UNSA-Territoriaux a obtenu sa part, nos enfants peuvent reprendre l'école !

Et vous quel jour, "montez"-vous à la C T M pour demander la votre ?


Rédigé le Mercredi 7 Mars 2018 à 18:18 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur

C'est ce qui s'appelle déminer un terrain. Rencontrer très vite ceux qui provoquent par leurs blocages une gêne à l'ordre public. Comme quoi si en MARTINIQUE, on veut se faire entendre, il convient de commencer par bloquer.


Et le blocage des lycées en plein mois de mars, alors que commencent les conseils de classe, voici une manière de dire que l'on est prêt à tout !

M Francis Carole, et Mme Sylvia Saïthsoothane ont fait vivement ce qu'il fallait faire. Une ouverture des négociations immédiate. La télévision, la radio, commençaient à dire que ceci et que cela. Effectivement pour faire de l'audience, il vaut mieux parler des trains qui  déraillent que de ceux qui arrivent à point nommé.

En plus cette grève choc, sans vraiment discuter, était surprenante. Les parents coursaient du nez, face à ces enfants qui partaient, à la plage au lieu d'aller se chercher des problèmes devant l'école de la république. Les proviseurs eux se désolidarisaient de leurs petits personnels en déposant blo , une plainte au tribunal, et nous leur donnons raison d'avoir de bonnes raisons de l'avoir fait.

Enseignants eux-mêmes et habitués à comprendre que ceux qui ont déjà un travail ne réclament encore plus, les deux représentants de la CTM et membre de l'exécutif, ont très vite compris les attentes. La preuve que ce n'était pas un machin grave, grave, grave. Dans la journée le protocole d’accord de fin de fouté bordel a été signé.

Même pas besoin d'aller consulter la base, le jour même flap flap et tout est réglé.

Voici donc comment fonctionne la MARTINIQUE, on fait une gorge et tout de suite on vous trouve un soutien même si c’est un string.

Dès que vous avez pris votre part, vous laissez la place à un autre. Sauf que réduire nos élus, et ceux qui sont de premier plan en particulier, à ces taches de services après-vente, c'est faire exactement ce qu'il faut pour les empêcher de réfléchir au futur. Ce ne serait pas trop ennuyeux si le pays n'était pas dans un sale état et si toutes ces montées au filet ne ressemblaient pas à de l'enfantillage d'enfants uniques.

Si nous comprenons que chacun dispose du droit de lever le doigt, nous comprenons moins qu'une affaire qui se soit réglée en une heure ait nécessité 3 jours d'emmerdements et de dépenses supplémentaires pour les parents. Le plus grave dans cette affaire, c'est que si les proviseurs ne savaient pas pourquoi leurs aides étaient en grève, ce n'est pas nous qui subissons ces contrecoups qui le saurions.

Désormais c'est donc cela la nouvelle mode, obtenir des choses en catimini avec l'aide d'une certaine presse qui trouve un bon moyen de maintenir son audience en angoissant les foules.
 



Dans la même rubrique :