Pourquoi la grève des patrons des stations-services va-t-elle lamentablement échouer ?


Rédigé le Lundi 3 Février 2014 à 22:45 |
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C’est avec une rare brutalité que la grève des gérants a été annoncée sous le soleil des tropiques en écho à l’échec des transactions entamées à PARIS. Alors que les domiens en ce début d’année tentent de résister à des difficultés, économiques sans précédent les gérants des stations viennent semer le trouble. En moins d’un mois c’est la seconde fois que la population est prise en otage.


Une gréve qui agace les Martiniquais

En effet c’est lundi 30 décembre 2013 au soir que le mouvement de grève avait été suspendu. Langue avait été prise pour une rencontre le 9 janvier, date à laquelle devait se tenir une réunion de concertation entre instances gouvernementales et opérateurs de la filière pétrolière. Déjà très impopulaire la première grève avait pourtant été annoncée et la population avait pris des dispositions. Cette fois ce n’est pas le cas, la population est surprise et ne comprends pas cette grève de riches. La panique généralisée qui découle de cette annonce est bien la preuve de l’incompréhension de la population et débouche sur un sentiment de prise en otage partagée sur les réseaux sociaux.
Concept curieux que celui de patrons en grève.

C’est quoi ce concept de patron en grève ?

Même les collègues patrons dans les autres secteurs de l’économie ne partagent la forme de cette mobilisation. Premièrement cette agitation vient à l’encontre des intérêts de tous les secteurs d’activités y compris des dirigeants des stations eux-mêmes. L’énergie est un besoin transversal et les conséquences d’une grève entrainent par capillarité une désorganisation de toute l’économie. La prévision de pénurie inéluctable angoisse tous les services logistiques. La position de blocage n’est donc pas acceptable d’autant que la communication des gérants donne un sentiment de grève égoïstement menée sans prise en compte des secteurs pour qui vivre plus de trois jours sans carburant est impossible.


En réalité la position des gérants est curieusement compliquée.

Ils ont l’image de bourgeois le cul bordé de nouilles, possédant bateaux, villas secondaires, et villa à Paris. En réalité ils, sont soit à inscrire sur la liste des nouveaux chômeurs soit la prochaine chaire à Conon des pétroliers actionnaires de la SARA, propriétaire de l’outil de travail mis à la disposition des gérants.

En fait le secteur pétrolier tel qu’exécuté chez nous est en fin de viabilité. L’émergence de Services autres, point chaud, libre-service montre bien que le seul métier de vendeur d’essence n’est plus rentable. Il annonce aussi un mode d’exploitation alternatif basé sur la mise en service de pompes automatiques.

LUREL n’a plus de marge de manœuvre. LE PREFET ne laissera pas faire. Il est temps que les gérants comprennent que si hollande n’a pas molli pour Trierweiller il ne mollira pas non plus pour eux

La grève solitaire des patrons des stations-services quelle qu’en soit sa durée est donc vouée à une unanimité contre elle.

Vidéo de la situation en martinique



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