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Pétition / Demande de prise en charge financière par l'Etat français, du test chlordecone;

Pour les personnes exposées au poison par / Collectif ZÉRO CHLORDÉCONE OBJECTIF ZÉRO POISON


Rédigé le Lundi 14 Octobre 2019 à 10:15 |
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Collectif citoyens ZÉRO CHLORDÉCONE ZÉRO POISON a lancé cette pétition adressée à Jean-Philippe Nilor (Député Martiniquais, 3ème Vice-Président Assemblée Collectivité Territoriale de Martinique) et à 3 autres


Messieurs les Préfets représentants de l'Etat français sur le territoire de la Martinique et de la Guadeloupe de la part du : Collectif ZÉRO CHLORDÉCONE OBJECTIF ZÉRO POISON

Objet : Demande de prise en charge financière par l'Etat français, du test pour les personnes exposées au poison chlordecone qui réclament légitimement de le faire.


i[Messieurs les Préfets,


Nous avons l'honneur de vous soumettre des faits suivants sur les trois dernières décennies qui ont eu lieu en MARTINIQUE et en GUADELOUPE où nous vivons et avons toujours vécu, comme nos parents et arrières grands parents depuis des générations depuis le temps des déportations d’Africains vers des habitations esclavagistes bien avant 1848.

En matière d'infraction par empoisonnement, la législation française ouvre un droit absolu à ceux qui sont considérés comme humain et donc citoyen et qui s’estiment victimes ou potentiellement risquent de se trouver victimes de ce crime par empoisonnement même si ces victimes ne meurent pas toutes.
Le seul fait de l'empoisonnement et du risque ou très forte probabilité de l’être caractérise le crime.
Nous considérons alors que nous sommes pour l’heure et à notre connaissance potentiellement victimes directement ou indirectement d'un empoisonnement en Martinique et en Guadeloupe à cause de l'introduction de produits pesticides contenant la molécule Chlordécone à notre insu dans notre environnement global, dans les sols, les eaux, la mer, la chaîne alimentaire, bref dans la nature, et donc de ce fait est dans notre organisme par l'intrusion matérielle effective de la substance "C10 CL10 O" portant atteinte à notre intégrité physique, morale et mentale.
Chaque Martiniquais et chaque Guadeloupéen a perdu des proches, amis et parents atteints de cancers, nous avons à ce jour le taux le plus élevé de tous les pays du monde alors cet état de fait ne doit pas être minimisé et encore moins sous-estimé. Autour de nous des personnes jeunes, de plus en plus nombreuses sont en lutte contre des maladies ; parents familles et alliés, amis, compatriotes, personnes atteintes de maladies dites "orphelines", de cancers multiples et particulièrement ceux dits du colon, des seins, de la prostate, ... Considération de notre part reposant sur l'étude sérieuse prouvée par l'université d’Angers en janvier 2018 que le CHLORDECONE est cancérigène avec des concentrations infiniment basses avec un impact sociétal désastreux contaminant déjà près de 92% des Martiniquais soit environ 300 000 personnes empoisonnées par la dite substance "Polluant organique persistant" et "Perturbateur métabolique endocrinien" reconnue par la convention de Stockholm en 2001 parmi les 21 produits les plus dangereux sur la planète.


Substance donc portant évidemment des atteintes à la santé de notre environnement, de nature à donner ou pas la mort d’une part, et l’emploi de cette substance à notre insu d’autre part ayant affecté notre intégrité physique, morale et mentale.

Le chlordécone – insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien longtemps utilisé aux
Antilles — représente «un scandale sanitaire qui ne peut pas rester impuni» a dénoncé Michèle
Rivasi (députée européenne écologiste) en préambule de la conférence presse qui s'est tenue ce 29 juin 2018, au Bureau du Parlement européen à Paris. Entourée d'un médecin, d'un chimiste toxicologue et d'un avocat entre autres, l'élue européenne et son homologue Younous Omarjee ont réclamé «vérité et justice face à crime d'Etat» qui dure depuis plusieurs années. Les intervenants exigent qu'un colloque soit tenu à l'Assemblée Nationale française, l'ouverture d'une enquête parlementaire et un plan santé prévoyant, notamment, la prise en charge des femmes enceintes et des enfants exposés à ce poison.

Le chlordécone a été utilisé aux Antilles de 1972 à 1993 (et après) pour lutter contre le charançon du bananier. Il a été interdit en France en 1990, mais utilisé officiellement jusqu'en 1993 par dérogation aux Antilles. Il est depuis toujours présent dans les sols et peut se retrouver notamment dans certaines denrées d'origine végétale ou animale ainsi que dans certains captages d'eau.
Pour notre part souhaitant faire procéder par un laboratoire de notre choix, à un test de dépistage de ce poison qui pourrait être présent dans nos corps, le Collectif ZÉRO Chlordécone Objectif ZÉRO Poison vous sollicite afin de nous faire savoir les dispositions et mesures que l'Etat français a prévu pour la prise en charge financière de ce test pour les personnes exposées au poison qui réclament légitimement de le faire.

Pour suites à donner, nous vous prions, Monsieur le représentant de l'Etat français d'agréer l'expression de nos légitimes inquiétudes et de recevoir nos respectueuses salutations d’humain vivant en Martinique et en Guadeloupe.]i

Collectif ZÉRO CHLORDÉCONE OBJECTIF ZÉRO POISON



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