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 MANVIL hubert
Samedi 14 Février 2009

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Nous sommes toujours dans une habitation, mais en plus nous sommes les esclaves modernes de ces habitations.
 Ma femme s'est faite crachée au visage et traitée de ' Sale Blanche
Mercredi 18 Février 2009

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Si on ne s'entend plus, il faut divorcer. Les scènes de ménage usent, les plus endurcis. La première fois que nous avons été aux Antilles , c'était en 1976. La Soufrière faisait des siennes et toute la Basse Terre remontait sur la Grande Terre. J'avais 31 ans, mon épouse 27ans et notre fils 7ans. C'était encore l'époque ou Air France savait accueillir. Nous n'allions pas aux Antilles pour visiter, mais pour nous reposer. C'était possible. Les hôtels accueillaient des clients de toute nationalité. La sécurité ? On n'en parlait même pas. La Direction et le personnel des hôtels étaient de grands professionnels. Les orchestres et les ballets s'en donnaient à coeur joie. Le Pro du Limbo écoutait avec fierté les applaudissements. Les marchés sentaient bons les épices. Cette année là, nous avions choisi de séjourner dans les deux îles Guadeloupe et Martinique.
Le seul bémol et de taille s'est déroulé place de la Savane à Fort de France. Ma femme s'est faite crachée au visage et traitée de ' Sale Blanche '. Nous avions un colis à remettre à un Antillais dont la fille exerçait la profession de Médecin près de chez nous. Evidemment nous lui avons fait part de l'incident. Il nous a répondu texto ' Il y a des c... partout '. Deux semaines qui auraient pu être de rêve. Malgré tout nous avions décidé de revenir tous les ans, si nos moyens nous le permettaient. Nous avons opté pour la Guadeloupe. Un deuxième enfant est venu avec bonheur partager notre cellule familiale. Dès 1980 le climat social s'est dégradé. Grèves à répétition. Attentats. Et le pire, la Drogue avait envahi l'île. L'hôtel était gardé en permanence par des vigiles armés. Les vols et les agressions sont devenus, le quotidien du vacancier. Evidemment, les Touristes, autres que les Français, avaient déserté les plages caraîbes, pour celles de la République Dominicaine, et Cuba et d'ailleurs. Nous sommes restés fidèles à la Guadeloupe et à ses habitants. Certains et certaines sont également devenus des amis, que nous avons reçu en métropole. A la fin des années 90, les hôtels étaient clos de grillage. La drogue était sur la plage. Nous avons assisté à une cueillette de noix de coco avec chute et mort sur la plage . C'est haut un cocotier. Le racisme était partout. Au départ, dès l'aéroport, visiblement on gènait. Malgré tout, nous avons persisté à uliliser les transports en commun, plus sûrs que les voitures. Elles sont la proie des petits délinquants. Et passer plusieurs heures au commissariat déposer plainte, n'a rien d'une sinécure. Dès la nuit tombée , 18 h00 tous les vacanciers se réfugient dans leurs hôtels et attendent parfois des heures qu'on leur servent une boisson. L'année 2000 fut l'apothéose dans l'horreur. Visite de Marie - Galante, je devrais écrire, description et visite d'une île par un conducteur de bus Antillais qui nous a bien fait comprendre qu'on n'avait rien à faire sur son île. Le point d'orgue de son cynisme a été la description de l'assassinat et du viol des religieuses. Au retour à la Guadeloupe, nos amis s'étaient fait braquer à l'arme de poing et dévaliser.
Adieu foulards, Adieu madras. Alors ? Les racistes se trouvent où ? Et qui sont - ils ? Depuis, nous n'y sommes pas retounés.