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LA FIN D'UN SYSTEME (article proposé par un lecteur du Naif)


Rédigé le Jeudi 26 Mars 2009 à 21:44 |

Le Crash boursier que subissent actuellement les Pays Capitalistes a accentué une crise économique sans précédant depuis 1929, laissant pantois et sans voix même les spécialistes les plus avertis.
Le « Pouvoir d’achat » élément catalyseur de ce système en place fait sauter en éclats tous les verrous d’une société qui malgré des avancées certaines, fonctionne encore sur des bases empiriques au risque aujourd’hui de déstabiliser la paix civile


LA FIN D'UN SYSTEME  (article proposé par un lecteur du Naif)
La fin d’un Système


Lamentin. MARS 2009

.

Nous assistons alors à une véritable « lutte des classes » au sens Marxiste du terme, à cause bien sûr d’un capitalisme qualifié plus que jamais d’asocial. Il s’agit en effet, d’une véritable implosion du système, notamment due à son incapacité totale à trouver des solutions économiques fiables pour le bien-être des concitoyens.

Ces sociétés touchées par ce crash bancaire contaminent toutes les autres. Comme un effet boule de neige, alors la réaction en chaîne s’installe et les inconséquences de cette mauvaise stratégie du fonctionnement des banques se traduisent surtout par des explosions sociales successives de plus en plus virulentes.
Or, ce même système avait depuis quelques années déjà, montré et démontré les prémices de ses violentes révoltes internes. (Soulèvement des banlieues oct. et nov. 2005).

Que s’est-il passé ?

L’Etat est devenu un état politivore à outrance, ne pensant plus qu’à sa fonction électoraliste, plus qu’à son calendrier électoral ; ne pensant plus qu’aux mandats des hauts fonctionnaires, laissant alors la « Société Civile » se débattre dans les méandres sismiques d’un haut Patronat amnésique et égoïste.
Un autre Etat a vampirisé l’Etat. Il s’agit bien du Grand Patronat en question, qui depuis fait du chantage et dirige bon gré mal gré, tous les hommes politiques, par la pression constante de son pouvoir financier.

Ce pouvoir, dès lors marqué par l’Argent, par le monopole, par le conglomérat, par l’oligarchie, par la spéculation, par la mainmise bancaire et par la finance… a fini par créer une classe de SDF totalement incapables de s’en sortir dans cette société hélas à plusieurs vitesses !

Nous affirmons ici, haut et fort que le Système Capitaliste a atteint ses limites et qu’il va droit au mur. Il faudra d’urgence penser un autre système qui nécessitera surtout que l’on tienne compte de « l’Homme ». C’est l’homme qui est l’élément central de tous les débats et de tous les enjeux et non les statistiques de rentabilité du CAC.

On a simplement trop pensé profit !

Le profit oui ! Mais pas seulement pour certains, pour un petit nombre qui s’octroie tout, au détriment d’une masse qui elle, se retrouve affamée et sans perspective aucune d’avenir.

Comment éviter le choc des classes sociales dans une telle situation ?
Cette révolte est-elle programmée ou prédestinée ?

Ce nouveau système devra être plus équitable, plus social et moins tourné sur le bien-être matériel. On réfléchira surtout une société qui redonne du « travail à chacun », où prévalent aussi, dignité, respect de la diversité des cultures, et des différentes ethnies. La République sera Une et Indivisible dans toutes ses composantes et pas le contraire.

Cette société sera plurielle, multiple, cosmopolite et en même temps suffisamment intelligente pour accepter les spécificités et les particularismes. Ce qui représente un vrai facteur de croissance économique et un foisonnement de possibilités culturelles pour le bonheur tous.
Une société dans laquelle on verrait apparaître tous les visages. Elle serait représentative enfin, d’elle-même dans la splendeur de sa diversité et dans son effet arc-en-ciel. Une société où l’Histoire, où toutes les histoires devront être enseignées à l’école de la République, dans l’exactitude absolue des faits. L’on ne peut plus, l’on ne doit plus, ni cacher ni bâcler l’histoire.

Tous les peuples sont des Peuples, et la superficie géographique ne doit point déterminer le poids du cerveau. La nouvelle génération et toutes celles qui sont à venir n'admettront pas, n'admettront plus, le travestissement de leur Passé.
Il y a comme désormais un besoin vital de vérité. Il y a comme un profond désir d’authenticité et de reconnaissance de tous, ici comme ailleurs.

Les populations défavorisées de ces pays capitalistes ont l’intime conviction que l’enrichissement des uns s’est fait sur la « profitation » des autres.
On a l’impression qu’une machination, pour ne pas dire une machiavélisation du système s’est mise en place depuis des décennies, afin que les plus riches arrivent allègrement au paroxysme même de la concentration des masses monétaires qui circulent.
Pour la première fois, depuis la période d’avant-guerre, l’on assiste à une véritable raréfaction de la matière « argent ».

Si on disait déjà que le franc était du vent, l’euro lui se compare aisément à l’éther.

Pourquoi en sommes-nous là ?

Après les trente glorieuses, le nivellement par le haut qui s’était amorcé dans nos sociétés par l’accession à l’instruction par tous, a bien fonctionné. Effectivement des fils et des filles de familles infortunées ont pu accéder à une certaine élite sociale.

Mais, dès la première grande crise du pétrole en 1973, le nœud social à nouveau s’est refermé sur les classes en voie d’amélioration.
Les portes se sont encore emmurées face à une jeunesse instruite et qualifiée. Il est à noter que ce processus s’est accentué irrémédiablement jusqu’à nos jours.
L’Etat Providence, dès les années quatre vingt dix, a montré ses limites et son acculement à la récession. D’où son absence totale dans toutes les sociétés industrielles étatiques. On a assisté à la privatisation à outrance de tous les secteurs où l’Etat avait a priori le rôle de réguler le marché.

Aujourd’hui, il lui reste très peu de marge puisque les caisses sont vides. La société, très critique, refuse désormais ce système du non-partage, dans un monde où presque dans chaque famille, il y a au moins un licencié capable de comprendre les injustices, de les dénoncer et d’ouvrir les yeux, du plus aveugle de son entourage afin de lui expliquer les évènements. De ce fait, peut-on encore faire croire n’importe quoi aux gens ?

De la crise économique, des bas salaires, des denrées excessivement chères… il se greffe aujourd’hui un malaise social qui prend de plus en plus l’allure phénoménale d’un mal-être « sociétal ». En plus des revendications pécuniaires la « société civile » dénonce la problématique identitaire car il s’agit toujours des mêmes qui en pâtissent. Comment ne pas voir cette injustice ?
En même temps, on se rend compte que certains salaires et dividendes n’ont jamais été aussi mirobolants. On parle de pénurie, or certains roulent sur l’or. On dit de se serrer la ceinture, pendant que d’autres étalent et déploient leur insultant enrichissement à la barbe de tous.

C’est la spéculation sur la villa, les voitures de sports, les motos derniers cris, le bateau, les voyages à gogo et les tours du monde… tout est dévoilé en grande pompe par photos sur le portail de Facebook.


L’Etat doit revenir à l’éthique et à la raison des choses simples et possibles. On ne peut plus laisser s’accumuler entre les mains d’un groupuscule, tout l’oxygène du monde. Sinon nous entrerons tout droit dans une époque extrêmement trouble avec des conséquences sociales dangereuses.

Trouble à tel point que c’est désormais la rue, de plus en plus, qui fera entendre raison ou …déraison. L’Etat perdra sa crédibilité et le politique lui-même, (déjà très mal vu puisque indexé comme complice du système), par son impuissance, ne pourra que constater les effets pervers d’un tel laisser aller.

Je dis ATTENTION !

En période de marasme économique aussi dur, tout devient possible et même le pire, si l’on ne réagit pas rapidement.
On sait déjà ce que l’histoire nous a donné, quelques années après la grande crise de 1929. Je veux pour preuve l’émergence de monstres planétaires comme Mussolini, Franco, Pétain et Hitler. Ne commettons pas deux fois les grandes erreurs du passé.
Tâchons de tirer les leçons d’une histoire encore proche pour éviter le chaos et le désordre social.

Pour cela …

- L’Etat doit redevenir un Etat fort, exemplaire, directif et non dirigiste. L’Etat doit imposer le prix des denrées de première nécessité en maintenant un contrôle permanent grâce à la répression des fraudes.

- L’Etat doit réguler le coût du Foncier, l’indice des prix à la Construction et le prix des Loyers.

- L’Etat doit réinsérer le Service Militaire obligatoire comme élément fondateur de la solidarité nationale. Le RSMA doit pouvoir donner une formation aux jeunes défavorisés qui tiennent à passer au moins un permis VL ou PL. Ce permis leur permettra de trouver plus facilement un travail à la fin de ce Service national.

A ce propos, beaucoup de patrons à l’époque recrutaient des jeunes sur présentation du compte rendu de leur livret national.

- Le RSMA doit pouvoir offrir une formation diplômante afin d’insérer ces jeunes dans une Société active et plus ouverte dans laquelle la qualification est indispensable.

- L’Etat doit pouvoir financer et gérer les « maisons de redressement » ou « maisons d’accompagnement » qui permettaient autrefois d’aider à la socialisation les jeunes marginaux jusqu’à la majorité.

Cela facilitera leur insertion à une vie normale. Certaines familles monoparentales sont dans l’impossibilité de contrôler les jeunes difficiles de caractère. Les parents en grande majorité sont d’accord pour cette forme d’embrigadement pendant l’adolescence.

- L’Etat doit pouvoir davantage miser sur l’épanouissement des jeunes par le biais du sport. Les jeunes en échec scolaire n’ont peut-être pas besoin d’un bac général pour entreprendre avec des prédispositions certaines, un cursus permettant l’accès au sport professionnel. Il faut très tôt déceler les talents afin de suivre et de développer les potentialités.

A mon humble avis, on n’a pas convenablement exploité toutes les ouvertures et les opportunités qu’offre le domaine sportif. Notre société regorge de sportifs de très haut niveau mais ils ne sont pas suffisamment mis à profit pour aider les nouvelles générations.

- L’Etat ne doit plus se cacher derrière le laisser-faire, le laisser-pourrir …dans une posture absentéiste. Le capitalisme anarchique est terminé ! La libre concurrence, pour ne pas dire, le libre monopole organisé est terminé ! Le copinage bancaire est révolu !

- L’argent de l’Etat venant au secours du Privé, tout cela doit cesser.

Sinon la masse populaire ne comprendra pas …et se révoltera. Ce qui risque de déséquilibrer les fondements mêmes de la démocratie dans ce XXIéme siècle.

Ne sommes-nous pas en droit d’attendre, compte tenu de la rémunération d’un Président de la République de nos jours, que celui-ci réussisse sa mandature, sous peine d’être mis en cause dans le cas d’une politique désastreuse ?

Autre grand facteur de la déperdition de l’Etat, c’est l’Enchérissement de la vie qu’il n’a absolument pas su réguler.

Comment comprendre que l’indice à la construction en 1994 en Guadeloupe était d’environ 3500 francs (620€) et qu’en 2008, il soit de 1200€ (8000 francs) ?

On peut admettre et comprendre l’augmentation du coût de la vie, mais ce serait un suicide collectif que d’accepter une telle flambée des prix en si peu de temps, sans rien dire et sans rien faire.

Jusqu’où irons-nous encore ?

Au niveau du foncier, c’est complètement l’anarchie. S’agissant du coût du mètre carré moyen constructible, il faut compter entre 100 et 150€. S’il vous faut construire sur un terrain de 800m2, il n’est pas difficile d’évaluer ce que cela vous coûtera d’accéder à la propriété.

De ce fait, il devient de plus en plus difficile à quelqu’un d’avoir la possibilité de se faire une place dans cette société. Or, ce n’est pas faute de ne pas en avoir envie. Construire, c’est déjà soulever une montagne, mais pouvoir procéder à un remboursement bancaire sans un accident ou même un incident professionnel, pendant les 15 ou 20 ans de remboursement, c’est encore autre chose surtout quand on connaît l’état moribond du tissu économique de nos jours.

Par conséquent, on se rend vite compte des raisons pour lesquelles le taux des saisies immobilières est du double aux Antilles par rapport à l’Hexagone.
On n’ose même pas comparer les prix des denrées de première nécessité avec l’Hexagone ! Les différentes études ont démontré une telle injustice, légitimant ce jour, très largement la plate-forme de revendications du LKP en Guadeloupe et celle du Collectif du 5 Février 2009 en Martinique.

Il faut un enseignement immédiat de la philosophie dès les classes de seconde face à cette technocratie de l’absurde qui depuis, fige l’homme dans une forme de pensée unique, sectaire et rétrograde.

On doit davantage promouvoir le Culturel. Je veux dire l’art, la musique, la sculpture, la peinture, l’écriture et le cinéma… afin que l’homme du XXIème siècle revienne vers l’idée du perfectionnement de lui-même, grâce à un Humanisme sans appel, comme nouvelle perspective de son devenir et de son bien-être commun.

L’homme du XXème siècle s’est voulu essentiellement tertiaire dans un Etat Providence. On a bondé les villes en tuant la notion d’authenticité et de pureté des campagnes. On a voulu faire croire aux gens qu’ils seraient tous des fonctionnaires heureux et fiers de l’être, au détriment d’une catégorie devenue la Classe d’en bas.

Ce siècle de la « grande distribution » a surtout voulu faire de la masse que nous sommes, des consommateurs abrutis. Le capitalisme pensait tout faire fonctionner par le simple fait du « pouvoir d’achat » - conception erronée et absurde du « toujours plus » dénoncée depuis des années par François de Closets.
On a produit des générations de clones nés essentiellement pour pousser les caddies des grandes surfaces. Mais, a-t-on pensé à toujours être en mesure de leur donner les moyens pécuniaires de leur joujou adoré ?

On a complètement exterminé les petites structures commerciales et familiales afin de rendre les gens de plus en plus dépendants et esclaves d’un système goinfre et insatiable. On a éliminé l’esprit du partage, de l’entraide et de la proximité.
On a rendu l’homme plus égoïste qu’il ne l’a jamais été. On l’a surtout poussé lentement et sûrement à sa propre déshumanisation.

Même dans nos contrées Antillaises, nous n’avons plus le temps pour nous-mêmes, a fortiori pour l’autre. Nous étions un peuple fier de pouvoir fermer les yeux de nos aînés dans notre demeure. Aujourd’hui, force est de constater que nous les abandonnons dans des mouroirs sordides à la Française.
Réapprenons le vivre simplement. Réapprenons à raconter et à conter des histoires à nos enfants, à leur faire la morale sous un manguier, un fromager ou un quenettier.
Réapprenons, tout bêtement la communication, notre communication, réapprenons à nous parler, à nous écouter et surtout à nous entendre.

Réinvestissons nos campagnes et nos champs. Epoque où tout un chacun avait son petit jardin, sa volaille, ses cochons, ses cabris, ses bœufs … et son chien créole.
Epoque du brocantage, du convoi, du coup de main, des rassemblements spontanés pour aider un voisin, époque aussi des veillées mortuaires traditionnelles… époque où le Pays « avait une âme qui s’attachait à la nôtre, nous donnant la force de nous aimer ».

Que constatons-nous ?

Ce sont toujours les mêmes qui sont à la distribution et en même temps à la production. Nous assistons à un Système vicieux, vicié, et de plus en plus perfide, où règne le monopole et le cadenassage des affaires, empêchant alors toute possibilité d’être invité à la danse.

Ce sont toujours les mêmes qui détiennent et qui bénéficient des banques, puisque détenteurs de comptes sur-crédités et des liquidités indispensables pour les alimenter et faire survivre ce système.
Celui qui aujourd’hui a le pouvoir de l’embauche est un Roi dans un monde peuplé de Sans Domicile Fixe.
On n’a plus qu’à s’aplatir devant certains milliardaires capitalistes où l’Etat même, n’a plus aucun pouvoir face à un Medef surpuissant, glouton et autiste.

Cet Etat, à genoux ne peut plus impulser le moindre souffle social pour soulager cette masse qui depuis gère la faim, le chômage, le sous-emploi, la honte, l’échec et le déshonneur.
Une jeunesse prisonnière d’un effet entonnoir où très peu arrivent à se frayer une place au soleil dans un système de copinage et de préférence.

L’on est devenu d’excellents consommateurs, à un point tel que cette boulimie aggravée par la tentation de la publicité chirurgicale a rendu tout le monde complètement accro. Il faut aujourd’hui trois voitures dans une famille et il faut autant de téléviseurs dans un foyer. Comment est-ce possible ?
Plus rien n’est solide et ne dure. Le service après vente n’est même plus conseillé puisqu’il faut systématiquement tout racheter en un temps record.

Tout nous pousse à la consommation !
Tout est devenu kleenex, tout est interchangeable, tout est unisexe et l’unique leitmotiv est et demeure : encore la consommation !
Un monde dès lors, où l’on n’existe que par les marques excessivement chères, par le faux-semblant, par l’apparat, le fictif et le factice. Abrutir les populations semble être « La » devise !

Comment ne pas comprendre ces jeunes en souffrance dont les parents n’ont jamais pu, assouvir ni leur propre besoin matérialiste, ni le besoin de leurs enfants.

Un monde où dans les écoles, dès les petites classes, les enfants des parents aisés sont déposés devant leur établissement scolaire dans des 4x4 derniers cris, où ces gosses en question sont déjà vêtus de Lacoste, de Calvin Klein, et autres…

La frustration commence sur les bancs de l’école, dès le primaire et se poursuit jusqu’à la vie d’adulte.
Les enfants qui réussissent, en grande partie sont de parents aisés. Ces derniers bénéficient durant toute leur scolarité d’un enseignant privé parallèle, complémentaire pour chaque matière importante.
Ces enfants bénéficient de loisirs, d’activités sportives, de voyages linguistiques et autres …ce qui explique clairement et inévitablement le pourquoi de leur performance.

Aujourd’hui, on voudra encore faire croire aux gens que « l’argent ne fait pas le bonheur ». En tous cas, il fait la réussite d’un classe largement au-dessus d’une autre matériellement.

Un fait est certain, c’est que l’on ne peut plus dire n’importe quoi aux jeunes d’aujourd’hui. Ces jeunes ne sont pas dupes et il va falloir d’urgence leur proposer un système plus solide et plus équitable, capable par-dessus tout d’assumer leur avenir.

Un immense sentiment de révolte sommeille pour l’instant dans toute la société française. Nous espérons que l’Etat, que les politiques, les associations… se rendront compte de l’urgence sociale qui prend forme. Prenons garde à ne pas connaître un second Mai 68 qui semble pourtant se profiler à l’horizon !

La société dans laquelle nous vivons semble ne plus être en adéquation avec les réalités d’aujourd’hui. Les institutions en place sont restées aveugles et muettes nonobstant de forts avertissements.

Nous nous rendons compte de l’exaspération, et du phénomène de ras-le-bol qui s’installent et qui s’intensifient au sein d’une masse française générale devenue plus que jamais guadeloupéanique.

Si nous ne nous comprenons pas l’étendue de cette fracture sociale immédiatement, nous risquons de connaître des lendemains catastrophiques en très peu de temps à cause d’une insubordination populaire généralisée.

Le partage des richesses terrestres va au-delà des communes, des villes et des pays. Il deviendra sous peu une énorme affaire planétaire puisque la « profitation » est mondiale et qu’elle est orchestrée en plus haut lieu dans les Pays dominants.

Espérons que la venue d’un Obama à la tête des USA, ainsi que la réaction de l’ensemble des Sociétés Civiles des autres pays capitalistes, puissent enfin et très vite, nous permettre de revenir à un système basé davantage sur la raison, le bon sens et l’équité des Peuples.

Aux vaillants lecteurs, salut !

Bernard Leclaire
Ecrivain Marie-Galantais

Lamentin. MARS 2009



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