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SOURCE / Lemonde : DOMINIQUE STRAUSS -KHAN ET LA JUSTICE AMERICAINE Par Denis LACORNE

 TOTO
Jeudi 26 Mai 2011

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Le grain de sable
Malheureusement, durant les derniers mois de ce processus, des initiatives militaires et politiques ont bouleversé ce plan. Certains États —dont la Russie et la Chine— ont été floués. L’arrestation de DSK montre que Washington était de mauvaise foi et que ses concessions ne visaient qu’à gagner du temps.

Bien que le détail exact du montage imaginé par Dominique Strauss-Kahn pour créer cette nouvelle monnaie de réserve adossée aux Droits de tirages spéciaux du FMI soit secret, il apparaît que le Libye y jouait un rôle clé : à titre expérimental, c’est la Banque centrale libyenne qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or et au delà sur les DTS. La chose est d’autant plus importante que la Libye dispose d’un fond souverain parmi les mieux dotés du monde (il est même un peu plus riche que celui de la Russie).

Or, en entrant en guerre contre la Libye, la France et le Royaume-Uni ont provoqué un gel théorique des avoirs non seulement de la famille Kadhafi, mais de l’État libyen. Pis, Paris et Londres ont dépêché des cadres de la banque HSBC à Benghazi pour créer une Banque centrale libyenne rebelle et tenter de s’emparer des avoirs nationaux [13]. Sans que l’on sache si Nicolas Sarkozy et David Cameron se sont laissés emporter par l’ivresse de leur force ou ont agi sur instruction de leurs mandants à Washington, le fragile édifice élaboré par Dominique Strauss-Kahn s’est effondré.

Selon nos contacts à Tripoli, au moment de son arrestation, DSK partait à Berlin pour trouver une solution avec la chancelière Angela Merkel. Il devait ensuite partir avec un émissaire de Mme Merkel négocier avec des représentants du colonel Kadhafi —voire avec lui directement—. La signature du Guide libyen étant indispensable au déblocage de la situation.

On assiste désormais à une guerre financière d’une ampleur jamais égalée : alors que la situation économique des États-Unis vacille et que le dollar pourrait devenir rapidement une monnaie de singe, l’accord conclu au G8 et avalisé au G20, mis en œuvre par le FMI en coordination avec la Banque mondiale et les milieux bancaires internationaux dont DSK était le champion, est suspendu. La domination du dollar est intacte quoique plus que jamais artificielle ; ce dollar que les États émergents voulaient relativiser, mais sur lequel le complexe militaro-industriel israélo-états-unien assoit sa puissance.

Dans ce contexte que vaut l’honneur d’un homme ?

 profane des îles
Samedi 4 Juin 2011

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on reparle enfin de l affaire ROCHE a toulouse DANS LE PROLONGEMENT D ALEGRE



http://www.viddler.com/explore/NeillyDC01/videos/68/



L'affaire Alègre, qui ne se résume pas à l'affaire Baudis, conserve des zones d'ombre : plusieurs témoins déclarent que le tueur a été longtemps protégé par des policiers ainsi que par un magistrat[réf. nécessaire]. L'ex-gendarme Roussel dénombre 191 assassinats non élucidés. L’organisation « Stop à l’oubli » réunit des familles de victimes, qui continuent de réclamer la vérité sur l’affaire, et livre un état des lieux en énumérant « ces disparitions, ces assassinats camouflés en suicide et ces enquêtes tronquées, déformées, bâclées, etc. »[4].



Dans une vidéo[5] réalisée en octobre 2005 par le journaliste d'investigation Smaïn Bedrouni et publié sur www.lvo.info et www.Politiquedevie.net, Diane et Charles Roche, juristes de formation, soulèvent des doutes sur la mort de leur père, le magistrat Pierre Roche, président de Chambre à la Cour d'Appel de Montpellier mort le 22 février 2003 à l'âge de 60 ans dans des circonstances qui leur paraissent suspectes (ses enfants n'auraient appris sa mort que 2 jours plus tard après l'incinération rapide du corps). Ils parlent également des confessions que leur père leur auraient faites peu de temps avant sa mort. Dans celles-ci, il aurait avoué faire partie d'une secte constituée de hauts magistrats se sentant au dessus des lois et organisant de « soirées très spéciales » qui se dérouleraient dans la région toulousaine et durant lesquelles des personnes auraient été torturées et auraient pour certaines trouvé la mort.