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Mais Aimé Césaire aimait à dire à qui voulait l'entendre que ce mouvement portait en lui les germes de sa propre destruction.
Il ne faut pas confondre l'histoire politique du MIM et celle de l'association qui a organisé le financement du Mim. Mais tout de même !
Il se trouve justement que ce sont les gens du MIM qui ont trucidé le MIM : Les motifs de cette autodestruction, sans doute des années de non dit, dans une quête du pouvoir politique effrénée et un flou artistique dans la gestion administrative de l'organisation, qui semble avoir trop longtemps reposé sur une organisation où l'arbitraire a supplanté la démocratie. Est-ce pour des questions de valeurs ,est-ce des questions d'égo, ou une profonde incompréhension ou est-ce un peu des trois? Le MIM n'a pas résisté au MIM. Il se trouve que l'association est bien dissoute. Mais une association n'est qu'une enveloppe JURIDIQUE, pour répondre aux préoccupations administratives et financières.
En effet Daniel Marie-Sainte sentant probablement le vent tourner l'avait déjà annoncé, depuis les assemblées générales ratées, une idée ne peut mourir de la liquidation de son enveloppe administrative! Selon le porte-parole de ce qu'il convient toujours d’appeler le MIM, ce qui fait les valeurs et la raison d'être du MIM, ce sont ses idées, son parcours militant et les idées pour lesquelles les militants du MIM se battent.
Autrement dit le MIM n'appartient à personne d'autre que ceux qui veulent faire perdurer l'esprit du MIM, les valeurs du MIM et l'idée principale, l'indépendance de la Martinique, et ceci quelque soit l’enveloppe administrative et le contexte.
Sauf que depuis longtemps plus personne ne se battait plus pour l'indépendance de la Martinique au MIM et que les valeurs avaient été mises en berne au profit de l’obtention des mandats. L'ex MIM s'était alors transformé en appareil politique pour la conquête de mandats électoraux nouveaux allant jusqu'à perdre son âme dans un mariage unique et impensable, celui de la gauche indépendantiste et de la droite départementaliste. La répartition de ces mandats a toujours posé question, sauf qu'à l'époque ceux qui pouvaient contester étaient servis en premier, et que le leadership de Marie-Jeanne était incontestable. C'est l'occasion sans doute de remettre les points sur les I au travers des KP; Komité Popilè
Il se trouve aussi qu'à un moment, le MIM a rêvé de rajeunissement et que ses responsabilités aux affaires ont fait arriver des courtisans ne partageant pas forcément les valeurs du groupe. Il n'aura pas fallu beaucoup de temps pour voir se constituer au sein de l'organisation des franges, puis des séparatistes. Et c'est ainsi que d’événement en événement l'ultime président du MIM aura considéré qu'il se romantisait contre lui un complot. Et c'est sans doute aussi pour des raisons psychologiques que ni les uns ni les autres ne sont arrivés à se mettre d'accord sur une liste électorale étonnamment faible par rapport aux militants actifs.
Cela veut sans doute dire que les militants ne payaient pas grand chose laissant sans doute la responsabilité au président de trouver les astuces pour financer le parti. C'est aussi à cela que la justice a donné un coup d'arrêt et plus rien ne sera comme avant dans cette association nouvelle qui remplacera l'organe administratif.
La vraie question est que deviendra le MIM parti politique après Alfred Marie-Jeanne ? Mais cela c'est une autre histoire qui pour l'instant n'a pas de sens ! Alfred Marie-Jeanne est toujours là !
En effet Daniel Marie-Sainte sentant probablement le vent tourner l'avait déjà annoncé, depuis les assemblées générales ratées, une idée ne peut mourir de la liquidation de son enveloppe administrative! Selon le porte-parole de ce qu'il convient toujours d’appeler le MIM, ce qui fait les valeurs et la raison d'être du MIM, ce sont ses idées, son parcours militant et les idées pour lesquelles les militants du MIM se battent.
Autrement dit le MIM n'appartient à personne d'autre que ceux qui veulent faire perdurer l'esprit du MIM, les valeurs du MIM et l'idée principale, l'indépendance de la Martinique, et ceci quelque soit l’enveloppe administrative et le contexte.
Sauf que depuis longtemps plus personne ne se battait plus pour l'indépendance de la Martinique au MIM et que les valeurs avaient été mises en berne au profit de l’obtention des mandats. L'ex MIM s'était alors transformé en appareil politique pour la conquête de mandats électoraux nouveaux allant jusqu'à perdre son âme dans un mariage unique et impensable, celui de la gauche indépendantiste et de la droite départementaliste. La répartition de ces mandats a toujours posé question, sauf qu'à l'époque ceux qui pouvaient contester étaient servis en premier, et que le leadership de Marie-Jeanne était incontestable. C'est l'occasion sans doute de remettre les points sur les I au travers des KP; Komité Popilè
Il se trouve aussi qu'à un moment, le MIM a rêvé de rajeunissement et que ses responsabilités aux affaires ont fait arriver des courtisans ne partageant pas forcément les valeurs du groupe. Il n'aura pas fallu beaucoup de temps pour voir se constituer au sein de l'organisation des franges, puis des séparatistes. Et c'est ainsi que d’événement en événement l'ultime président du MIM aura considéré qu'il se romantisait contre lui un complot. Et c'est sans doute aussi pour des raisons psychologiques que ni les uns ni les autres ne sont arrivés à se mettre d'accord sur une liste électorale étonnamment faible par rapport aux militants actifs.
Cela veut sans doute dire que les militants ne payaient pas grand chose laissant sans doute la responsabilité au président de trouver les astuces pour financer le parti. C'est aussi à cela que la justice a donné un coup d'arrêt et plus rien ne sera comme avant dans cette association nouvelle qui remplacera l'organe administratif.
La vraie question est que deviendra le MIM parti politique après Alfred Marie-Jeanne ? Mais cela c'est une autre histoire qui pour l'instant n'a pas de sens ! Alfred Marie-Jeanne est toujours là !
