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Notre raison d'être : informer, analyser, révéler, expliquer pour anticiper un réel immédiat et le futur ...

LE BEKE ROGER DE JAHAM ET SON NEGRE DOMESTIQUE ANDRE PETRICIEN ALIAS TONY DELSHAM ONT DECIDE DE PROFANER LE CAP 110 AU DIAMANT Par Camille Chauvet

 PASTOUR
Vendredi 21 Mai 2010

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C'est Suréna qui dit que : La légitimité martiniquaise est békée, ai-je dit dès le départ afin d’éviter toute ambiguïté. Il suffit de voir les lieux des confrontations d’idées depuis quelques années : l’habitation de Fond Saint-Jacques, l’habitation Saint-Étienne, le Leyritz, l’habitation Clément, etc. Branchez votre radio ou votre téléviseur, les éloges du style créole, des villas créoles de békés n’en finissent pas. Essayez de lancer un débat critique, dans une soirée d’amis, sur l’attitude des Békés et permettez-vous une goutte d’insolence à l’égard de ces Blancs : vous serez immédiatement accusé de jalouser, injustement, leur réussite sociale, d’être un complexé qui n’a pas compris… et tout cela par des nègres, des Indo-Martiniquais, des mulâtres et autres chabins.
Alors taisez vous messieurs arrêtez vos sanglots agissez !!!!

 ALPHA ET OMEGA
Vendredi 21 Mai 2010

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J’ai rêvé qu’il faudrait en Martinique, la création comme en 1993 en Afrique du Sud, une Commission Vérité et réconciliation, car sans cela un de ces quatre matins ce sera un bain de sang. En Afrique du Sud La personnalité de Mgr Desmond Tutu, archevêque anglican de Johannesburg, prix Nobel de la paix, l’a présidée, et n’est évidemment pas étrangère à la réussite de cette expérience d’amnistie.
Une expérience aussi originale sur le plan juridique qu’éprouvante pour les victimes-esclaves (en majorité noires) et les esclavagistes (békés pour la plupart).
Cette Commission Vérité et Réconcilaition devrait comporter MM Camille Chauvet. Roland Laouchez. Garcin Malsa. Bernard Hayot . Léon-Laurent-Valère. Monseigneur Michel Méranville. Et d’autres personnalités volontaires … proposez les !!!
La Commission réussirait la catharsis qu’elle se fixe comme objectif et le Pardon accepté et la Naissance d’une nouvelle Martinique. C’est là NOTRE chance de survie et non les 74 ou les plans de relance…
 jean
Vendredi 21 Mai 2010

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Pourquoi tant de haine !

Que la co initiative de M Delsham puisse être questionnée, analysée, critiquée voire rejetée cela s'entent parfaitement. Mais pourquoi diable faut il l'affublé d'une injure en l'espèce, Neg domestique. Et pourquoi ce moment sigulier à bien des égards ne serait pas aussi l'occasion d'une vraie remise en cause et d'un questionnement sur les conditions d'un vrai vivre ensemble.
Pourquoi cette initiative devrait elle disqualifiée Delsham a priori ?
N'a t-on pas créer en janvier 2010 une nouvelle domesticité d'ailleurs?
 Un lecteur
Samedi 22 Mai 2010

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C'est vrai pourquoi tant de haine...Mais au fond c'est le besoin de reconnaissance de TONY DESLSHAM André Patricien de son vrai nom, le pousse dans les bras des békés. Tony Delsham est certes lu, mais ce n’est pas un penseur, un intellectuel. Lors du déjeuner de l’Elysée dont il est si fier, il s’est couvert de ridicule. Parler de TD à Daniel Maximin et vous serez fixé. Monsieur Tony a donc développé un besoin viscéral de reconnaissance et il souffre mille morts parce qu’il ne reçoit pas en permanence cette reconnaissance. Le magazine littéraire l’ignore. Et ce qui s’inscrit sur son “site Internet subliminal” c’est : “Je ferai tout et n’importe quoi pour être reconnu, ne me rejetez pas !” En interviewant Aimé Césaire des dizaines de fois on ne devient pas pour autant célèbre. Tony Delsham va donc dans les bras de ceux qui lui donnent l’affection les B-ké. Sans doute se prend-t-il un B-ké. Je ne veux pas croire ça !!!J’achète ces livres par solidarité créole.
 Un lecteur
Samedi 22 Mai 2010

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C'est vrai pourquoi tant de haine...Mais au fond c'est le besoin de reconnaissance de TONY DESLSHAM André Patricien de son vrai nom, le pousse dans les bras des békés. Tony Delsham est certes lu, mais ce n’est pas un penseur, un intellectuel. Lors du déjeuner de l’Elysée dont il est si fier, il s’est couvert de ridicule. Parler de TD à Daniel Maximin et vous serez fixé. Monsieur Tony a donc développé un besoin viscéral de reconnaissance et il souffre mille morts parce qu’il ne reçoit pas en permanence cette reconnaissance. Le magazine littéraire l’ignore. Et ce qui s’inscrit sur son “site Internet subliminal” c’est : “Je ferai tout et n’importe quoi pour être reconnu, ne me rejetez pas !” En interviewant Aimé Césaire des dizaines de fois on ne devient pas pour autant célèbre. Tony Delsham va donc dans les bras de ceux qui lui donnent l’affection les B-ké. Sans doute se prend-t-il un B-ké. Je ne veux pas croire ça !!!J’achète ces livres par solidarité créole.
 Pour Jean
Samedi 22 Mai 2010

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C'est vrai en janvier 2010 le Peuple n'a pas suivi les aventuriers du 74 ,heureusement car la nouvelle collectivité serait un bassin de copains-coquins avec fifilles par çi...fifils par là... voiture de fonction vendu pour fils...Attendons l'audit de septembre et suarons ce qui s'est passé .
C'est vrai aussi que l'article de Monsieur Camille Chauvet ouvre un débat et il pose magistralement les termes de ce débat, mais il pollue cet écrit par un terme lourd de symbolique: Nègre Domestique... cela fait très mal .
Monsieur Camille Chauvet enlever de votre vocabulaire certains mots.Soyez moins provocateur. Merci et ne prenez pas de l'altitude pour crasher après ...
 Depuis Paris
Samedi 22 Mai 2010

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Je vous capte au vol...sur cette article et j'ajoute,Les vrais hommes du progrès sont ceux qui ont pour point de départ un profond respect du passé. Le progrès est intimement lié à une conception linéaire du temps, l’idée selon laquelle le passé peut constituer un point de départ également, un rapport au passé, dans sa continuité mais dans une continuité transformante.
L’histoire y est pensée en mouvement, mouvement transformateur mais continue dans le cadre de la transmission, transmission des valeurs du passé comme héritage pour le futur. Camille Chauvet avec qui je ne suis pas souvent d’accord pour son extrémisme à raison, le point de départ c’est la reconnaissance du Crime et le Pardon. L’absence du pardon c’est CAUTIONNER le Crime.Tony D. Vit déjà le complexe d’écriture face aux deux monstres de talent que sont le Cham et le Chab laisser le vivre. La question est de savoir comment le Béké RdJaham le tient ?
 Pour Jean de Fort-de-France
Samedi 22 Mai 2010

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Oui, Camille Chauvet a raison, fallait cet article et mettre en avant le DEVOIR de Mémoire.
Le Devoir de mémoire consiste d'abord à RECONNAITRE la réalité de l'état de victime, de persécutions ou de spoliations subies par des PEUPLES et leur environnement. (Empoissonnement des terres par les békés avec l’aide d’un Député Martiniquais).C’est le cas de notre Pays la Martinique.
Devoir de Mémoire pour des raisons éthiques, pour répondre aux besoins de l'Histoire, et parce que la psychologie a montré combien cette reconnaissance était essentielle à la résilience, pour la reconstruction des individus et des sociétés après les crises, afin que ces crises n'en engendrent pas d'autres.
 A PROPOS DE RESILIENCE
Samedi 22 Mai 2010

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Le commentaire 8 parle de résilience. Expliquons :La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour quelqu'un ou un PEUPLE touché par un traumatisme,-L’ESCLAVAGE - à prendre acte de son traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression ou la schizophrénie que ce traumatisme peut causer. C'est « vivre avec », dans le sens où cela fait partie de la vie de cet individu, ou de ce PEUPLE et cela ne le diminue pas mais au contraire lui permet de revivre.
La résilience est rendue possible grâce à la réflexion, à la parole, et dans le meilleur des cas grâce à l'encadrement médical d'une thérapie, d'une analyse. Une phrase célèbre qui permet de résumer la notion de résilience est de Nietzsche : « Ce qui ne tue pas rend plus fort. ».
Mais attention ne mettons pas derrière ce mot, le mythe de la Rédemption qui n’est pas loin, le « résilient » étant censé avoir dépassé la part sombre de ses souffrances pour n’en garder que la part glorieuse et lumineuse. Dans notre cas de Martiniquais, notre part glorieuse et lumineuse n’est pas encore là. On entend de plus en plus de gens parler de leur « résilience » comme si c’était une qualité à porter à leur crédit, voire quelque chose qui pourrait nourrir l’estime d’eux-mêmes.
 jean
Samedi 22 Mai 2010

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Devoir de mémoire, déjà de soi même et pour soi-même, pour mieux assumer présent et future, dans la responsabilité, l'action et la dignité, Oui.
Devoir de mémoire, lamentation éternelle, point pour moi.
Attendre que l'autre reconnaisse éventuellement un jour ses crimes envers moi pour enfin dire j'existe et que je suis guéris de je ne sais quoi est une chimère.
J'existe. J'agis. Je suis surtout ce que je fais de moi. Point.
Je n'attend aucune reconnaissance venant de l'autre. Je suis.
 Pour le débat
Dimanche 23 Mai 2010

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Vous perdez votre temps TONY DELSHAM est un neg de béké et ce n'est pas d'aujoud'hui,il suufit de lire ce qu'il écrit comme roman. Et aussi dans Antilla. C'est son choix. Ses intérêts sont dans cette caste.C'est son droit.. Aussi servir un béké nul et sans instruction comme le Roger deJaham le rend intelligent !!!
Alors messieurs merde pour VOUS. Laissez yo fé zafé yo.
 Pour André Pétricien&Cie
Lundi 24 Mai 2010

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TONY VOUS UN JOUET SOMBRE AU CARNAVAL DES BEKES et du plus RACISTE RdJ.
Relisez ce texte monsieur Pétricien -le traitre.

Aimé Césaire vous parle... A Darling,Eliza-bête Hector,Hersilie l'idiot de la rédaction,pas pour RdJ car nous ne savons pas s'il fait partie du Peuple à qui s'adresse le NEGRE debout. Cela n'existe pas de Nègre créole.
Le nègre-créole est le négre-domestique

Mon peuple
Quand
Hors des jours étrangers
Germeras tu une tête bien tienne
Sur tes épaules renouées
Et ta parole
Le congé dépêché aux maîtres
Aux traîtres
La terre donnée
La terre lavée
Quand
Quand donc cesseras d'être
Le jouet sombre au carnaval des autres
Ou dans les champs d'autrui l'épouvantail desuet
Demain
A quand demain mon peuple
La déroute mercenaire
Finie la fête
Mais la rougeur de l'Est au couer de balisier
Peuple de cauchemars domptés
Peuple d'abymes remontés
Peuple unique amant des fureurs du tonnerre
Demain plus haut plus doux plus large
Et la pluie torrentielle des terres
A la charrue salubre de l'orage

AIMÉ CESAIRE

 La Conscience
Lundi 24 Mai 2010

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Tony,
On ne se joue pas d'un pays
Pas plus qu'on ne se joue d'un peuple
On ne se joue jamais que de soi-même
 Un lecteur
Lundi 24 Mai 2010

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Monsieur Camille Chauvet, il y a Luc972,Guy,Grimel,Lanoiraude (un béké),Gilou un autre taré béké, ils vous attaquent sur un site @… Mais continuez à dénoncer ces békés. CONTINUEZ .Depuis toujours, il y a dans le monde des hommes et des femmes qui ont su dire NON. Dire « NON », aujourd'hui, est sans doute la chose la plus compliquée qui soit, parce qu'elle implique une lutte de toute ses propres forces intimes contre tout un système . Dire « NON», c'est se lever et aller à contre courant, lutter, tant il est plus simple de se laisser porter et de fermer les yeux. Dire « NON », c'est oser regarder l'autre et y voir soi-même dans un état inadmissible, et ne pas l'admettre. Dire « NON », enfin, c'est oser être vivant. Laissez les nègres domestiques exister, tant qu’il aura des békés… nous aurons leurs Pétricien-Tony Delsham et les autres . Continuez monsieur.
 FRATERNITE 347
Lundi 24 Mai 2010

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Monsieur Camille Chauvet, vos frères Roger .Dj et André-Tony.D aiment aussi la Martinique. Une question si Roger deJ ou Bernard. H demandent pardon, seriez vous prêt à donner la main et vous recueillir devant le monument de LA LIBERTE de Trénelle ? Car au fond ne souhaitez-vous pas cette situation qui alimente la fracture de notre identité collective ? En privé je vous adresse un @ sur votre GSM . Merci. Un jeune Béké qui vous écoute souvent sans haine et beaucoup de respect.

 A SAVOIR
Lundi 24 Mai 2010

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Tiré du @ Montraycréole: ORIGINE DES BEKES : QUAND ALAIN HUYGHES-DESPOINTES REECRIT L’HISTOIRE…par Jean-Laurent Alcide

Au cours du reportage consacré aux Békés martiniquais par la chaîne française CANAL +, on a pu entendre, entre autres insanités, de la bouche de M. Alain Huyghes-Despointes, la phrase suivante :

« En 1635, des nobles français colonisent l’île de la Martinique… »

Il y aurait de quoi rire, si cela ne révélait pas l’incroyable inculture, mêlée de duplicité, des « derniers maîtres de la Martinique ». En effet, il est bon de rappeler la composition des premiers colons :60% de paysans venus du fin fond des provinces du Nord-Ouest de la France (Vendée, Normandie, Poitou, Bretagne etc.) qui étaient employés comme « engagés » ou « 36 mois » par quelques grands planteurs et qui travaillaient sur les « habitations » aux côtés des esclaves noirs.

S’ils parvenaient à survivre au bout de leur période d’engagement, ils se voyaient octroyer un bout de terrain pour devenir propriétaires à leur tour. En 1635, au 17è siècle donc, l’école gratuite, laïque et obligatoire n’existait pas encore (ce sera le cas 2 siècles plus tard), donc la quasi-totalité de ces paysans est analphabète et parle les dialectes d’oïl (normand, poitevin, vendéen etc…).

. 30% de repris de justice, de malandrins, de hors-la-loi, bref de gens qui n’ont rien à perdre et qui sont prêts à tenter l’aventure vers l’Amérique afin de se refaire une nouvelle vie. Beaucoup d’entre ces gens de sac et de corde étaient d’ailleurs expulsés vers les colonies afin de purger le Royaume de France de ses impuretés.

10% de cadets de famille, c’est-à-dire de fils de nobles qui, dans le droit d’Ancien régime, ne pouvait bénéficier d’aucune part de l’héritage de leur père (cet héritage revenant tout entier à l’aîné) et qui n’ayant aucune perspective en France, tentaient eux aussi de se construire une vie meilleure par-delà l’Atlantique.

Autrement dit, contrairement à ce qu’affirme Alain Huyghes-Despointes, seule une infime minorité des Békés est d’origine noble. Tous les historiens sont d’accord là-dessus. Il suffit de lire le monumental travail de Petit-Jean-Roget (Béké lui-même), « La société d’Habitation à la Martinique—1635-1665 » ou encore Sydney Daney, Gabriel Debien ou Paul Butel pour se rendre compte que l’origine noble de nos actuels Békés relève de la pure fable.
Et il ne faut pas se laisser tromper par la particule que beaucoup d’entre eux arborent : au 17è siècle, un Jean Martin, originaire du village appelé « La Garrigue », par exemple, se faisait appeler « Jean Martin de La Garrigue ». C’était courant, banal même, Et surtout ça n’indiquait aucune origine noble !

S’agissant des femmes békées, les choses sont encore moins reluisantes. A l’époque, les voyages vers l’Amérique sont longs (1 mois et demi), difficiles (cyclones) et surtout dangereux (pirates). De plus, ce continent inconnu a une mauvaise image : en Europe, elle est vue comme une terre sauvage, étrange, où vivent des « hommes à deux têtes » (sic) et qui n’a qu’un seul intérêt, celui de posséder de l’or.

Le colon européen va donc aux Amériques pour essayer de s’enrichir au plus vite afin de retourner vivre en nabab dans le seul lieu où, selon lui, s’épanouit la Civilisation avec un grand « C », à savoir l’Europe. Le colon n’était pas venu fonder une nouvelle civilisation en Amérique ni planter la canne à sucre, le coton ou le café. Cela s’est fait par hasard. Jusqu’au 19è siècle, cette obsession du retour en Europe perdurera chez les Békés, soit plus de 2 siècles après leur installation aux îles ! Il n’y a qu’à lire pour s’en convaincre les « Mémoires d’un colon à la Martinique » du Béké Pierres Dessales, propriétaire de l’habitation Nouvelle Cité, à Sainte-Marie.

Il passera sa vie à essayer de gagner suffisamment pour se réinstaller en France, chose qu’il fera pour sa famille, lui demeurant seul sur son habitation des années durant ! Et se lamentant sans arrêt de devoir vivre dans ce « maudit pays » !!!

Donc, au 17è siècle, début de la colonisation, très peu de femmes blanches émigraient vers ces « isles » mal connues et réputées dangereuses qu’étaient les Antilles. A tel point que les premiers colons sont obligés d’avoir recours aux Caraïbesses (femmes caraïbes) et quand ce peuple sera exterminé, aux femmes noires. Beaucoup de colons assiégeaient littéralement le cardinal Richelieu, premier ministre de l’époque, de lettres suppliantes : « Envoyez-nous des femmes ! ». Il y allait, en effet, de la perduration des établissements français aux Antilles, médiocrement rentables à cause du manque d’or.

Alors Richelieu ordonna à sa maréchaussée de razzier des péripatéticiennes sur les quais de Nantes, de La Rochelle et de Bordeaux afin de les envoyer de force aux Antilles. Et quand leur nombre n’était pas suffisant, cette maréchaussée kidnappait des jeunes filles de quatorze-quinze ans (des enfants abandonnés donc) pour les expédier aux colons. S’il y eut donc 10% de nobles parmi les hommes colons, il y en eut…0% s’agissant des femmes colons.

Aucune femme d’un certain rang - et surtout pas noble - n’aurait pris le risque, en ce 17è siècle, de partir à l’inconnu, à bord de bateaux peu fiables et dont les équipages étaient composés de rustres et de ruffians. Ce n’est que lorsque le miracle de la canne à sucre se produira, vers 1660-70, enrichissant brutalement les colons (qui deviennent dès lors « Békés ») ainsi que les grands ports de la métropole française, que le « Code Noir » interdira les unions - et même les relations sexuelles - entre Blancs et Noirs. Avant 1685, beaucoup de Blancs concubinaient avec des négresses et même se mariaient parfois (on a retrouvé des actes de mariage de ce type dans des archives paroissiales).

Monsieur Alain Hughes-Despointes réécrit donc l’histoire, comme le font d’ailleurs, nombre de Békés, afin de tenter d’effacer ces origines peu reluisantes.

C’est à la fois ridicule et pathétique. Ridicule parce qu’il n’y a aucune honte, quand on est Antillais, à avoir des origines peu reluisantes. C’est le cas de toutes les populations qui sont venues s’installer dans les îles ou qui y ont été emmenées de force. De même que 90% des Békés descendent de serfs et de putes, la grande majorité des esclaves noirs n’étaient pas des fils de rois, ni les Indiens (dits « Coulis ») des fils de Maharadjah, ni les Chinois fils d’empereurs, ni les Syriens fils de cheicks. Personne n’émigre de gaieté de cœur ! Surtout à l’époque où les voyages étaient très longs et où on ne disposait d’aucun moyen (téléphone, télévision, Internat etc…) de garder le contact avec sa terre natale. Partir était le plus souvent un voyage sans retour.

Les Noirs antillais descendent pour beaucoup de gens qui étaient déjà esclaves ou prisonniers de guerre en Afrique. On connaît le rôle sinistre d’intermédiaire joué dans la Traite par maints roitelets de la côte occidentale de l’Afrique. Il y a pu avoir, ici et là, un roi ou deux-trois nobles vaincus qui ont dû faire partie des « bois d’ébène », mais ce n’était pas très fréquent. Quand aux Indiens, ils descendent pour la plupart des « Intouchables », ces hors-castes qui, jusqu’à aujourd’hui, sont considérés comme la lie de la société indienne.

Pourquoi un fils de Maharadjah abandonnerait-il ses épouses, ses serviteurs et son palais pour s’en aller couper la canne à sucre aux Antilles ? Pareil pour les Chinois. Il n’y eut guère qu’un seul Mandarin parmi ceux qui sont arrivés à la Martinique ! Et c’est parce qu’il avait été embauché comme interprète. Tous les autres étaient déjà des « Coolees » à Canton ou à Shanghai, c’est-à-dire des gens taillables et corvéables à merci. Quand aux Syro-libanais, ils ont fui leur pays à cause des guerres claniques qui s’y déroulaient, de la misère et de la colonisation franco-britannique.

Aucun Antillais (blanc, noir, indien, chinois ou syro-libanais) ne saurait donc se targuer d’une quelconque noblesse. Nous sommes tous les fils et filles de repris de justice, de bannis, de réprouvés, d’esclaves ou de fugitifs. Et quand aux métis (mulâtres, chaben etc…), ils sont le fruit de l’union de ces mêmes réprouvés, esclaves et fugitifs et donc sont des bâtards à la puissance 2.

Assumons notre bâtardise commune, messieurs les Békés, et tentons de rebâtir ensemble une société débarrassée de l’exploitation de l’homme par l’homme et du préjugé racial .
 HO-PI-YAGE
Lundi 24 Mai 2010

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Pour Tony ,Roger et Camille : LE VAMPIRE de Charles Beaudelaire.

Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon cœur plaintif es entrée,
Toi qui, comme un hideux troupeau
De démons, vins, folle et parée,

De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine,
Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,

Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
Maudite, maudite sois-tu !

J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.

Hélas ! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
« Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,

Imbécile ! de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire ! »

A lire et A comprendre !!! vive de Gaulle qui nous a sauvé de l'allemagne NAZI car nous serions tous déjà gazé neg,kouli,chinois,syriens,béké, et autres migannés ethniques. OUI vive de GAULLE.!!!!
 En savoir plus !
Lundi 24 Mai 2010

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J'en ai assez. J'ai lu un cours de monsieur Camille Chauvet à ses élèves en 1998 ,il donnait un document que voici : Principales révoltes d’esclaves ayant eu lieu en Martinique
-Au début du XVIIe siècle – Edification des premiers grands camps de nègres marrons en Jamaïque, dans les Iles Vierges, en Guadeloupe et en Martinique.
- 1636 – Etablissement du premier grand-camp de nègres marrons en Guadeloupe, dans les hauteurs de Capesterre.
- 1678 – Soulèvement d’esclaves en Martinique et en Jamaïque.
- 1699 – Soulèvement d’esclaves en Martinique.
- 1710 – Soulèvement d’esclaves en Guadeloupe et en Martinique.
- 1748 – Soulèvement d’esclaves en Martinique.
- 1752 – Soulèvements d’esclaves en Guadeloupe et en Martinique.
- 1807 – Insurrections d’esclaves au Brésil, en Jamaïque, en Martinique.
- 1820 – Insurrection d’esclaves à Puerto Rico, Antigua, Tortola, Cuba, en Martinique et au Honduras britannique.
- 1822-1823 - Insurrection d’esclaves en Martinique.
- 1831 – Insurrection d’esclaves en Martinique, en Guadeloupe, en Jamaïque, aux Etats-Unis (Nat Turner en Virginie).
- 1833 – Insurrection d’esclaves en Martinique et à Puerto Rico.
- 1843 – Insurrection d’esclaves à Cuba, en Martinique, à Puerto Rico.
- 1848 – Insurrection d’esclaves en Martinique. Soulèvements en Guadeloupe. Insurrection d’esclaves à Sainte-Croix et à Puerto Rico.
-22 Mai révolte de Saint-Pierre.

Y aurait-il eu d'autres révoltes.Monsieur de Jaham pourquoi ne parle-t-on pas des révoltes sur le site de Tous créoles ? Vos enfants et les autres petits békés connaissent-ils l'histoire de l'esclavage ?
Nous devons nous donner la main sinon les étrangers s'amusent à nous regarder nous entretuer.

 Pour le Commentaire 18
Lundi 24 Mai 2010

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Abolition de l'esclavage Aux Antilles:LES ESLAVAGISTES D'HIER SONT LES BEKES D'AUJOURD'HUI.

Il faut attendre la Révolution de février 1848 pour qu'enfin, dans l'effervescence républicaine, les abolitionnistes puissent contourner l'opposition des planteurs.

Le décret d'abolition est rédigé par Victor Schoelcher, riche philanthrope libéral et républicain, alors sous-secrétaire d'État à la Marine dans le gouvernement provisoire.Victor Schoelcher lui-même est sous la tutelle du ministre de la Marine, le grand physicien et astronome François Arago (62 ans).

Celui-ci appartient à l'extrême-gauche républicaine et s'est fait le porte-parole des revendications sociales à la Chambre des députés, dès 1840.Victor Schoelcher et François Arago libèrent par décret 27 AVRIL 1948 250.000 esclaves noirs ou métis aux Antilles et à la Réunion comme à Saint-Louis du Sénégal.

Une application précipitée: Le décret, qui prévoit l'abolition dans un délai de deux mois, arrive dans les colonies quelques semaines plus tard. Mais les gouvernants des colonies et les planteurs ont en général pris les devants, en multipliant les affranchissements.

À leur manière, les esclaves ont aussi accéléré le mouvement.

À Saint-Pierre, en Martinique, une insurrection a éclaté le 22 MAI 1848, avant qu'ait été connue l'existence du décret. Même chose en Guadeloupe où le gouverneur abolit l'esclavage dès le 27 mai 1848 pour éteindre l'insurrection.

Les planteurs reçoivent une indemnité forfaitaire. Ils contournent aussi l'interdiction de l'esclavage en faisant venir des «travailleurs sous contrat» de la Chine du sud ou d'Inde du Sud). Il s'agit d'un nouvel esclavage qui ne dit pas son nom. L'abolition se traduit par un regain de l'activité économique dans les colonies.
Les anciens maîtres gagnaient sur toute la ligne et s'enrichissaient : Ce sont békés d'aujourd'hui.
C'est ça l'Histoire.


 Pour le Commentaire 18
Lundi 24 Mai 2010

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Abolition de l'esclavage Aux Antilles:LES ESLAVAGISTES D'HIER SONT LES BEKES D'AUJOURD'HUI.

Il faut attendre la Révolution de février 1848 pour qu'enfin, dans l'effervescence républicaine, les abolitionnistes puissent contourner l'opposition des planteurs.

Le décret d'abolition est rédigé par Victor Schoelcher, riche philanthrope libéral et républicain, alors sous-secrétaire d'État à la Marine dans le gouvernement provisoire.Victor Schoelcher lui-même est sous la tutelle du ministre de la Marine, le grand physicien et astronome François Arago (62 ans).

Celui-ci appartient à l'extrême-gauche républicaine et s'est fait le porte-parole des revendications sociales à la Chambre des députés, dès 1840.Victor Schoelcher et François Arago libèrent par décret 27 AVRIL 1948 250.000 esclaves noirs ou métis aux Antilles et à la Réunion comme à Saint-Louis du Sénégal.

Une application précipitée: Le décret, qui prévoit l'abolition dans un délai de deux mois, arrive dans les colonies quelques semaines plus tard. Mais les gouvernants des colonies et les planteurs ont en général pris les devants, en multipliant les affranchissements.

À leur manière, les esclaves ont aussi accéléré le mouvement.

À Saint-Pierre, en Martinique, une insurrection a éclaté le 22 MAI 1848, avant qu'ait été connue l'existence du décret. Même chose en Guadeloupe où le gouverneur abolit l'esclavage dès le 27 mai 1848 pour éteindre l'insurrection.

Les planteurs reçoivent une indemnité forfaitaire. Ils contournent aussi l'interdiction de l'esclavage en faisant venir des «travailleurs sous contrat» de la Chine du sud ou d'Inde du Sud). Il s'agit d'un nouvel esclavage qui ne dit pas son nom. L'abolition se traduit par un regain de l'activité économique dans les colonies.
Les anciens maîtres gagnaient sur toute la ligne et s'enrichissaient : Ce sont békés d'aujourd'hui.
C'est ça l'Histoire.