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Cependant la réalité est tout autre.
Propos du Président du syndicat UTSKE de Nouvelle Calédonie :
- "Effectivement, depuis que la paix civile est revenue dans le pays, nous assistons à une vague de plus en plus importante d’immigration en provenance de France." Interview donnée à Libération.
Pourtant ils ont la citoyenneté calédonienne et la préférence locale qui l’accompagne pour l’emploi.
Only en Martinique délocalise son centre téléphonique à l’ile Maurice.
Bien d’autres exemples pourraient être cités mais la liste serait trop longue.
Le problème est que nous voulons résoudre les questions actuelles avec des armes du passé et surtout des armes dépassées.
Faire croire au peuple que l’on pourra préserver des emplois pour leurs enfants dans ce contexte de mondialisation relève de l’irresponsabilité pour ceux qui réclament plus de responsabilité.
Car ils sont suffisamment avertis pour savoir que le travail a complètement changé.
Toutes les prestations de services, de conseils, intellectuelles peuvent désormais être réalisées par un travailleur qui se trouve à l’autre bout du monde muni d’un ordinateur et d’une connexion Internet.
Beaucoup d’entre eux n’ont jamais mis les pieds en Martinique et ne le feront jamais.
Pourtant, ils perçoivent leurs revenus de la Martinique.
En ce qui concerne les prestations matérielles, travaux et autres.
Qui pourra empêcher une entreprise basée en Martinique par une simple boite aux lettres et quelques salariés, de sous traiter de telles prestations auprès d’une entreprise extérieure ?
Le constat est dur !
Les pays à haut niveau revenu comme l’Europe de l’Ouest dont nous faisons parti voient fondre leur classe moyenne.
Le travail moyennement qualifié, jusque la accompli par la classe moyenne de ces pays, est délocalisé dans les pays émergeants et réalisé par de personnes qui ont les mêmes compétences et surtout des gens qui ont faim. Et ce dans tous les sens du terme.
Dans les riches pays on assiste désormais à l’apparition de deux eux types de travailleurs :
- les travailleurs à haut potentiel qui ont des compétences très pointues, recherchées et rares et qui travaillent de plus en plus à l’international.
- les travailleurs pauvres de bas niveau de qualification cantonnés à des taches subalternes qui ne réclament pas une grande technicité.
Ne pas vouloir expliquer cette nouvelle donne, se cacher derrière son petit doigt en faisant croire que tout ceci ne concerne pas la Martinique, n’est ce pas la le vrai génocide ?
Cependant la réalité est tout autre.
Propos du Président du syndicat UTSKE de Nouvelle Calédonie :
- "Effectivement, depuis que la paix civile est revenue dans le pays, nous assistons à une vague de plus en plus importante d’immigration en provenance de France." Interview donnée à Libération.
Pourtant ils ont la citoyenneté calédonienne et la préférence locale qui l’accompagne pour l’emploi.
Only en Martinique délocalise son centre téléphonique à l’ile Maurice.
Bien d’autres exemples pourraient être cités mais la liste serait trop longue.
Le problème est que nous voulons résoudre les questions actuelles avec des armes du passé et surtout des armes dépassées.
Faire croire au peuple que l’on pourra préserver des emplois pour leurs enfants dans ce contexte de mondialisation relève de l’irresponsabilité pour ceux qui réclament plus de responsabilité.
Car ils sont suffisamment avertis pour savoir que le travail a complètement changé.
Toutes les prestations de services, de conseils, intellectuelles peuvent désormais être réalisées par un travailleur qui se trouve à l’autre bout du monde muni d’un ordinateur et d’une connexion Internet.
Beaucoup d’entre eux n’ont jamais mis les pieds en Martinique et ne le feront jamais.
Pourtant, ils perçoivent leurs revenus de la Martinique.
En ce qui concerne les prestations matérielles, travaux et autres.
Qui pourra empêcher une entreprise basée en Martinique par une simple boite aux lettres et quelques salariés, de sous traiter de telles prestations auprès d’une entreprise extérieure ?
Le constat est dur !
Les pays à haut niveau revenu comme l’Europe de l’Ouest dont nous faisons parti voient fondre leur classe moyenne.
Le travail moyennement qualifié, jusque la accompli par la classe moyenne de ces pays, est délocalisé dans les pays émergeants et réalisé par de personnes qui ont les mêmes compétences et surtout des gens qui ont faim. Et ce dans tous les sens du terme.
Dans les riches pays on assiste désormais à l’apparition de deux eux types de travailleurs :
- les travailleurs à haut potentiel qui ont des compétences très pointues, recherchées et rares et qui travaillent de plus en plus à l’international.
- les travailleurs pauvres de bas niveau de qualification cantonnés à des taches subalternes qui ne réclament pas une grande technicité.
Ne pas vouloir expliquer cette nouvelle donne, se cacher derrière son petit doigt en faisant croire que tout ceci ne concerne pas la Martinique, n’est ce pas la le vrai génocide ?