TRIBUNE LIBRE / Filmer un policier, voire lorsqu’il exerce des violences, est interdit ? par le GRS

Tribune libre du GRS : MACRON, DARMANIN, LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE : TUER LES LIBERTÉS PAR LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE


Rédigé le Mercredi 18 Novembre 2020 à 11:34 |
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La « proposition de loi relative à la sécurité globale » n° 3452 a été rédigée par le groupe parlementaire de La République en Marche sous pratiquement la dictée de Gérald Darmanin.


Ce dernier en a fait d’ailleurs la promotion à B.F.M. TV au micro de Jean-Jacques Bourdin. Dans la panoplie :

1) Filmer un policier, voire lorsqu’il exerce des violences, est interdit.
2) Diffuser ceci sur les réseaux sociaux ou grands médias publics est passible d’un an de prison.
3) Ceci s’applique aux simples citoyen.ne.s mais aussi aux journalistes surtout s’ils ou elles font de la presse d’investigation.
4) Par contre la police peut prendre les photos des manifestant.e.s et aussi identifier immédiatement les présent.e.s avec l’apport de nouveaux moyens technologiques.
5) Ces moyens amplifiés sont les images par drones, l’accès aux caméras de vidéo-surveillances et la généralisation des logiciels de reconnaissance faciale.
6) Ils pourront activer les interdictions préventives de déplacement, celles d’accéder à des cortèges, les gardes à vue ( voire détentions) préventives.

Pourquoi ce choix d’une politique de plus en plus liberticide et autoritaire? Au nom de la lutte contre le terrorisme, de la lutte contre les stupéfiants, Macron, Darmanin et leur majorité parlementaire enlèvent à l’extrême droite et à la droite dure, leurs thèmes de campagne électorale. Ces gouvernants se préparent contre une éventuelle renaissance du mouvement des Gilets jaunes, contre les manifestations pour les retraites et contre la scélérate gestion sociale et sanitaire de la crise covid.

Pour nous qui avons en surplus, la rude lutte contre les pesticides et la brutalité des gendarmes et de la police, nous ferons face à ce nouveau front de la bataille pour les libertés démocratiques.

Depuis la présentation de ce texte voilà ce qui se dit

"Ce n'est pas le fait d'être filmés qui nous pose un problème. Ce sont les manipulations en terme de diffusion. Je pense qu'il faut aussi faciliter le port des caméras piétons pour tous les fonctionnaires de police. Voilà un élément qui ferait foi en cas de conflit. Nous avons eu à faire face à des montages qui ont été mis en ligne sur les réseaux pour discréditer la police. Forcément nous n'apprécions pas. Concernant les journalistes qui font leur travail d'information, il n'y a aucun problème pour ça, sauf qu'il faudrait flouter le visage des forces de l'ordre car derrière tout uniforme, il y a un homme ou une femme qui a des enfants. C'est mettre en péril leur vie", pense pour sa part Thierry Baucelin, secrétaire départemental Alliance Police Nationale SFECGC.


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