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DANIEL MARIE-SAINTE : UN MENTEUR « GRA ET EPI EPAI »

 Le citoyen X
Dimanche 9 Mai 2010

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La campagne du MIM aux élections régionales de Martinique s’est construite sur le mensonge et le résultat a été ce que nous savons. Mais force est de constater que la tactique du mensonge, en politique, s’est transmise de génération en génération et plusieurs croient que s’indigner d’un tel travers est, par conséquent, inutile ou constitue une perte de temps.

Le danger est, justement, d’accepter cette politique du mensonge et de la considérer comme normale. Un risque d’autant plus grand que le mensonge est devenu, de nos jours, de plus en plus subtil. Le mensonge engendre, non pas la révolte des citoyens, mais leur désabusement.
Ces derniers ont été tellement trompés qu’ils veulent désespérément croire. Et à chaque fois, ils sont déçus !

Quand on parle de la malhonnêteté intellectuelle des politiciens, on fait surtout référence à leurs promesses électorales non tenues. Pourtant, ceux qui suivent de près les élus, se rendent compte que le mensonge en politique n’est pas réservé seulement qu’aux campagnes électorales. Il est quotidien et se glisse dans les conférences de presse, les discours, les communiqués. Le mensonge ronge la politique comme un cancer ronge le corps d’un malade.

Le mensonge fait partie du quotidien de l’homme politique. Pour lui, le mensonge est indispensable à sa survie. Un politicien paresseux peut réussir, un politicien ennuyeux également, mais un politicien qui ne sait pas utiliser le mensonge est voué à l’échec, selon la plupart des observateurs de la scène politique. Pour eux, cette manipulation quotidienne de la vérité, peut sembler bénigne, mais par leur prolifération, par la place qu’ils prennent dans la culture politique, les petits mensonges quotidiens ouvrent la voie aux gros mensonges et aux tromperies électorales.

Observons un nouveau candidat et nous l’entendrons débiter la même série de faussetés du genre : « Je n’ai d’autre ambition que celle de servir mes concitoyens ». Dans n’importe quel parti, on l’entendra dire qu’il n’est pas un politicien traditionnel, qu’il désire faire de la politique différemment, être franc et honnête, puis aussitôt élu, il s’empressera de travestir la réalité pour qu’elle lui soit la plus favorable, de dissimuler les côtés moins glorieux de son passé et de taire son opinion sur une politique controversée de son parti.

Le mensonge en politique constitue un abus de confiance et il doit être condamnable, quelle qu’en soit la forme. Des Marie-Sainte nous en avons partout y compris dans les rangs du vainqueur de cette élections régionales 2010.
Alfred Marie-Jeanne et le MIM disparaissent actuellement de la scène politique. C'est une loi de la vie publique.