Qui tire vraiment les ficelles à droite? les anciens où les néos?


Rédigé le Dimanche 1 Juin 2014 à 21:19 |
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On peut être là, être grand, et courir ! C’est ce qui vient d’arriver à Gabriel Lagrandcourt, qui par une lettre publique annonce ce weekend du 1 juin qu’il remet son tablier.
En résumé il annonce, que la vie est trop belle et trop courte pour qu’il vienne se faire chier en politique, surtout quand il s’agit de fricoter avec de jeunes petits loups arrogants qui ont les dents plus longues que la queue.


En réalité et contrairement à ce que ce dernier affirme il paye cash son improvisation foyalaise, où il a empêché à Miguel LAVENTURE de faire mieux que le PALIMA, alors que ce dernier pouvait espérer engranger un maximum de suffrages pour 2015.

MAKAC LA n’est pas étonné de ce qui arrive là. La date des élections pour la prochaine collectivité étant confirmée pour 2015, c’est à coup de crise cardiaque que va se régler la question de la tête de liste de la droite. La grande question du moment que va faire le maire de Saint Esprit, que va faire Miguel, que va faire Yann ?

Dans cette élection où toutes les forces vont compter, la droite semble prendre un malin plaisir à se faire harakiri.
C’est curieux, mais c’est amusant !

LA LETTRE DE DÉMISSION QUI A SURPRIS TOUTE LA DROITE ET LA GAUCHE

Monsieur le Secrétaire Départemental,
Mesdames, messieurs les membres du Comité Départemental,
Mesdames, messieurs les Délégués de Circonscription.

Depuis près de dix-huit mois, j’exerce, en qualité d’élu et à titre bénévole, les fonctions de Président du Comité Départemental de la Fédération UMP de la Martinique, Comité qui regroupe l’ensemble des cadres du Parti.

Fidèle à mon engagement et à mes convictions, j’ai exercé cette responsabilité avec beaucoup de considération pour tous nos militants. Porté par mes valeurs humanistes, j’ai accompli ma tâche, y compris dans mes comportements quotidiens, avec un grand respect pour la population martiniquaise mais aussi avec dignité et loyauté, même dans les moments les plus difficiles que j’ai eus à affronter durant les élections municipales à Fort-de-France en mars 2014.

Cependant, depuis quelques semaines, je suis devenu, pour une poignée de sympathisants et de dits militants du Parti, la cible privilégiée d’un harcèlement médiatique sordidement calculé, catapultant, pour entretenir leur buzz sur les réseaux sociaux, des confettis d’amalgames et de mensonges pernicieux.

Un membre de ce groupuscule chimérique, sous l’effet de rêveries frénétiques, s’est même senti autorisé à pousser ses propos jusqu’à proférer à mon endroit des injures publiques en portant notamment atteinte à mon intégrité morale. Une telle arrogance et un tel mépris sont tout simplement abjects.

Ayant trop de considération et d’admiration pour l’immense travail effectué ainsi que pour la dynamique politique mise en œuvre avec le concours du rassemblement des Forces de Droite et du Centre (MODEM, PRM, UMP. Les FMP ayant refusé d’y adhérer) au sein de « l’Alliance », je ne puis accepter autant de déni et d’injustices de la part de ceux qui aujourd’hui ont émergé et profitent, sans une once de reconnaissance, de ces remarquables résultats obtenus.

Je nourris par ailleurs une trop haute idée pour la politique en général (trop souvent dévoyée à tort) pour accepter qu’un homme politique (quelqu’il soit) puisse être ainsi lâchement calomnié, injurié publiquement et de surcroît au sein même de son propre Parti.

Durant toute ma vie, j’ai su affronter et parfois même accepter sans mot dire, avec courage et discrétion, les pires adversités. Des combats ardus et des défaites accumulées, m’ont toujours rendus plus forts et surtout plus riche en expérience. Parce que j’ai toujours su que « nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuves ». Mais aujourd’hui, ce sont des individualités dirigées de l’extérieur qui ont remplacé tout débat démocratique interne. Il s’agit malheureusement de faire face, par médias interposés, à la pire des lâchetés : la calomnie, l’injure, la diffamation, l’hypocrisie, le manque de solidarité, d’esprit démocratique et en corollaire, dans cette accélération décadente, le spectacle honteux d’un Parti qui se déchire et décline sans aucune raison valable.

Arrivé à ce stade et face à un tel niveau de bassesse, je ne ressens ni désir, ni plaisir à poursuivre, ne serait-ce que pour quelques mois encore, une mission que j’avais prévue de limiter, dès le départ, à deux ans.

C’est donc sans regret, mais néanmoins conscient du travail qu’il reste encore à faire, que je remets ma démission au Bureau politique de la Fédération UMP de la Martinique et au Comité Départemental. Cette décision prendra effet au lendemain de la prochaine réunion du Comité Départemental qui aura lieu le vendredi 20 juin 2014.

Je conclus en ayant une pensée amicale et toute particulière pour tous celles et tous ceux qui m’ont accompagné durant ces dix-huit mois et qui militent, avec cœur et sincérité, au sein de ce Parti, sans recherche d’intérêts personnels, sans calcul politique et en dehors de tout lobby. J’ai enfin une pensée très forte pour mes 52 colistiers qui ont eu le vrai courage de se jeter, à mes côtés, dans la bataille des élections municipales et communautaires à Fort-de-France. Je salue leur capacité physique, leur loyauté, la beauté de leurs convictions et leur force à pouvoir les exprimer dignement.

Rien ne nous a été épargné durant cette campagne que je ne regrette pas d’avoir menée et qui continuera avec une nouvelle configuration. Mais, aucun parmi cette poignée de détracteurs (y compris celui qui passe son temps à ridiculiser notre score) n’aurait eu un tel courage, même avec des moyens financiers dix fois supérieurs au nôtre !

Pour ma part, je crois en un aggiornamento politique de la Droite à la Martinique, sous une autre forme, à un autre niveau, dans un espace démocratique reconstruit où s’affronteront, non plus des rivalités malsaines, mais des idées et des propositions pour un vrai développement durable de notre pays et pour sa protection environnementale.

« Mieux vaut allumer une bougie que de maudire les ténèbres ».

Je vous demande donc d’accepter ma démission.


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