Les Maquaqueries du #béké Emmanuel de Reynal aux services de sa logique corporatiste


Rédigé le Mardi 11 Février 2014 à 06:28 |
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Emmanuel de Reynal est Président de l’association "Contact-Entreprises". C’est un dirigeant reconnu par ses paires et un bon professionnel de la communication. Il connait le poids des mots, leur impact et les réactions qu’ils suscitent. Dans son communiqué relatif à la grève des stations-services il fout une volée de bois vert aux uns et aux autres respectivement l’état et les gérants


Ce qui est curieux c’est de constater comment certains médias diffusent cette information corporatiste, sans aucune annotation

C’est son droit et il a raison d’utiliser cette possibilité. Surtout s’il défend les propres intérêts de la corporation qu’il représente. C’est cela la démocratie.
Ce qui est curieux c’est de constater comment certains médias diffusent cette information corporatiste, sans aucune annotations, observations remarques ou rappels. C’est normal ils sont tenu à la neutralité. C’est la même attitude que tiennent certains sites internet qui veulent se donner une image de rédaction. Il se comporte en site d’information en harmonie avec les journalistes des grandes rédactions. C’est aussi leur droit

MAKAC LA n’est pas un site d’information ce n’est même pas un site d’opinion. MAKAC LA EST UN BLOGG qui donne une opinion. Souvent différente notre analyse s'appuie sur un vécu et une expérience diversifiée des réussites des échecs, des injustices, des duperie et de turpitude propre. MAKAK LA s’interroge, recherche les travers, les incohérences entre dire et action, et hurle chaque fois que l’on tente de lui faire croire qu’il n’y a aucune différence entre un Bassignac et une Mangue Julie. Nous aussi c’est notre droit

Emmanuel de Reynal est lui un béké. Comment peut-il avoir oublié que ses oncles ont organisé la prise du tarmac de l’aéroport du LAMENTIN ( nous sommes même dans la période anniversaire ) . Pour sauver la banane ses oncles et cousins et peut être lui-même avec son agence de pub de l’époque (si ce n’est pas lui c’est un autre jeune béké communiquant) ont arrêté la continuité territoriale en bloquant l’atterrissage de tous les avions quel qu’en soit leur provenance. En Martiniquais nègres et béké dans une union sacrée ont bloqué leur pays pour dire qui si ici ils ne pouvaient pas vivre de la banane que personne ne rentrerait en Martinique. On n’avait jamais vu ça !



aussi fragiles. Jamais les dépôts de bilan n’ont été aussi nombreux. Jamais le chômage n’a été aussi massif» Pensant ainsi tromper tout le monde

Semblant oublier son passé si proche il profite, par stratégie sans doute, pour lapider les élus des collectivités territoriales en empruntant le discours martelé par des patriotes du MIM pour affirmer que le pays va plus mal. Voilà ce qu’il dit : « Jamais les entreprises de Martinique n’ont été aussi fragiles. Jamais les dépôts de bilan n’ont été aussi nombreux. Jamais le chômage n’a été aussi massif»

Pensant ainsi tromper tout le monde il prend comme prétexte la tribut de plus en plus importante des outsiders (les gens qui sans emploi tombent tels des fruits à pain doux) pour demander plus d’avantage pour les entreprises pour le soit disant profit des laissés pour compte.

Oui Emmanuel de Reynal vous n’avez pas totalement tort. Il faut permettre aux entreprises de se gagner plus. Mais Emmanuel de Reynal ne nous faite pas croire que vous allez résoudre le problème de l’emploi même avec votre meilleure bonne volonté. Ne mentez pas. Ne nous mentez pas. Ne vous mentez pas.

Ce n’est pas de 5000 emplois qu’il faut ni même de 10000 pas même 30 000 mais 45 000 à créer pour mettre la Martinique au même niveau que la France. Cet objectif est impossible à atteindre. Et ce n’est pas à vous de le faire.
Nous sommes déjà au plein emploi de notre modèle économique. Le marché de l’emploi est globalement stable. Car bien des chefs d’entreprise sont incapables de payer les indemnités du licenciement du personnel à renvoyer pour rendre leur affaire profitable.

Aller donc vous occuper de votre entreprise pour sauver ce qu’il en reste et devenez le prochain Bernard HAYOT.

Ce n’est pas non plus aux élus locaux de résoudre ce problème. Comme vous ils se trompent ils nous trompent en nous faisant croire qu’ils y peuvent quelque chose. Ecoutez venir la tarte sur les 5000 emplois.

C’est à l’état et à lui seul de prendre ses responsabilités étant principalement coupable et responsable pour avoir maintenu, dans une situation de pauvreté nos populations. L’esclavage, la trop longue attente pour le gommage des inégalités sociales, le maintien d’une économie captive principalement aux mains de vos parents amis et alliés, et les nouvelles pompes suceuses de type Orange , Digicel, Total Exxon, Air France ainsi que tous le secteur de la grande distribution dans sa grande diversité sont en série, branchées et désamorcent tout espoir de développement durable de la Martinique.
Non, contrairement à ce que vous dites la Martinique va bien. Elle consomme à votre profit principalement. Elle assume son rôle consumériste. La Martinique va bien elle est seulement malade d’un mal incurable.


Alors que faire ? Y a-t-il un espoir

Retournez dans votre entreprise faite de la politique économique.
Demandez aux élus d’aménager convenablement ce territoire, de payer dans les délais les entreprises, de sortir à des prix convenables les marchés publiques. Aidons avec le sponsoring le monde associatif vers la route des emplois solidaires, préparons le défi de l’hébergement et du vieillissement de la population.

Regardez dans quel état se trouve de l’AFPA, la laideur des entrées de ville, la dégradation du parc immobilier. Commençons par être heureux nous, pour rendre heureux nos visiteurs autres source d’opportunité pour ce pays.
Prenons chacun nos responsabilités et ne jouons pas au Zorro quand la guerre est finie. Vous ne trompez personne. Cessez ces macaqueries. Un centime est un centime la lutte contre la vie chère est un vrai enjeu combien même qu’il soit à vos dépens

(Macaquerie attitude des hommes à transcender leur statue d’homme pour emprunter le comportement social des macaques, en élaborant des stratégies, dans le but d’obtenir pour eux seul un avantage ou une chose voulue entre deux macaques ou deux groupes de macaques de la même tribut.

Voici le communiqué
La fermeture des stations-service et ses conséquences désastreuses pour l’économie martiniquaise sont le fruit d’une double irresponsabilité :

1- l’irresponsabilité du gouvernement :

Etait-il si urgent, au moment où la Martinique s’enfonce dans une crise sans précédent, d’allumer un tel feu en prenant le risque énorme de déstabiliser toute une filière économique ? Une filière qui, malgré ses imperfections, nous garantit aujourd’hui un prix du carburant moins cher que dans l’hexagone, des milliers d’emplois dans les stations, et la présence sur notre sol d’un fleuron industriel, la Sara. Tout ça pour espérer gagner... un centime par litre !

En s’attaquant ainsi à la filière carburant, le gouvernement s’est détourné de la priorité la plus urgente, celle qui doit nous mobiliser tous, 24h sur 24 : le redressement des entreprises martiniquaises et l’emploi.

Jamais les entreprises de Martinique n’ont été aussi fragiles. Jamais les dépôts de bilan n’ont été aussi nombreux. Jamais le chômage n’a été aussi massif : le quart de notre population est touché, près de 60% des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi. Le chômage de longue durée s’installe et les dégâts humains sont immenses.
En Martinique, c’est bien la lutte pour l’emploi qui doit être la toute première priorité, tout comme cela a été annoncé dans l’hexagone. Mais curieusement, ce qui est valable pour la France continentale ne semble pas l’être pour nous. Pourtant la problématique de l’emploi est beaucoup plus lourde ici qu’à Paris, Marseille, Lyon ou Bordeaux...

Dans ce conflit, la lutte pour l’emploi s’est donc effacée derrière la lutte contre la vie chère, slogan qui a autorisé bien des dérives populistes, et pour le moins irresponsables.

Il est temps de remettre les choses à l’endroit et de revenir sur Jamais les entreprises de Martinique n’ont été aussi fragiles. Jamais les dépôts de bilan n’ont été aussi nombreux. Jamais le chômage n’a été aussi massif : en redonnant aux entreprises les marges de manœuvre qu’elles ont perdues.

Mais cette première irresponsabilité s’accompagne hélas d’une seconde, celle des acteurs de la filière carburant.

2- l’irresponsabilité de la filière carburant :

Quelles que soient les raisons qu’ils invoquent, les acteurs de la filière – chefs d’entreprises de surcroit – ont fait preuve d’une grande irresponsabilité en asphyxiant d’avantage toute l’économie martiniquaise.

En s’autorisant ce type d’actions, ils pratiquent une politique de la terre brulée totalement inacceptable. Ils portent directement un coup très dur aux différents secteurs économiques de la Martinique dont ils connaissent parfaitement les immenses difficultés.

Il est temps qu’un principe très simple prévale lors des conflits sociaux en Martinique : Aucun secteur ne peut s’arroger le droit de prendre en otage l’ensemble de l’économie de la Martinique pour défendre ses intérêts. Et ceci, nous le répétons quelle que soit la justesse de ses revendications. Il y a là une ligne rouge qui ne doit jamais être franchie.

Faut-il insister sur l’état de désespérance dans lequel se trouvent les acteurs du tourisme, eux qui se battent depuis quatre ans pour redresser l’image extérieure de la Martinique redevenue aujourd’hui la « strike island » ? Doit-on évoquer les conséquences d’un tel conflit pour nos industries dont les dirigeants et les salariés se battent pour défendre nos « PIL » ? Ou pour nos commerçants qui voient leurs espaces désertés...

La réalité c’est que les très grandes difficultés de la majeure partie des chefs d’entreprises de ce pays seront encore accrues par la réaction disproportionnée des acteurs de la filière carburant. Et il est à craindre une nouvelle fois que l’on constate dans quelques semaines une accélération de la mortalité de nos entreprises qui ne pourront pas résister à ce nouveau choc, et ceci dans la plus grande indifférence collective.

Nous en appelons donc à un recentrage général des énergies sur la véritable bataille centrale que nous devons mener tous ensemble, celle de l’emploi, plus particulièrement celui des jeunes qui est si crucial pour l’avenir de notre pays. Et cette bataille de l’emploi ne peut passer que par celle de l’entreprise.




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