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Non, Emmanuel de Reynal, l’économie de la Martinique n'est pas à la traîne…

L'économie de la Martinique s’effondre de désespérance ! Par Victor Monlouis Bonnaire


Rédigé le Jeudi 23 Mai 2019 à 12:55 |
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Voici selon nous ce qui pose problème :

Outre l’effondrement des valeurs, ce qui cause problème en Martinique, c'est la question des postures. Rappelons-nous le cirque fait par le MIM à l'époque ,sur la collaboration entre Camille Darsières et les Békés. Au moment où le monde économique avait besoin des institutions locales, être en relation avec les acteurs de l'économie, c'est à dire les békés était un crime. Darsières a été traité d'hommes des békés

Au yeux de beaucoup d'activistes c'est encore le cas, et quand ils ne peuvent pas empêcher, ils bloquent ! Gréviste c'est effectivement un métier en vogue en Martinique, qui apporte la satisfaction de gripper un système. Or ce qu'il faut à notre économie martiniquaise, c'est avant tout de la fluidité : transport, port, logistique, banques.
Selon tous les scientifiques, toutes ces postures de rébellion sont des relents de l'esclavagisme ou pour les sociologues le résultat d'une société inégalitaire.

Autre point, c'est la gestion sans partage du territoire et des moyens.

Dans le seul cas de l'activité économique, et plus particulièrement de la publicité qui est un secteur que connait bien De Reynal, qu'on nous dise comment les 65 millions de potentiel du secteur sont gérés. Plus précisément, parmi les 50 groupes privés qui constituent le haut du pavé de l'économie martiniquaise, combien de ces entreprises békés ont confié la gestion de leur publicité à une agence non béké ?

Donc Manu ( je crois que c'est la première fois que je m'autorise cette familiarité) plus grave que tu ne le crois, c'est avant tout la désespérance dans ce pays, qui entraîne l’effondrement des engagements et donc de l'économie de la Martinique, par conséquent à terme, le bien-être des békés.
Nous pourrions avec un peu plus de temps montrer les autres mille aberrations du système.

La mise en jachère de milliers d'hectares cultivables appartenant majoritairement et proportionnellement à des békés, mais aussi à des nègres est équivoque. Certes tout ne peut être de la seule faute des uns et pas des autres, mais quand le premier cercle est si puissant, c'est tous les autres cercles qui sont impactés par les conséquences de politiques personnelles de sauvegarde de certains groupes.

Par conséquent si nous relayons ton billet, c'est bien pour entretenir et alimenter l'échange fructueux auquel tu appelles, mais cette fois nous nous devons d'éclairer cette discussion de notre vision différenciée et moins stigmatisante des seules collectivités locales, dirigées sans aucun béké. Nous profitons aussi pour rappeler que ceux, autres consommateurs, qui ne sont considérés qu'à ce seul titre espèrent de plus en plus devenir des acteurs de premier plan.

Ceci n'est concevable que dans une société capable de faire bouger ses lignes, ce à quoi je ne sais si toi et moi pouvons y parvenir, en dehors des wouélélés symboliques, de musée, centre d'art et d'exposition, au parfum de rhum, d’accras et de boudins ou encore de congrès !

Pour ceux qui veulent découvrir le texte d'Emmanuel de Reynal tourner la page en cliquant sur page suivante !

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