NICOLAS SARKOZY NOUVEAU PERE LABAT AUX ISLES DE L’AMERIQUE.


Rédigé le Vendredi 5 Février 2010 à 11:57 |

Rédaction du Naïf: Sarko est Hongrois,pas Huns,mais natio hungarica. C'est déjà pas mal.
Les intégristes de la départementalisation pourront lui dire : Nous sommes français avant vous. Mais la colonisation à sa logique et Nicolas Sarkozy est plus près de D'Esnanbuc et du Père Labat que de l'Esclave Romain.Une fois de plus l'hommr venu du froid est maître du jeu .


C’est le 29 janvier 1694, que ce missionnaire dominicain débarque en Martinique. Il rejoint ses pères à la paroisse de Macouba, où il travaille pendant deux ans à développer la paroisse et construit de nombreux édifices. En 1696, il voyage en Guadeloupe et en Dominique puis est nommé procureur syndic des îles d'Amérique à son retour en Martinique.Le père Labat a décrit de nombreux aspects de la société caribéenne dont l'esclavage.

Il était lui-même un fervent défenseur de l'esclavage et possédait des esclaves. Il a inclus dans ces récits en 1698, ses impressions en observant les esclaves martiniquais et leurs passions pour la danse. Il est également le témoin privilégié d'un autre aspect de cette société, la flibuste, pour laquelle ses écrits sont des sources primaires d'une grande importance.

Il a fondé l'exploitation sucrière de Fonds-Saint-Jacques à Sainte-Marie en Martinique, et fondé la paroisse du François. Il a développé et modernisé l'industrie de la canne à sucre.Il a fortifié et préparé la défense de la Guadeloupe puis pris part au combat lors de l'attaque britannique de l'île en 1704.

Il a été nommé vice-préfet apostolique la même année.Il aurait élaboré aux Antilles, pour soigner une fièvre, une eau de vie (guildive sucrée) qui suite à quelques évolutions est aujourd'hui devenue le rhum Aujourd'hui encore, en créole martiniquais le terme pèrlaba qualifie un esprit malin.

Le 17 février 2010 revoilà,le Sarkozy dans son domaine colonial pour la deuxième fois. Avant ce deuxième contact, le président Nicolas Sarkozy devrait se rendre le 17 février à Port-au-Prince, la capitale haïtienne ravagée le 12 janvier par un séisme. Un bon souvenir pour la France qui a vu son armée napoléonienne battue par les esclaves cette terre Ayitienne.

Pour faire le grand monsieur comme Barack Obama il engage la France pour la reconstruction du pays. C'est vrai que ,la France a déployé dans les heures qui ont suivi la catastrophe plusieurs centaines de sauveteurs de la Sécurité civile, ainsi que des hélicoptères et un bâtiment de la Marine nationale parti de la base navale de Fort-de-France.

Après cet arrêt de quelques heures en Haïti, Nicolas Sarkozy devrait mettre le cap le 17 au soir sur la Martinique puis se rendre le lendemain en Guyane, deux départements qui se sont prononcés le mois dernier par référendum contre une plus grande autonomie puis pour la mise en place d'une collectivité unique regroupant département et région.

Un peu plus de trois siècle plus tard ,par un Hongrois,de première génération la colonisation continue.




POLITIQUE
Dans la même rubrique :