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Enfin un indépendantiste Martiniquais nous parle ouvertement de sa vision de l’indépendance de la MARTINIQUE


Rédigé le Jeudi 5 Juin 2014 à 04:18 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur

Voici le post qui à déclenché la conversation

De vrais patriotes qui ont oublié jusqu'au mot "indépendance". C'est tellement bon les privilèges de la "fwans colonialisssss."


la photo n’est qu’une illustration d’archive qui ne concerne pas les développements de l’article
la photo n’est qu’une illustration d’archive qui ne concerne pas les développements de l’article


Edmond Mondésir En poussant un peu ce raisonnement, on pourrait dire qu'un indépendantiste serait quelqu'un qui ne serait jamais allé à l'école, qui s'habillerait uniquement de feuilles d'arbres, qui vivrait dans les bois sous une hutte de branchages, qui ne marcherait jamais sur aucune route goudronnée, qui n'aurait jamais mangé aucun produit d'importation etc.. Mais qui peut croire que c'est cela être indépendantiste !


QUESTION
Edmond Mondésir pouvez par contre nous dire ce que c'est d’être un indépendantiste martiniquais en 2014. CETTE INFORMATION EST LA PLUS IMPORTANTE; VOUS SOULEVEZ UNE QUESTION DE PREMIER ORDRE!


Edmond Mondésir En effet, c'est bien là que tout se joue. 1914 il y a des trains à vapeur et la géostratégie politique vise la conquête des territoires et le contrôle des matières premières, le système bancaire est à ses débuts.

2014, il y a des TGV et les TIC, et la géostratégie politique vise la maîtrise des marchés avec un système financier capable de répercuter ses opérations à la seconde près.

L'indépendantiste martiniquais en 2014 est celui qui propose au moins trois choses, largement à notre portée compte tenu de l'expérience et de l'expertise acquises dans de nombreux domaines :

1/ une politique visant le développement économique interne, ajustée aux besoins réels en termes de production-distribution ( hyper facile à établir avec les technologies actuelles

2/ une politique d'éducation ( plan prévisionnel sur une base de 10 ou 20 ans par exemple) pour mettre à profit tous les outils modernes de diffusion largement accessibles aujourd'hui pour surmonter progressivement les différents problèmes de société résultant du passage du monde des outils au monde des machines

3/une politique de coopération intelligente et pragmatique au niveau international,

il faut bien tendre le mot coopération dans son sens plein, l'Europe est un partenaire légué par l'histoire mais l'ouverture sur la Caraïbe et l'Amérique Latine serait justement la validation de cette notion d'indépendance (càd, ne pas être enchaîné à une option, même si elle n'est pas rentable cf. la question du pétrole).

Là aussi, une bonne connaissance des procédures financières et la compréhension exacte des questions monétaires est juste requise ( au delà des bobards habituels que l'on raconte aux badauds) pour comprendre que c'est plutôt par là que se trouve la solution pour continuer à se plaindre éternellement et sempiternellement de la crise et de la diminution ( en cours et à venir) des transferts d'Etat.

Un indépendantiste martiniquais quand on y réfléchit bien serait donc le politique le plus en phase avec le monde de 2014.

Maintenant, il reste qu'il y a une chose qui ne change guère depuis des siècles, c'est le formidable engouement des peuples qui sont déjà sous domination de se diviser, de se dénigrer, de rabaisser les efforts de ceux qui parmi eux ont tenté d'ouvrir des horizons.

Bon, à la vérité, cela ne se passe pas ici seulement, c'est vraiment partout ! et tout le temps ! C'est malheureux! Mais il ne faut jamais perdre espoir, il faut juste savoir que les changements positifs allant dans le sens du progrès de l'humanité prennent toujours beaucoup de temps. Mais cela finit toujours par se faire.


Question
Quid de la question institutionnelle

Edmond Mondésir

Dans la période de 1848, il y a une conjonction entre ce qui se passe en Europe et l'aboutissement de la lutte des esclaves, en 1870, dans l'insurrection du Sud, on retrouve des propos commentant ce qui se passe en Europe à ce moment, durant les deux guerres mondiales, on a ce même phénomène, il se poursuit avec l'écho ce tout ce qui se passe dans le monde sur les questions de la décolonisation et des luttes de libération nationale les décennies 60 70 80 etc.

Aujourd'hui les multinationales s'imposent aux Etats, qui sont contraints de resserrer leurs budgets pour répondre aux critères économiques, d'autant que le développement des technologies en tous genres peut leur permettre de passer à de nouvelles modalités administratives.

Eh bien voilà, en Martinique, nous avons pris les devants, démocratiquement, en validant par un vote depuis 2010, un dispositif plus performant ( un exemple : traiter dans une même démarche la question des collèges et des lycées, et bien d'autres questions sur le même modèle, avoir une vue globale sur des questions impliquant l'ensemble de notre pays, alors que paradoxalement on entend certains dire que l'homme politique le plus réaliste, le plus au fait des choses, c'est celui qui se bat bec et ongles pour sa commune et qu'il ne veut rien entendre d'autre ... hum! hum ! ).

En France, maintenant, devant l'urgence, le gouvernement va au plus vite opérer des regroupements et des fusions beaucoup plus vastes etc.

Edmond Mondésir

Bref, je pense qu'il appartient aux martiniquais de donner un sens positif à cette évolution, en parvenant à une compréhension exacte de l'intérêt que peut représenter un usage intelligent de ce dispositif face à une série de problèmes dont le monde a aujourd'hui connaissance.

DÉCOUVREZ L'UNIVERS D'EDMOND MONDESIR



Actualité Martinique


1.Posté par Bonobo free le 05/06/2014 13:41
C'est facile quand on n'est plus au pouvoir. Qu'a-t-il laissé au pays en sa qualité d'ancien responsable de la culture avec une mandature Alfred Marie-jeanne à part ses voyages à Cuba et ailleurs avec son groupe de bèlè. Pourquoi a-t-il attendu si tard pour évoquer l'idée d'indépendance ? Monsieur Mondésir est un sacré farceur de l'indépendance comme nos deux députés MIM. Le dénommé Max Dufrénot a redigé un ouvrage : "Les Naufragés de l'indépendance" Edmond Mondésir devrait lire cette réflexion d'un nationaliste comme lui. Les générations nationalistes ont assassiné le combat de l'indépendance et ont bien profité du système...Entre voyages administratifs et achats de BMW et bonnes retraites de fonctionnaires reproducteur du système colonial et enregistrement de soirée bèlè ,oui ! la vie est belle. Sans doute le côté positif de la colonisation.

2.Posté par Victor HAUTEVILLE le 05/06/2014 18:39
BONOBO tu es un MAKAC libre cela s’écoute dans ton écriture. Mais je souhaite que tu t'adresse à monsieur MONDESIR en respectant la liberté d'opinion.

Tu ne dis rien sur ses idées. pas un mot; Pour une fois q'un indépendantiste nous parle de l'indépendance contredire sur les idées serait un plus.

Sa BMW me plait! ses voyages à Cuba aussi;

on t'écoute sur les idées nous bon epi combat PPM MIM!

3.Posté par Roger Tranquille le 05/06/2014 20:35
Une vision de l'indépendance! Pourquoi pas?
Chaque Martiniquais peut avoir sa vision de l'indépendance, mais en fait, l'indépendance c'est quoi exactement.
De façon réductrice, c'est se débrouiller par ses propres moyens, tout en mettant en place des formes de coopérations avec son environnement qui vont et viennent, et qui profitent au pays, et aux habitants.
Avec tout le respect que l'on droit aux indépendantistes, il convient de dire que l'indépendance n'est pas un jouet, l'accomplissement d'une idéologie, un rêve qui se réalise, car le réveil risque d'être brutal.
L'indépendance se quantifie, et à ce jour, aucun indépendantiste, aucun parti indépendantiste n'a pu livrer un véritable projet d'indépendance pour la Martinique, à l'appréciation des Martiniquais.
Au contraire, certains élus fuient avec maladresse la question, lorsque des journalistes leur demandent la relation entre leurs idées indépendantistes et leur mission politique.
Il est clair que les départements d'outremer ne peuvent continuer à se faire dicter leur conduite à 7 mille kilomètres, il y a lieu de penser à une forme de gouvernance qui soit en adéquation avec les objectifs à atteindre, sans que les hommes et les femmes politiques soient enclins à vouloir être le maître absolu du jeu.

4.Posté par dufrenot max le 07/06/2014 19:43
un camarade a cité plus haut mon livre; je le présenterai officiellement vers le 15 juin; je dois dire que j'ai un grand respect pour Edmond; il a un passé très positif dans l'action éducative des masses; c'est indéniable; tout le mouvement indépendantiste a fait un travail énorme qui a abouti à la conscientisation de notre peuple; seulement, nous autres indépendantistes sommes dépassés par la force colonisatrice de la France et sa force de destruction de notre mental; nous avons perdu l'essentiel,, cher Edmond de nos bases idéologiques;, ceci nous l'avons perdu à notre insu; tiens nous confondons une évolution institutionnelle et une évolution statutaire; l'indépendantiste et l'autonomiste visent une réforme statutaire; la réforme institutionnelle se fait à l'intérieur d'un statut; ce n'est qu'une réforme administrative; ici destinée à faire des économies; nous avons tellement perdu les pédales que nous avons foncé dans le piège destiné à éteindre nos vélléités nationaliste, le 74 en le prenant pour l'autonomie étape vers l'indépendance; alors qu'il ne s'agissait que d'une autonomie régionale; à qui la faute? à nos députés et sénateurs qui n'ont pa su tenir leur rôle; la clé antidécolonisation a été mise en place un soir, à l'assemblée nationale à 1 heure du matin; il y avait ds la salle les députés réunionais, assimilationnistes notoires et Victorin Lurel; nos représentant brillaient par leur absence car pour eux, chaufé caban épi fanm plus important que d'aller à l'assemblée nationale voter une modification constitutionnelle qui concerne nos peuples; ce soir là, Brigitte Girardin a fait ajouter avec la bénédiction des béni oui oui présents l'ajout de l'alinéa 3 de l'article 72 qui dit qu'il n'y a plus de peuples outre mer mais des populations; c'est là le problème Edmond, c'est la cause de ts les malheurs qui suivront;, au lieu de palabrer sur le développement, il faut faire enlever cela de la constitution, pour redevenir officiellement peuple et pouvoir demander l'exercice de notre droit à l'autodétermination;, tu sais pourquoi l'Etat a eu ce culot; c'est parce qu'il a remarqué que les indépendantistes confondaient institution et statut; relis à cet effet le manifeste de 1998,; c'est édifiant; relis aussi les contradictions du discours de Chabin à l'assemblée nationale en décembre 2009;

5.Posté par Lydie Gilbert le 08/06/2014 10:05
Monsieur Max Dufrenot,

Il n'y a pas que l'alinéa 3 de l'Article 72 et Brigitte Girardin qui soient en cause, nonobstant le fait qu'il soit beaucoup plus aisé de pointer du doigt l'Etat colonialiste que de faire une introspection sur les nombreaux renoncements ou lâchetés qui ont foisonné dans l'histoire récente ou lointaine de la Martinique - Lâchetés bien entendu de ceux qui prétendent ou prétendaient au "lidership" de la "décolonisation" du pays -

Vous parlez de "chabin" ! Et Césaire ? Et le P.P.M ? "Nous avions passé un marché de dupes, la départementalisation n'était qu'une nouvelle forme de domination" Aimé Césaire - Cela n'empêchera pas la trahison à l'encontre des "résolutions" de la convention du Morne-Rouge (qui parlait déjà d'Etat autonome dans une France décentralisée ou fédéraliste) avec le moratoire de 1981 - Sous les gouvernements de droite, Césaire et le P.P.M s'égosillaient et, dès l'avènement de Mitterrand et d'un gouvernement de "gauche" ils réclamaient la mise "sous cloche" des nombreuses revendications et "résolutions" de la convention du Morne-Rouge des 16, 17, 18 Aout 1971 -
1981, 2003, et plus récemment 10 Janvier 2010, trois fois le P.P.M reculera lorsqu'il s'agira d'agréer au plus petit dénominateur commun pouvant amener vers un un minuscule "pas" pour un début de "décolonisation" du pays - "Autonomie régionale" dites-vous, c'eût été déjà une avancée autre que cette "identité législative" à laquelle tient le P.P.M pour avoir appellé le 24 Janvier 2010 à voter avec les assimilationnistes de la droite pour demeurer au sein du 73 de "conformisme petit-bourgeois" -

Pas besoin d'attendre après l'alinéa 3 de l'Article 72 pour "intégrer" le fait que par définition des populations colonisées ne sont jamais perçues comme "peuples" par la puissance tutélaire -

Certes, Monsieur Marie-Jeanne et le M.I.M ont une responsabilité avec une institutionnalisation accrue et "actée" dans le système politique français ; Les statuts édictés par les pères fondateurs du M.I.M dont Marie-Jeanne lui-même sont purement et simplement écornés, dévoyés, sacrifiés sur l'autel de "l'alimentarisme" et de l'électoralisme - Mais... on ne pourrait pas non plus exempter le P.P.M de ce désatre, il suffit pour ça de lire les "résolutions" de la convention du Morne-Rouge de 1971 ou du congrès (P.P.M) de 1967 pour comprendre que ce parti a aussi depuis longtemps renié son "acte' fondateur -

L. Gilbert

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