Macron promet que "la République n'effacera aucun nom de son histoire" A qui s'adressait-il ?

Socièté- Statue- Activisme


Rédigé le Dimanche 14 Juin 2020 à 21:00 |
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En Martinique personne n'a demandé au Président l'autorisation de déboulonner les statues. Les activistes s'en chargent eux-mêmes , pour eux et pour lui malgré lui ! La question sera de savoir qui va reconstruire, ou boulonner de nouveau des statues qui ont été décrochées, cassées et détruites !


Autrement dit si le président en France entend garder le prestige colonial de la France, rien n'empêche à tous ceux qui considèrent le contraire de mener les actions politiques qui consistent à faire avancer l'histoire.

Que Victor Schoelcher par exemple soit aussi présent, dans tous les territoires c'est forcément qu'il a existé à un moment de l'histoire , une construction intellectuelle qui a consisté à ériger ces statues. La volonté à l'époque était de faire valoir que l'abolition de l'esclavage était le résultat principal de l'action d'un abolitionniste nommé Schoelcher.

Donc si aujourd'hui une autre construction intellectuelle consiste a ériger un autre discours politique, rien n'empêche aux personnes au pouvoir, d'agir en ce sens en toute légalité. L'exemple est celui de la commune de Rivière-Pilote où le maire a déconstruit en toute légalité les symboles en place . Ce dernier a parallèlement pris des dispositions pour créer de nouveaux symboles en donnant comme nom aux rues , des héros de l'imaginaire culturel patriotique qui le motivaient !
Qui par exemple pourrait empêcher le maire du François, d’ériger une statue à l'effigie de Dédé Saint-Prix. Il a préféré faire une place des fêtes ! Ceci sans que légalement cela puisse lui être reproché...

Donc quand le président dit qu'aucune statue ne sera déboulonnée, il s'avance un peu ou du moins il donne des indications sur la route qu'il entend emprunter. En France de chez la France ce message se justifie. En Martinique où des élus martiniquais se disent de gauche, un tel propos doit questionner. Ce discours montre bien que le président n'entend pas entendre les élus martiniquais. Il veut décentraliser pour donner plus de responsabilité, mais n’entend pas laisser à leur entendement la liberté de leur libre pensée !


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