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Alexandre Cadet-Petit et la bande à Fouyaya. (Par François GABOURG)

J’étais « jenn bray » quand j’ai présenté mes planches de débutant à Alexandre Cadet-Petit, le fondateur du journal de bande dessinée Fouyaya.
Les locaux se trouvaient quelque part aux Terres-Sainville.



Les pièces sombres semblaient cacher des secrets de rédaction, à ne surtout pas dévoiler avant la sortie du mensuel tant attendu. C’était le QG de types qui avaient choisi de faire de la BD en Martinique. Rencontrer ces dessinateurs me rassurait : je n’étais pas le seul fou du crayon. Je dénonce ici quelques un d’entre eux: Ti-jo, la star du journal avec ses « Makrel » et « Ti-chal Mako », Pancho, le zorèy qui avait choisi de s’établir sur notre île, José Chantalou, le monsieur au dessin réaliste, Ti-loulou avec qui j’ai fait plus tard l’album « Aspirir ».


Je n’oublie pas Didier Néret, maquettiste du journal et dessinateur de « Draculotte ». De petite taille, avec sa longue natte de « chapé kouli », il passait la majeure partie de son temps sur son fauteuil roulant à lancer des vannes. Mwen ka sonjé ! Sacré boute-en-train ! Didier nous a quitté depuis.

Grâce à cet homme audacieux, Alexandre Cadet-Petit, l’aventure Fouyaya a été possible. Réunir autant de dessinateurs autour d’un même projet a été une chose exceptionnelle dans l’histoire de la BD martiniquaise!
Le souvenir de Fouyaya titille encore nos zygomatiques !

François Gabourg


Mercredi 15 Janvier 2014

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