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LE RACISME EN FRANCE EST BIEN LA...ET ON PARLE DE DIVERSITE


Rédigé le Mercredi 1 Juillet 2009 à 18:30 |

Par LUPOURVOUS: Dans le s colonnes du quotidien français libération cet article de GAËL COGNÉ est se passe de commentaires.C'est ça la France des Doits de l'Homme et du Citoyen.
Et ce sont ces mêmes français qui hurlent au racisme quant aux caraïbes, nous rappelons que Péi a sé ta nou ,péi a sé pa tayo...


A Paris, FRAPPE DANS LA RUE ET AU COMMISSARIAT.


Violences. Un homme venu déposé plainte aurait été tabassé par des policiers du quartier de la Goutte-d’Or.

Source: Libération .fr .Texte de GAËL COGNÉ

«Nous ne faisons pas de commentaires. Une enquête est en cours.» Il y a comme un malaise à la préfecture de police de Paris. Dans la nuit de dimanche 14 à lundi 15 juin, Juan Pablo Gutierrez affirme avoir été passé à tabac par un policier au commissariat de la Goutte-d’Or.

Il a perdu 40 décibels d’audition.

«Cigarette». Ce jeune Colombien de 27 ans, marié à une Française et vivant en France depuis cinq ans (il est étudiant en esthétique de la photographie, lauréat d’un prix Paris Match), raconte être rentré chez lui, dans le XVIIIe arrondissement.

«Huit individus m’ont demandé une cigarette, je n’en avais pas, je leur ai offert une bière.» Juan rentre d’un barbecue, il a un peu bu, cinq verres depuis 17 heures, dit le procès-verbal déposé à l’Inspection générale des services (IGS). Il tourne le dos et sent «un coup».

«Je suis tombé à terre, j’ai été frappé, ça a peut-être duré cinq secondes.» Il parvient à se redresser, s’échappe, se réfugie dans le hall de son immeuble et appelle immédiatement la police. «Trois minutes après», la police arrive. Juan leur fait des signes, indique le groupe qui vient de l’agresser. Un homme est interpellé. Les policiers invitent le Franco-Colombien à déposer plainte.

On le mène au commissariat. Selon le jeune homme, un autre policier le reçoit. C’est là que «le cauchemar a commencé. En me poussant, il m’a mis les bras derrière le dos. Je lui ai répliqué que j’étais la victime, le plaignant, il m’a répondu : "Vas-y avance, vas-y avance".

Dans un couloir, il m’a demandé d’enlever mes chaussures, mes lacets et les objets que j’avais dans les poches. J’essaie de lui expliquer qu’il est mal informé, je suis la victime. Je prends la direction de l’ascenseur et là, je reçois un premier coup de poing.

Dans le ventre. Je suis tombé essouflé.» Le jeune homme hurle à l’injustice, dit qu’il veut partir. Le policier le happe par le tee-shirt et lui balance un coup de poing à la joue droite, une gifle sur l’oreille gauche. «J’ai entendu un "piiiiiiiii".» Personne n’intervient. «Je me suis dit : "je suis foutu, je suis à sa merci".»

Déshabiller. On enferme le jeune homme. Quinze minutes après, on le fait déshabiller, tourner sur lui-même, puis on le ramène dans une pièce où se tiennent deux policiers affairés. Il les interroge sur les raisons de son enfermement, on lui répond : «Tu la fermes, petit latino, sinon on va te la fermer !»

«J’avais tellement soif. Je leur ai demandé un verre d’eau», poursuit-il. «Ici, on n’a pas de verre d’eau, mais il y a l’eau que vous allez pouvoir boire dans les chiottes», se serait-il entendu répondre. A 10 heures du matin, on le mène à l’hôpital Lariboisière, «menotté devant tout le monde».Un médecin l’ausculte, puis un othorhino.

Le certificat médical détaille : «Merci de nous avoir adressé monsieur Gutierrez Gonzalez Juan Pablo, pour un avis ORL, je constate ce jour, une hypoacousie de perception à - 40 décibels à gauche, une hyperhémie tympanique gauche de la région du malléus.» Bref, une perte d’audition.

«Ça tournait à l’histoire d’horreur», se souvient Juan. Retour au commissariat, le Franco-Colombien dépose enfin sa plainte. Après dix heures trente de retenue sans raison, selon lui, on l’invite à sortir… en même temps que son agresseur.

«J’ai protesté : "Il va me tuer". J’ai demandé qu’on nous fasse sortir avec quinze minutes d’écart. Le policier m’a accordé cinq minutes, comme si c’était une faveur.» Le lendemain, mardi 16 juin, il déposait une plainte à l’IGS contre les trois policiers.





POLITIQUE


1.Posté par POLTIKITAC le 01/07/2009 19:39
Un Français sur trois se déclare raciste et c'est vrai...

Le sondage réalisé par l'institut CSA (sur un échantillon représentatif de 1 011 personnes interrogées en face à face du 17 au 22 novembre 2005) montre une banalisation du racisme. Un Français sur trois se déclare raciste, ce qui marque une augmentation de 8 % par rapport à 2004.

Et, sans doute plus inquiétant encore, 63 % estiment personnellement que "certains comportements peuvent justifier des réactions racistes".

En 2005, on assiste "incontestablement à la levée d'un tabou", s'alarme la CNCDH.

La banalisation du racisme se reflète aussi dans une "démobilisation sensible" des individus dans la lutte contre le racisme. Ils ne sont notamment plus que 32 % (-18 points) à se dire prêt à signaler un comportement raciste à la police.

On assiste à "une vraie tendance au repli sur soi, à une indifférence croissante face aux manifestations de racisme, dans lesquelles viennent se combiner des peurs (tendance anxiogène) et des craintes d'une communautarisation ", relève le rapport qui note un doublement des personnes citant les "Français" comme victime du racisme.

Aussi cette banalisation du racisme va-t-elle de pair, sur fond d'un malaise économique et social croissant, avec une progression des préjugés xénophobes. Une majorité de Français (56 % soit + 18 % par rapport à 2004) estiment ainsi que le nombre d'étrangers est trop important.

La radicalisation s'exprime tout autant en ce qui concerne le nombre d'immigrés, jugés à 55 % (+9 points) trop important.

Aussi observe-t-on, un net recul (-11 points) de ceux qui considèrent que les travailleurs immigrés "sont en France chez eux puisqu'ils contribuent à l'économie française". Et plus encore de ceux qui soutiennent que "la présence d'immigrés est nécessaire pour assurer certaines professions".

Les avis sur cette question n'ont d'ailleurs jamais été aussi partagés (48 % contre 49 %).

Les Français sont des racistes et la diversité pour eux c'est un leurre pour mieux enculer les pauvres non -blancs et autres.

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