Connectez-vous S'inscrire
ICIMARTINIQUE.COM
ICIMARTINIQUE.COM
ICIMARTINIQUE.COM
Notre raison d'être : informer, analyser, révéler, expliquer pour anticiper un réel immédiat et le futur ...

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

Le regard du GRS / HALTE À LA BOLSONARISATION DE L'AMÉRIQUE DU SUD.

HALTE AU MASSACRE MONDIAL DES CONDITIONS MÊMES DE LA VIE SUR TERRE !


Rédigé le Lundi 9 Septembre 2019 à 08:37 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur

Le 14 août, dans une ville nommée Nouveau Progrès ( sic ! ) au cœur de l'Amazonie brésilienne un certain nombre de fanatiques de la déforestation se réunirent, suivant paraît-il une coutume bien établie, pour lancer des mises à feu dévastatrices et exiger de Bolsonaro une politique encore plus massivement criminelle de remplacement de zones forestières théoriquement protégées par de l'élevage extensif et des cultures spéculatives à grande échelle.


Aujourd'hui même l'ONU lance un nouveau cri d'alarme, à la suite des experts mondiaux du climat, pour dire que les prévisions en matière de montée des eaux liée au réchauffement climatique seront rapidement dépassées. De grandes villes côtières devront être évacuées de façon plus massive avec les conséquences inévitables sur le nombre de refugié-e-s climatiques. Ce n'est pas le problème de Bolsonaro

Comme ses modèles, les généraux au pouvoir des années 70, il prône " l'ordre et le progrès". Le 25 aout on dénombrait plus de 80 000 feux dans l'Amazonie brésilienne, une augmentation de plus de 80 % par rapport à l'année dernière. L'Amazonie c'est 20 % de l'oxygène produite par les forêts à l'échelle mondiale. L'effet immédiat de cette déforestation sera un accroissement du réchauffement global, un appauvrissement des sols, une augmentation des pesticides utilisés pour " compenser ", une augmentation de la pollution y compris par les sargasses chez nous. Pour se soustraire à la réprobation internationale, le Bolsonaro sort l'artillerie de l'anticolonialisme de façade contre Macron et les autres.

Le cynisme du personnage est évident quand on considère sa politique colonialiste voire génocidaire à l'égard des Amérindiens dont il organise la disparition en Amazonie. Répression violente des défenseurs de l'environnement, destruction des législations protectrices de l'Amazonie et de ses peuples, déforestations sauvages, encouragement aux destructeurs, provocations à l'égard de l'opinion publique mondiale, telle est la politique que Bolsonaro veut étendre à toute l'Amérique du sud. La presse sud - américaine a même inventé le concept de Bolsonarisation ! De fait, le président d'extrême droite colombien lui emboite le pas et lance la " militarisation de la politique environnementale:" ( tout un programme !).Le pire c'est que la déforestation de l'Amazonie s'étend effectivement en Amérique du sud, et même, hélas, dans la Bolivie d'Évo Morales.

Il faut reconnaître que l'heure est sombre.

Certes, la prise de conscience ici et là progresse. Des millions de collégien-e-s et lycéen-e-s, anxieux-ses face à un futur qui leur appartient en premier lieu, suscitent l'admiration en installant leur mobilisation dans la durée des grèves répétitives depuis des mois. Les prochaines sont programmées pour les 20 et 27 septembre prochains. Des syndicats en France emboitent le pas ! Tout cela est juste et bon. La seule question reste celle de savoir qui l'emportera de cette terrible course de vitesse entre, finalement, le capitalisme et l'humanité. Car ce sera assurément lui ou nous !





CRASH DE DÉCEMBRE 1969: CURIEUSE POLÉMIQUE EN GUADELOUPE.

En règle générale nous sommes plutôt partisans du débat sur le présent, sur le passé, sur le futur. Mais au moment même où des organisations et des personnes à titre personnel se réunissent en Martinique pour la mise en place d'un comité pour la vérité sur ce crash, on peut s'interroger sur les mobiles véritables de la polémique qui fait rage en Guadeloupe (il est vrai plutôt dans le microcosme !) autour de la politique du PCG dans les 50 dernières années !

La tâche première de tout démocrate face à cette terrible affaire de la disparition suspecte de 62 passagers parmi lesquels deux dirigeants de deux partis communistes de deux pays, la Martinique et la Guadeloupe, est de mettre la pression pour que la vérité sorte dans ce lourd dossier. Nous avons affaire à rude partie. Le souci de vérité, surtout lorsque celle-ci a toutes les apparences d'une inévitable mise en cause du système, ne doit s'attendre à aucun cadeau. Chercher la vérité et la dire, disait Jean Jaurès. Tel est notre souci qui aura plus de chance d'être victorieux si nos efforts en Guadeloupe, en Martinique et en France se conjuguent. Le GRS présent dans le comité, s'y emploiera avec tout le monde.


DÉPART...ET DERNIÈRE BÉVUE DE SERGE BILÉ

Au bout de 25 ans à présenter le journal sur le petit écran de la chaine d'État , Serge Bilé a été prié de faire autre chose. On a cru ressentir lorsqu'il l'a annoncé lui-même plus de nostalgie que d'acrimonie et la transparence ayant ses limites on n’en sait pas beaucoup plus sur les dessous si dessous il y a. Nul doute que sa nostalgie sera partagée par beaucoup, tellement il était devenu un pilier du journalisme local qui a quelques fois déplu aux puissants et également irrité les militant-e-s. On imagine que ce double constat sera à ses yeux un compliment. Le domaine dans lequel il se sera départi de sa neutralité affichée est sans conteste le sujet de la réhabilitation de l'Afrique, de la dénonciation du racisme auquel il a consacré de nombreux livres que nous ne pouvons que recommander.

Il est fier, dit-il, d'avoir vécu 25 ans de liberté. Cela tranche certes avec le journalisme des premières années où littéralement tout ce qui pouvait froisser un tant soit peu le pouvoir était carrément banni. On cite beaucoup pour expliquer ce changement l'élection de Mitterrand. On parle moins souvent du combat de l'ALERTE dans lequel plusieurs camarades du GRS se sont engagés et exposés au point où une chanson célèbre rappelle les hauts faits de « Jojo razwé » tout près de l'artère " fait moi mal " de notre Félix national. Le combat pour une presse libre demeure car le matraquage pro capitaliste ne désarme pas. Dommage que pour son dernier J.T. Serge Bilé n'ait pas évité de payer un anodin et discret tribut : en annonçant que les heureux enseignant-e-s allaient recevoir 300 euros du généreux Macron, il a juste oublié de préciser que ce n'était pas par mois ( faut pas rêver !) mais…pour l'année. Bonne route, Serge Bilé et fais gaffe !


NON À LA RÉPRESSION CONTRE LES ÉLUS CATALANS

52 parlementaires français dans une pétition rendue publique s’inquiètent du sort d’élus indépendantistes catalans suite à l'organisation d'un référendum d'autodétermination en 2017. Il s’agit parmi eux du président ou du vice-président de la Catalogne qui sont toujours emprisonnés ou exilés. Les élus français signataires disent :

« En raison de leurs choix politiques, pour avoir voulu organiser un vote, des élus sont emprisonnés, exilés, et risquent d'être condamnés à de lourdes peines de prison… Nous considérons que le débat politique ne saurait être tranché par la répression, par des atteintes aux droits des personnes, par une forme de délit d'opinion…

Nous en appelons à l'apaisement des tensions et à la fin des mesures arbitraires qui frappent des élus du suffrage universel… ». Dans cette requête, il y a des élus du PCF dont son secrétaire national, des élus de la France insoumise dont Jean-Luc Mélenchon, des élus du PRG et de Générations (lié à Benoît Hamon ). On attend le verdict du procès pour lequel près de 25 ans de prison doivent être décidées. Si les signatures restent encore ouvertes, nous saluerions chaleureusement celles des parlementaires martiniquais.



Actualité Martinique


Dans la même rubrique :
< >

Actualité Martinique | INTERNATIONAL | SERVICES | LES DOSSIERS | POLITIQUE | EDITO | FEMMES & LIFE STYLE | LOISIRS & MEDIAS












Aimez le Facebook ICIMARTINIQUE.COM