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A PROPOS DE L'ARTICLE 74.


Rédigé le Dimanche 6 Septembre 2009 à 17:53 |

Communiqué: Le Groupe Révolution Socialiste se positionne ,suite à l'accord signé par différents partis et mouvements politiques sur la question institutionnelle, et plus précisément sur l'article 74.


A PROPOS DE L'ARTICLE 74.
A PROPOS DE L "ACCORD DU 23 JUILLET

« L’accord politique » signé par une pléiade d’organisations politiques (allant de MIM à OSONS OSER en passant par le PCM, le MODEMAS, le PALIMA, …) développe, au delà même de la proposition qu'il contient, une argumentation que nous ne pouvons partager.

En soi, le "Rassemblement martiniquais" né pour l’occasion ne réclame rien d’extraordinaire.

Qui, en effet, peut bien être contre « une simplification administrative (une collectivité unique gérée par une assemblée unique) qui garantirait une plus grande efficacité des politiques publiques et une gestion plus pertinente de l’argent public » ?

Qui, en dehors de quelques attardés situés à la droite de SARKOZY, peut bien s’opposer à ce que cette collectivité « dispose de compétences supplémentaires et surtout d’un pouvoir réglementaire de mise en œuvre de l’ensemble de ses compétences ainsi que d’un réel pouvoir réglementaire d’adaptation des lois et règlements » ?

Même soulignés dans le texte, ces expressions ne désignent qu’un réaménagement très précautionneux du système colonial « dans les ensembles français et européen ».

On est là en deçà de ce que réclamaient les Autonomistes historiques (ceux de la Convention du Morne-Rouge en 1971) et encore plus loin des virulentes attaques de 1992 contre « le loup » européen.

Il était prévisible qu’en acceptant, par avance et sans état d’âme, la lettre même de la Constitution française, les signataires s’interdiraient toute audace.

La constitution gaulliste, même remaniée, est plus faite pour nier notre existence comme Peuple que pour fournir un cadre juridique à notre émancipation.

Les plus timorés peuvent dormir tranquilles.

L’«évolution institutionnelle » de l’article 74 ne prévoit aucun bouleversement notable.

Pas plus que celle de l’article 73 que les coalisés d’aujourd’hui dénoncent vertement (alors qu’ils nous proposaient en 2003 de voter pour une évolution dans ce cadre!)

On se demande dès lors pourquoi les Rassemblés du 23 juillet laissent supposer – sans d’ailleurs le dire explicitement – que la levée du « handicap institutionnel »permettra de sortir du « mal développement chronique », du « taux de chômage insupportable », du « coût de la vie particulièrement élevé », …

En janvier, février, mars, de très larges couches des peuples de Guadeloupe et Martinique ont montré leur claire compréhension d’une idée simple :


Pour s’en prendre à la vie chère, au chômage, à la pauvreté, au mal-développement, il faut s’en prendre à la pwofitasyon, c’est-à-dire à l’exploitation du plus grand nombre par une minorité de privilégiés et poser le problème d'une autre répartition des richesses.

Cette idée fondamentale est évacuée par les signataires de « l’accord politique ». Ils préfèrent au contraire louer « les efforts déployés par les élus » (toutes nuances confondues) et « le réel dynamisme de nos (sic) acteurs économiques ».

A les croire, la Martinique serait divisée par deux articles à la queuleuleu de la Constitution française et non par des antagonismes entre exploiteurs et exploités, entre dominants et dominés.

D’où leur volonté tenace d’unir les profiteurs et leurs victimes dans une fausse unanimité « par delà les clivages », au nom « des intérêts supérieurs de la Martinique », de « l’intérêt général martiniquais ».

Il suffirait selon eux que « nos compatriotes » (sans distinction de classes) développent « la capacité d’initiative martiniquaise » (sans référence aux positions économiques et sociales) et la « profonde aspiration au changement » sera satisfaite.
Fadaises et balivernes!

Les masses laborieuses, la jeunesse, les intellectuel(le)s de notre pays ne sauraient se contenter du coup de chapeau des signataires au « mouvement social sans précédent », à « la révolte populaire ».

Car il n’est plus temps de prendre « dlo mousach pou lèt ». La réalisation des aspirations profondes de février-mars ne s’oppose pas en soi aux « évolutions institutionnelles », mais elle suppose fondamentalement autre chose : la lutte acharnée pour transformer radicalement les structures économiques, sociales, politiques qui génèrent la pwofitasyon ici comme ailleurs.

L'oubli de cette idée, les réticences, voire même une certaine hostilité de la part des principaux animateurs du Rassemblement martiniquais à l'égard du mouvement social font partie des raisons de la méfiance de certains dans le Peuple à l'égard du "74"

C’est cette lucidité là qu’il faut mettre au service de la lutte pour avancer les yeux ouverts.


Max DORLEANS
Gilbert PAGO
Philippe PIERRE-CHARLES.






POLITIQUE


1.Posté par Le vigilant le 06/09/2009 22:07
Le Communiqué du GRS est une bouffée d’oxygène dans le débat.

Les politologies disent que " La lutte pour le pouvoir est au cœur de la vie politique, mais le pouvoir varie selon : les sociétés : Chez les Nuer, les conflits sont réglés par « l'homme à la peau de léopard ». Celui-ci ne dispose d'aucun pouvoir, mais le règlement des conflits interne à la société lui incombe. les régimes : dans la France moderne, le pouvoir était au main des Valois puis des Bourbons ; il ne venait à l'esprit de personne de s'emparer du pouvoir s'il n'apparentait pas à cette famille.
Lorsque le pouvoir est au sein des partis, on assiste à une lutte entre les différentes factions soit idéologiques (cf. courants différents au sein du PS), soit clanique (lutte entre les divers clans écossais).
La lutte pour le pouvoir n'est pas une lutte des classes, mais une lutte des élites.
C'est d'ailleurs ce qui s'est passé en URSS où le pouvoir était accaparé par une nomenklatura qui vivait au détriment des ouvriers et des paysans. On peut donc se poser la question de la pertinence de l'analyse marxiste en ce qui concerne la lutte des classes dans les sociétés préindustrielles. "

Tout est dit dans ce début de cours fait en sciences politiques.
Le LISE et le MARIE-JEANNE ont bien compris ce qui se passe. Le Chaben l’a ridiculisé avec le rapport Tamaya déchiré et Le Lise passe son temps à déchirer du Chaben… mais ils sont ensemble pour tuer l’indien,de vrais cow-boys. Ils préparent pour l’indien la danse du sclap…
Le chef c’est Lise ou Chaben qui prend pour redistribuer selon des critères acceptés par les sujets ; ce qui est grave ce n’est pas le détournement mais l’absence de redistribution pour ceux qui ne sont pas du camp.
Le pouvoir de ces deux chefs est accepté car il est garant de l’ordre et de la sécurité : il intègre et protège, mais il est aussi contesté parce qu’il justifie et entretien des inégalités.
Lise et Chaben qui sont au pouvoir font tout pour perpétuer leur domination, alors que les autres peuvent contester ce pouvoir ils ne s'en préoccupent pas.

Le pouvoir par Lise et Chaben est aussi considéré comme un patrimoine personnel ; très souvent les caisses de la région et conseil départemental sont confondues avec la cassette de leur mouvement politique pour s’imposer. De fait le pouvoir est considéré comme un patrimoine personnel.
Le pouvoir suppose la maîtrise de quelques ressources : psychologiques (le faire pour moi), économiques, culturel, parental. Acquérir, accumuler, distribuer, dilapider des bénéfices et des avantages fait partie du pouvoir. Celui qui n’a rien à donner n’a pas de pouvoir.Répétons cette phrase : qui n’a rien à donner n’a pas de pouvoir.

L’autorité se définit par l’aptitude du chef à se faire obéir quand il commande.Et le chef c’est le chaben. Il a bien compris que plus on montre son pouvoir, plus on en acquiert. L’obéissance des dominés Lise et les autres est accepté parce l’autorité MarieJeanne est légitime.Sur ce point la boucle est bouclé seul la Peuple peut le déchouker les autres mouvements politiques viennent à la soupe du 74 et après le chef gagnant va distribuer.
Merci à MM Pago,Pierre-Charles et Dorléans.


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