UAG: Trop simplet le schéma d'un affrontement Marie-Jeanne / Letchimy !


Rédigé le Mardi 1 Juillet 2014 à 08:51 |
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Il était plaisant le schéma simplet d'un affrontement Marie-Jeanne / Letchimy sur fonds de scandale universito-financier où Lurel se laverait les mains, laissant le président de la Région Martinique se dépêtrer avec la justice dans le scandale de détournements de fonds via le Céregmia à son profit.
Mais il s'avère qu'en dépit des insultes, injures tant à l'égard des dirigeants du laboratoire d'économie, les qualificatifs les plus inadmissibles de la part de certains collègues, la justice ne bouge toujours pas.


Et savez-vous pourquoi?

Parce qu'en fait il n'y a pas de dossier Céregmia. Parce qui pourrait croire qu'après avoir annoncé l'ouverture d'une instruction avec tant de fracas, le Procureur de la République aurait donné des instructions pour arrêter le cours de la justice?

Le juge d'instruction (on le devine) est en train de chercher à savoir comment un système aussi rationnel et sophistiqué aurait pu permettre le détournement de fonds (l'escroquerie) en "bande organisée" au préjudice de ... l'Europe!

Faut-il que les Martiniquais soient bien peu au courant des choses de ce monde pour penser un instant que Bruxelles n'ait pas ficelé depuis longtemps le processus de réalisation des projets que l'Europe finance pour ne pas laisser un centime passer.

Vicorin Lurel dans un premier temps, mis en cause par Mediapart, revenant de son ministère, en pleine reprise des commandes de sa Région a laissé ses communicants le soin d'une réponse pour le moins vaseuse et peu courageuse. Mais une fois qu'il a fait le point avec ses services techniques (La Guadeloupe depuis Michaux-Chevry avait obtenu la gestion des dossiers Interreg) est revenu à une attitude plus cohérente et a compris qui cherchait à l'instrumentaliser.

C'est la raison pour laquelle il s'est mis à l'écoute des enseignants de sa faculté, et qu'il a pu apprécier à juste titre la nécessité de ne pas laisser aux Martiniquais le soin de gérer le lancement de l'université de la Guadeloupe.
Beaucoup de professeurs, de membres du personnel administratif sont de manière silencieuse alignés sur cette position.

La gouvernance actuelle de l'UAG a fait imploser déjà l'outil en provoquant le départ immédiat des Guyanais. Les Guadeloupéens vont faire de même et le cordon sera totalement rompu à terme avec nos voisins.

Historiquement, c'est la gouvernance actuelle qui aura provoqué une telle situation d'échec. Et cela est totalement indépendant de tout ce qui pourrait se passer quant au Céregmia, la (fausse) disparition des documents comptables de l'Université. Et surtout n'a rien à voir avec les dysfonctionnements dont fait état la Cour des Comptes, pour l'ensemble du système que représente l'UAG et à propos duquel personne ne dit rien au risque de laisser se perpétuer les mêmes errements.

Car, partons du principe que scandale financier il y a. Que des fonds "colossaux" ont été détournés par les dirigeants du laboratoire d'économie... Mais alors quand et qui va s'occuper de mettre un terme aux errements dont parle la Cour des Comptes, l'inspection de la mission de l'Education Nationale (IGAENER) qui ne portent pas que sur le Céregmia?

Comment penser un instants que les Guadeloupéens, Le Président de la Région Guadeloupe puissent confier leur sort à une gouvernance qui règle les problèmes de l'Université avec des Comités de soutien, des anathèmes, des "descentes" chez le Procureur de la République etc. Et surtout pas la moindre considération pour leur identité de Guadeloupéens ou de Guyanais!

C'est la raison pour laquelle nous avons mis en ligne un certain nombre de documents qui permettent d'appréhender les enjeux leur importance pour le devenir d'une université moderne et efficace dans la réalisation de la mission qui lui est donnée par la loi.

TOUS LES DOCUMENTS SUR CETTE AFFAIRE SONT DISPONIBLE A CETTE ADRESSE


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