La goutte de stress qui risque de faire déborder les jerricans.


Rédigé le Vendredi 27 Décembre 2013 à 12:34 |
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« Un jerrican est un bidon pour carburant. Inventé par les Allemands, il fut mis en service en grand nombre dans les unités mécanisées de la Wehrmacht avant la Seconde Guerre mondiale et assez rapidement copié et adopté par tous les autres pays belligérants. Son nom est une francisation du surnom que lui avaient donné les soldats britanniques, « jerrycan », soit littéralement « bidon fritz ». Le mot « jerrican » désigne désormais toute nourrice à carburant, le plus souvent en plastique ». Telle est la définition que vous retrouverez sur Wikipédia.


Chez nous nous disons communément un bidon. D’où l’expression : ne me prends pas pour un bidon. C’est-à-dire un machin dans lequel on peut mettre n’importe quoi.

Les plus grands utilisateurs de bidons sont les agriculteurs, les pécheurs, les terrassiers et toutes ces petites professionnels qui charroient de l’essence toute la journée pour mettre dans leurs tracteurs les 40, 50, 60, euros de gas-oil le plus souvent du détaxé qu’il achète avec peine et par obligation.

La trêve des confiseurs est un moment unique .un instant de paix avant la tempête. Moment durant lequel on se lâche les cheveux, on explose son compte en banque. C’est un moment de « lâcher prise ». L’apogée de cette période c’est le 31 décembre. Caviar, coiffeur, restaurant, messe, réveillon tout y passe.

Et voici que ces gars-là veulent nous gâcher notre 31. Après une telle année de galères et troubles. Tout ce qui était prévu risque de tomber à l’eau à cause de la grève d’essence. C’est nul. Nul pour nous, nul pour l’image des gérants, nul pour l’économie, nul pour le mouvement, nul pour LUREL.

Mais c’est sans doute l’heure de se poser les vraies questions. Pouvons-nous continué pour les 200 emplois de la SARA et le seul intérêt des pétroliers à purger le peuple ? Si en France hexagonale on ferme les raffineries non rentables qu’est ce qui empêche de fermer celle des Antilles farcie d’avantages coloniaux insoupçonnés. A sainte Lucie pourtant indépendante il n’y a pas de raffinerie. L’économie de comptoir persiste parce qu’il y a des forces qui maintiennent les privilèges et ce n’est pas le 1 janvier 2014 que cela va changer.

Cette grève est nulle elle n’est qu’un soubresaut du génocide économique auquel assistent impuissants les macaques que nous sommes.


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