C'est ce qu'illustre l'histoire de cette femme de 57 ans qui avait chez elle le reste d'une boîte d'anti-inflammatoires prescrits par son médecin pour un lumbago. Lorsque quelques mois plus tard, apparaissent les symptômes d'un syndrome grippal débutant, elle a pris plusieurs médicaments de sa réserve.
Dès le lendemain, elle se plaignait d’une gingivostomatite et quelques heures plus tard une éruption fébrile nécrotique apparaissait.
Ne se sentant vraiment pas bien, elle a dû entrer à l'hôpital où le bilan biologique d’entrée mettait en évidence un syndrome inflammatoire majeur avec cytolyse hépatique. Quelques jours plus tard, un décollement cutané de la plante des pieds et des mains apparaissait, suivi d’une perte de son acuité visuelle et d’une photophobie lui imposant le port de lunettes noires.
Compte tenu de la gravité de ces symptômes, la patiente a mis en cause son médecin traitant qui lui avait prescrit les anti-inflammatoires pour son lumbago. Malgré tout, les deux experts nommés dans ce dossier ont écarté l'hypothèse d'une faute du praticien dont la prescription en août était parfaitement justifiée.
Saisie du dossier, la Commission de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CCI) a rejeté a la demande de prise en charge de la patiente, en jugeant que « l’automédication relevait de la seule responsabilité du preneur ». La CCI rappelle au passage que « l’accident médical au sens de l’article L. 1142-1 II du code de la santé publique et indemnisable au titre de la solidarité nationale impose qu’il soit directement imputable à un acte de prévention, de diagnostic ou de soins ce qui n’est pas le cas en l’espèce ».
Cet exemple montre s'il en était besoin un des dangers de l'automédication qui expose celui qui y recourt à au moins deux risques : des effets indésirables laissant à la victime des séquelles graves à vie et l'impossibilité de bénéficier d'une réparation financière de ses préjudices.
Ne se sentant vraiment pas bien, elle a dû entrer à l'hôpital où le bilan biologique d’entrée mettait en évidence un syndrome inflammatoire majeur avec cytolyse hépatique. Quelques jours plus tard, un décollement cutané de la plante des pieds et des mains apparaissait, suivi d’une perte de son acuité visuelle et d’une photophobie lui imposant le port de lunettes noires.
Compte tenu de la gravité de ces symptômes, la patiente a mis en cause son médecin traitant qui lui avait prescrit les anti-inflammatoires pour son lumbago. Malgré tout, les deux experts nommés dans ce dossier ont écarté l'hypothèse d'une faute du praticien dont la prescription en août était parfaitement justifiée.
Saisie du dossier, la Commission de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CCI) a rejeté a la demande de prise en charge de la patiente, en jugeant que « l’automédication relevait de la seule responsabilité du preneur ». La CCI rappelle au passage que « l’accident médical au sens de l’article L. 1142-1 II du code de la santé publique et indemnisable au titre de la solidarité nationale impose qu’il soit directement imputable à un acte de prévention, de diagnostic ou de soins ce qui n’est pas le cas en l’espèce ».
Cet exemple montre s'il en était besoin un des dangers de l'automédication qui expose celui qui y recourt à au moins deux risques : des effets indésirables laissant à la victime des séquelles graves à vie et l'impossibilité de bénéficier d'une réparation financière de ses préjudices.