LA MARTINIQUE SOUS LE JOUG DES BÉKÉS: Pourquoi cette vidéo est elle remise en service?


Rédigé le Mardi 24 Juin 2014 à 17:55 |
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le texte qui accompagne cette vidéo rédigé par Afrique afro


LA MARTINIQUE SOUS LE JOUG DES BÉKÉS

Ce reportage réalisé en 2009 a été interdit en France car il révèle des vérités choc, susceptibles de susciter l'indignation et la colère au sein de la communauté Afro- Antillaise.

Bon nombre d'entre nous croient en cette chimère qui voudrait que l'esclavage eût été aboli.
Mais dès lors que l'on dresse le bilan de la société actuelle en comparaison à celle de nos pères, nous constatons que dans le fond rien a changé et que finalement les mêmes mécanismes d'exploitations du peuple Noire tendent à se perpétuer sous des formes bien plus sournoises: ce sont toujours ces mêmes blancs minoritaires qui imposent leur domination à la majorité Nègre en s'accaparant goulûment la quasi-totalité des terres Antillaises et ce sont toujours ces mêmes Noirs, cette main d’œuvre bon marché qui moyennant un salaire dérisoire se fait injustement exploiter par ces maîtres. Par ailleurs cette descendance héritière des colons esclavagistes que l'on nomme «béké», laquelle possède plus de la moitié de la grande distribution, du secteur agro-alimentaire est parvenue à appauvrir et créer une dépendance au sein des populations Noire, ceci par le diktat des prix exorbitants qu'elle applique principalement sur les denrées alimentaires, notamment sur les produits de premières nécessités.

Il faut savoir que ces minorités blanches sont rongées par la nostalgie du temps des colonies qu'elles tentent de conserver à travers des comportements calqués sur l'attitude condescendance de leur aïeux, laquelle consiste à nier toute part d'humanité aux populations Noires et Métissés en les exploitant, en les appauvrissant économiquement de façon à mieux les mépriser.

Ces békés constitués en lobby ne représentent qu'un infime pourcentage de la population Martiniquaise, moins d'1%, cependant ceux-ci détiennent une part considérable des terres agricoles et contrôle la quasi-totalité de l'économie soit plus de 20% du produit intérieur Brut du pays, à l'instar des Afrikaners, ces descendants de colons blancs Européens d’Afrique du Sud qui bien qu'ils n'aient de pouvoir politique, tiennent les règnes du pays grâce à leur pouvoir économique.
Il est à noter la connivence malsaine qui règne entre ces békés et les politiques de la métropole Française; c'est cette bonne entente qui explique le succès florissant de leurs business malgré le spectre de l'Affaire chlordécone, un pesticide interdit en France en raison des dégâts collatéraux qu'il a causés sur la santé des populations métropolitaines et Antillaises.

Mais cette interdiction n'entre plus en vigueur dès lors qu'il s'agit de ruiner, de sacrifier la santé des populations Noire de la Martinique au profit de la main mise des békés sur l'économie du pays.
Réveiller les démons du temps des colonies, c'est en sens que s'est instauré cette entente malsaine entre les békés et les politiques Françaises.

Car cette communauté qui vie en vase clos n'entend pas se mélanger aux Martiniquais Noires et Métisses, qu'elle considère comme une souillure pour la race béké. D'ailleurs lorsqu'un béké se risque au métissage il en paye le prix fort et se voit excommunié de cette famille, le but étant de préserver la pureté de la race béké à l'instar d'Hitler qui voulait préserver la race arienne.

Compte tenu de cette âpre réalité, il est consternant de voir comment certains Antillais aiment clamer haut et fort leur appartenance et leur amour à une patrie (la France) qui n'éprouve que du mépris à leur égard.
Ce sont ceux-là même qui bien qu'étant Noire de peau se revendiquent systématiquement d'ascendance béké, Indienne ou Gauloise afin de ne pas être assimilés à l' Afrique, leur matrice originelle, ceci avec la ferme intention que leur interlocuteur puisse subitement détourner le regard de leur Africanité apparente qu'ils considèrent comme une tare.

A ceux-là nous répondons que le métissage ne devrait pas être un prétexte, un passeport pour se renier, pour se détacher de ses origines qui pour la quasi-totalité des Antillais_ n'ayons pas peur de le dire _ demeure avant tout Africaine.
Prenons exemple sur les Brésiliens et les Cubains, ces peuples majoritairement métissés, bien plus métissés que les Antillais se considèrent et revendiquent avant tout leurs origines Négro-Africaines, et ce sont ses racines Africaines qu'ils font primer sur leur métissages qui leur ont permis de conserver coûte que coûte les us et coutumes de leur aïeux, notamment pour ce qui est de la spiritualité et des différents rites Africains.

A cette minorité Antillaise qui renie honteusement ses racines Africaines, au profit de «ses racines Indiennes» nous portons à leur mémoire un fait essentiel qu'ils semblent ignorer. Le fait est que leurs ancêtres Africains déportés dans les caraïbes, grâce à leur force mentale, physique et spirituelle se sont montrés bien plus résistant face à l'adversité, face à la férocité blanche, face à ce crime de tous les temps qui n'est autre que l'esclavage, comparé aux populations Indiennes qui ont succombées à la barbarie des colons, ce qui explique indéniablement le fait que ce peuple soit en voie d'extinction.
Ce fait capital que certains Antillais semblent ignorer d'autres tels que les Brésiliens l'ont très bien compris et en tirent une fierté: la fierté de se savoir issus d'un peuple qui malgré l'esclavage, les déportations, les sévices et immondices en tout genre se relève et demeure plus fier que jamais.

Nous espérons foncièrement que ce reportage puisse faire prendre conscience à la communauté Négro Africaine des réalités auxquelles elle doit faire face mais aussi de sa part de responsabilité compte tenu de cette réalité, et la responsabilité énorme de l'homme Noir face à son propre malheur est qu'il refuse avant tout de voir cette réalité et d'agir en conséquent, sa part de responsabilité capital dans cette histoire est qu'à l'heure où toutes les nations s'élèvent pour défendre ardemment leurs intérêts respectifs, l'homme Noir continue d'entretenir son esprit candide qui altère sa vision du monde au point qu'il en devient borgne.

L'homme Noir se bercer d'illusions, et continue à croire en ce fantasme qui voudrait que l'humanité indivisible et fraternelle ne fasse plus qu'une.

L'homme Noir continue de croire à ce conte de fée qui prône l'amour éternel et la solidarité interraciale entre les peuples.

L'homme Noir refuse d'entendre que tout ceci n’est que des théories préconçues visant à affaiblir et endormir les peuples les plus crédules, afin d’en faire des proies faciles, des appâts de premières qualités destinés à remplir le ventre des prédateurs insatiables.

L'homme Noir refuse de voir cette réalité qui nous enseigne que ce monde est une vaste jungle où nous devons manger avant de nous faire manger, le cas échéant nous préserver de nos prédateurs.

L'homme Noir refuse de voir ce monde où chaque peuple doit avant tout œuvrer pour sa propre communauté, sa propre famille et qu'une fois celle-ci à l’abri du besoin, une fois en sécurité ce n'est qu'à ce moment qu'il lui est permit de manifester de l'altruisme et de la compassion envers les autres.

Nous affirmons ceci et nous en sommes convaincus que l'homme Noir une fois conscient, une fois imprégné de cette réalité, cessera d'être pris pour le bouc émissaire, la victime éternelle, le paillasson de ce monde impitoyable.

AFRIQUE AFRO


SOCIETE
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