sociales si ce n’est à acheter la conscience d’électeur ? Sur le terrain, on a vu la méthode à l’œuvre dans les communes de Sainte Luce, Rivière-Salée, Trois-Îlets, Saint-Esprit.

Dans les permanences rutilantes où était installé le candidat du MIM, les électeurs pouvaient remettre leurs demandes d’aide au candidat qui s’engageait à les acheminer aux services de la région. A l’approche du scrutin, ils étaient informés par le candidat lui-même, personnellement, des sommes qui leur avaient été attribuées. Et c’est une question posée en plénière par notre regrettée Christiane Dorléans, concernant cette opération clientéliste qui déclencha la colère hystérique du sortant, dont l’image du visage grimaçant, les lèvres tremblantes, est restée à ce jour dans toutes les mémoires.
C’est ça le vrai visage de ne notre Pinocchio créole.

Au cours de ses deux mandatures, il mit la Région sous anesthésie générale, en pratiquant une politique basée sur les principes d’un archaïsme inouï: ne pas emprunter, et donc, maintenir l’investissement régional au niveau le plus bas ; refuser de travailler dans un esprit coopératif avec l’Etat ; n’accompagner les projets d’autres collectivités qu’en échange d’une contrepartie politique (tel que le vote à main levée en faveur de l’article 74 !) ; intimider par la menace tous ceux qui osent critiquer sa politique et proposer une alternative. Et de surcroit, tout en dénonçant à cris d’orfraie ce qu’il appelle l’assistanat, il n’hésita pas à acheter la conscience des électeurs grâce à l’aide aux associations, à l’organisation de fêtes et de jeux fastueux, et à l’aide sociale individuelle aux personnes.

LE MACOUTISME REGIONALE EN MARCHE

Les colères de notre Pinocchio créole dépasse les frontières du pays Martinique. A l’instar de ces dictateurs tropicaux dont l’histoire de la Caraïbe regorge d’exemples -Trujillo en République Dominicaine, Batista à Cuba, Duvalier en Haïti ou Eric Gairy à la Grenade- le faux-chabin aux yeux bleus brilé zié neg ne conçoit la gouvernance que centralisée, personnalisée, despotique.
Toute décision ne peut être prise que par lui et selon son bon vouloir. Toute relation ne peut-être que de domination de sa part et de soumission pour les autres. Les idées de collaboration, de coopération, de délégation de responsabilité… ne font pas partie de son univers mental, et tout seul les yeux fermés Pinocchio a investit des sommes importantes dans l’intérêt de son gendre au nom de la coopération.

AU NOM DU PERE, DE LA FILLE ET DU BEAUFILS …

La nouvelle religion régionale a une prière commençant par le signe : au nom du père, de la fille et du beau fils.
Notre père qui est au Palais de Cluny que ton nom soit sanctifié, que ton règne se poursuive, que ta volonté soit faite à Rivière-Pilote…donnes nous notre manne pour construire au nom de la coopération de belles écoles pour nos frères Dominicais et Grenadiens .Amen.
Cette prière récitée permettait de faire sortir de notre Martinique des sommes importantes : des millions d’euros qui auraient été fort utile en Martinique.

LA POLITIQUE DU : PAS DE DETTES MWEN CONTENT …

Pinocchio devient Harpagon, oubliant que les finances régionales appartiennent au Peuple. A tout bout de parole c’est le lajen mwen !!!
Et pourtant notre faux chabin au yeux bleus brilé zié neg , n’a pas compris que personne ne peut tout savoir, tout décider, ni tout faire, cette conception archaïque de la gouvernance se traduit par une incapacité à réaliser le moindre projet d’envergure. Une incapacité même d’utiliser de manière complète et satisfaisante les crédits mis à la disposition de la région.
Loin de constituer la preuve d’une bonne gestion, les excédents budgétaires exhibés par le sortant de sont que l’expression des conséquences négatives d’une politique faite d’autoritarisme, de clientélisme et de démagogie. Les excédents budgétaires générés par cette politique ont été de plus en plus importants : 20 millions d’euros en 2000, 55 millions en 2002, 67 millions en 2007, 28 millions en 2008.

Ce qui correspond à une stérilisation sans précédent des moyens financiers des contribuables martiniquais et à la mise à la disposition de l’État, que par ailleurs il exècre, d’une abondante trésorerie dont ce dernier fait ses choux gras. D’autre part, elle s’est traduite par une diminution régulière de la part des dépenses d’investissement par rapport au fonctionnement, dans le budget régional: de 63,3% en 1999, elle est passée à 59,6% en 2002, et 49% en 2006.

En 2008, l’investissement régional n’est plus que de 46,5 %, ce qui confère à la Martinique la sombre distinction d’être parmi les régions d’Outre-mer, la seule dont les dépenses de fonctionnement sont supérieures à celles d’investissement. En 2008, à la Guadeloupe, les dépenses d’investissement représentaient 53,4% du budget et à la Réunion 68,4%.

EPI CHABEN SE LA FET LA KI BEL

Parmi les dépenses de fonctionnement, celles consacrées aux « Fêtes et Cérémonies » passaient de 100 000 à 1 438 811,49 € entre 1998 et 2008. Une augmentation de 1400 % en dix ans. Panem et circenses, du pain et des jeux, telle est la devise du maître de plateau Roy!
A la même date,exprimées par tête d’habitant, les dépenses d’équipement brut s’élevaient à 207 € à la Martinique tandis qu’en Guadeloupe elles étaient de 249 € et à la Réunion de 503€.
Mais sur le période 2005-2008, les dépenses de fonctionnement par tête d’habitant de la région Martinique s’accroissaient de 25%. Et, cerise sur le gâteau, parmi les dépenses de fonctionnement, celles consacrées aux « Fêtes et Cérémonies » passaient de 100 000 à 1 438 811,49 € entre 1998 et 2008. Une augmentation de 1400 % en dix ans. Panem et circenses, du pain et des jeux, telle est la devise du maître de plateau Roy!

En tout cas point n’est besoin d’être grand économiste pour savoir que seul l’investissement public, financer par l’emprunt, permet de relancer l’activité économique et que ce faisant, il accroît les recettes fiscales, fournissant ainsi les moyens nécessaires pour rembourser l’emprunt.

EN GUADELOUPE ET EN GUYANE

Les présidents des conseils régionaux de la Guadeloupe et de la Réunion l’ont compris depuis longtemps. En 2008, alors qu’à la Martinique, le remboursement de la dette était égal à 0,0 € il était de 24,8 millions en Guadeloupe et 23,5 millions à la Réunion. Mais ces deux régions s’en acquittaient sans difficulté puisque la Guadeloupe dégageait une épargne nette de 63 millions € après acquittement de sa dette, et la Réunion, 168 millions, contre 71 millions pour la Martinique.


POLITIQUE
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