Peugot adresse une lettre de relance à ses clients, pour le syndicat le conflit n'est pas terminé .


Rédigé le Mardi 20 Octobre 2020 à 11:46 |
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Nous informons notre clientèle que l’ensemble de nos services est ouvert aux horaires habituels, et que l’ensemble de nos collaborateurs est disponible pour répondre à vos besoins c'est le courrier adressé aux clients de la marque en Martinique. Pour le syndicat , le conflit n'est pas terminé .


PEUGEOT MARTINIQUE EST A VOTRE SERVICE ! Voici le contenu du courrier

- Showroom véhicules neufs : du lundi au vendredi : 7h30 à18h00 et le samedi 9h00 à 12h30
- Entreprises : du lundi au vendredi : 7h30 à 18h00
- Occasions : du lundi au vendredi : 7h30 à 18h00 et le samedi 9h00 à 12h30
- Le Service Après Vente : du lundi au vendredi : 7h00 à 16h30
- La vente de Pièces Détachées : du lundi au vendredi : 7h30 à 17h00

N'hésitez pas à vous rendre sur place ou contacter nos équipes pour toutes informations. Showroom, Entreprise et Occasion Standard : 0596 60 54 54
Relation clientèle : 0596 60 75 26

Le service après vente : 0596 60 75 60 ou par mail à contact-atelier-entreprises@blue-automobiles.com ou devis-atelier@blue-automobiles.com

Or pour le syndicat le conflit n'est pas terminé et pourquoi ?

Selon le syndicat CFDT la question des jours de grève n'est pas réglée. Et pour cause la demande d'étalement de ces jours sans travail n'a pas à cette date été approuvée par la direction. Il s'agit de 37 personnes employées de l'entreprise, qui auraient soutenu le mouvement.

Selon le syndicat elle a déjà accepté beaucoup de point : Entre autre chose le licenciement d'Oswaldo Florimon. En effet la CTDT considère que son premier point de revendication était le retour à son poste de travail du salarié. La requalification, si elle lui permet de retrouver son honneur, ne lui permet pas de retrouver son poste de travail, ce qui est la première revendication.

D'autre part sur la question du client mystère l'affaire sera discuté en CSE ... Autrement dit dans un lieu qui influencera peu la décision définitive, l'espace n'étant que consultatif. Enfin et c'est le plus important le syndicat considère que l'entreprise a les moyens de payer les jours de grève, et que l'étalement est une contribution des salariés pour rendre indolore la transaction pour l'entreprise.

Or les dirigeants de l'entreprise n’entendent pas "molir an may" sur ce point. Pas question de payer des jours de grève et pas question de les étaler. Une position patronale qui pourrait faire jurisprudence, d'autant que l'ultime revendication est toujours le paiement ou pas des jours de grève.


Quelle leçon tirer de ce conflit.?

Le groupe Aubéry fait partie des 50 plus gros groupes de Martinique. Il avait et a toujours les moyens de maintenir une position patronale qui consiste à rendre plus faible les syndicats. C'est ce qui s'était passé dans l'affaire Monsieur Bricolage. Daniel Marie Sainte à l'époque où il était syndicaliste disait souvent qu'une grève est un rapport de force. Il se trouve que dans ces affaires , non seulement les ouvriers ont peu de moyens pour tenir une grève durant de longues périodes, mais en plus quand Peugeot ne vend pas, la Martinique continue de fonctionner sans que la grève soit véritablement un trouble à l'ordre public.

Par conséquent ce type de grève sans levier pour agir sur l'opinion publique est difficile à faire prospérer. Mais dans cette période d'incertitude liée au Covid19 la partie salariale a des inquiétudes sérieuses à se faire.

Généralement ce type de dossier est à rebondissement, attendons les jours à venir pour savoir si le bobo aura cicatrisé ...


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