YVES JEGO VEUT-IL FAIRE EXPLOSER LES ANTILLES ?


Rédigé le Dimanche 15 Février 2009 à 06:40 |

Par Camille Chauvet. Le compte à rebours est mis en place par Yves Jego. La mèche est prête et non loin de cette mèche il joue avec avec les allumettes. Espérons que Sarko et Fillon mettent le nez dans cette histoire dans les jours qui viennent, sinon...


Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo dénonce un «climat de terreur» et affirme vendredi que «l'Etat fera respecter le droit» en Guadeloupe. C’est vrai que les commerces tenus en majorité par les français installés en Guadeloupe sont fermés.Pour ce secrétaire d’Etat insignifiant :«On ne peut pas rester dans une situation de cette nature-là, on ne peut pas accepter que des situations de droit ne soient pas respectées», a-t-il déclaré sur France2.

JEGO MENTEUR

Et en bon menteur il déclare sans vergogne avoir «apporté 131 réponses à 132 revendications» du collectif contre la vie chère LKP et ajoute que l'Etat allait «conforter les entreprises pour qu'elles puissent faire de bonnes négociations salariales».Affirmation démentie par le LKP en Gwada. Menteur aussi en Martinique, quand il affirme n’avoir jamais dit que le choix du statut d’autonomie supprimait les aides de l’Europe, et il ajoute «Je n'ai jamais fait de promesse».Un sacré farceur ce gégé. Violent en plus.

DU PLOMB AU LIEU DU PAIN

Le peuple demande du pain et arrivé à Paris il propose du plomb.« L'Etat sera aussi un Etat de droit qui fera respecter le droit et en sorte qu'en Guadeloupe, comme partout dans notre pays, on puisse circuler librement et qu'un commerçant qui veuille ouvrir sa boutique puisse le faire», a déclaré le secrétaire d'Etat.

IL MET EN PLACE L’AFFRONTEMENT

En bon maître de l'habitation, notre homme se désengage et confirme «Je n'ai jamais fait de promesse sur l'augmentation des bas salaires, ce n'est pas un ministre qui augmente les salaires dans une entreprise», déclare-t-il, en poursuivant sur le même registre«Je n'ai jamais évoqué dans les négociations les salaires, le montant des salaires (...)».
Selon lui , «si on ne veut pas aller au drame, il faut que les hommes et femmes de bonne volonté arrivent, maintenant qu'il y a des réponses sociales de la part de l'Etat et des collectivités, que les acteurs économiques savent quelles vont être les mesures qui vont être prises pour conforter l'économie qui souffre, se mettent autour d'une table pour arriver à une sortie par un accord négocié». En clair, sans un accord avant les jours gras du Carnaval ,les Antilles explosent.

Camille Chauvet




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