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QUE DISENT LES POLITIQUES APRES LES MOTS DU MAÎTRE DES ISLES DE L’AMERIQUE ?


Rédigé le Vendredi 20 Février 2009 à 14:36 |

Texte de Camille CHAUVET. La rue, en Guadeloupe et Martinique impose que l’on écoute le Peuple et ses représentants acceptés. Les politiques pour ne pas changer sont entre deux chaises.
Le LKP par Elie Domota, pour sa part annonce une reprise des négociations.


QUE DISENT LES POLITIQUES APRES LES MOTS DU MAÎTRE DES ISLES DE L’AMERIQUE ?
LES NEGRES ET NEGRESSSES DOMESTIQUES

Victorin Lureb[]bl]b, président PS du Conseil régional de Guadeloupe : "Au total, sous réserve d'expertise pour celles et ceux qui sont les premiers intéressés, c'est une avancée significative (...) c'est un travail qui commence, j'espère que les partenaires qui sont en train de discuter comprendront qu'il est de l'intérêt du pays, comme disait Maurice Thorez, d'arrêter une grève et que des avancées significatives ont été faites".

Lucette Michaux-Chevry, ]bsénatrice UMP de Guadeloupe : "ses décisions sont claires. Il a répondu pendant des heures aux questions de tout le monde et il a essayé de bien faire comprendre qu'il a pris le temps de la réflexion et qu'il avait un projet pour répondre à nos préoccupations (...) comme on dit chez nous 'il faut bon désordre pour mettre en ordre'".

Jean-Paul Virapoullé,]b sénateur UMP de la Réunion : "on a eu des avancées ce soir très solides (...) les résultats ne vont peut-être pas arriver dans quinze jours, mais ça va permettre de bien débattre de ces avancées et de mettre la pression pour que nous élus et le gouvernement ne baissions pas les bras dans les mois qui viennent et pour que ce qui a été dit, soit réellement fait".

Alfred Almont, député UMP de la Martinique: "nous avons reçu des réponses aux préoccupations qui s'expriment aujourd'hui. Les services du président ont bien travaillé. Le président prend des engagements qui sont forts (...) de vraies solutions ont été proposées, l'essentiel maintenant c'est qu'elles soient mises en œuvre".

Patrick Karam, délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer : "Pour la première fois depuis l'instauration de la départementalisation, un processus de rénovation en profondeur des relations avec l'outre-mer est enclenché.
Le Président de la République a pris la mesure de la faillite du système actuel qui condamne les départements d'outre-mer au chômage massif, à la paupérisation et à l'injustice (et) a tracé les grandes lignes d'une remise à plat de la politique de l'État et de ses liens avec l'Outre-mer qui permettront enfin de bâtir une société plus juste et plus équitable".

Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP : "L'Etat fait face à ses responsabilités. Au patronat et au collectif de faire face aux leurs. Cette crise doit trouver une sortie dans une négociation en faveur des bas salaires en Guadeloupe. L'heure doit être au déblocage."
"Au-delà des mesures d'urgence, le président de la République vient de montrer la volonté de notre pays de faire les réformes structurelles indispensables à un changement durable en outre-mer; les élus de droite et de gauche doivent participer à ce changement historique car cette crise est bien sûr le produit de la crise mondiale mais surtout de causes structurelles profondes auxquelles il faut amener des réponses".



LES FAUX PROGRESSISTES


Ils ne comprennent pas que leur seule position serait de dénoncer la Colonisation française et le Droit des Peuples à disposer d’Eux-mêmes, par nos problèmes ils règlent leur compte avec leur Sarkozy. L’Abbé Grégoire et Victor Schœlcher doivent se retourner dans leur tombe.

Lutte Ouvrière
: "Le chef de l'Etat qui pendant plus d'un mois n'a su répondre aux revendications de la population guadeloupéenne que par le mépris et l'envoi de renforts policiers, est donc le principal responsable du climat de violence qui s'est développé dans l'île. "Face aux revendications salariales, il n'a rien accordé, sauf l'exonération de cotisations sociales aux patrons qui accorderaient une prime exceptionnelle à leurs employés, limitée dans le temps. Les travailleurs de la Martinique et de la Guadeloupe ne se contenteront certainement pas de ce numéro d'illusionniste. Ils doivent pouvoir compter sur la solidarité des travailleurs de ce qu'on appelle +la métropole+".

Pierre Laurent, coordinateur national du PCF : "Nicolas Sarkozy n'a aucune autre solution que d'accéder aux revendications du LKP". "Loin de faiblir, le mouvement reste très puissant et continue à mobiliser très largement les Guadeloupéens". "La détermination des Guadeloupéens reste intacte". "Voilà un mois que le gouvernement méprise les Guadeloupéens et mise sur le pourrissement de la situation, avec les conséquences dramatiques qui ont conduit à la mort par balle de Jacques Bino".
Le Parti communiste français "exige que Nicolas Sarkozy arrête de jouer avec le feu et prenne la seule décision qui s'impose : accéder aux revendications légitimes du collectif LKP".

Daniel Cohn-Bendit (Verts) : Le "président de l'entreprise France qui peut tout et sait tout", n'a qu'une chance de s'en sortir : c'était de dire « j'ai compris et le bouclier fiscal je le remets en cause et je mobilise ces sommes pour répondre à l'urgence'. On aurait dit chapeau !". "Le gouvernement français ne peut s'en sortir qu'en disant 'on s'est trompé'". "Il faut une grande négociation avec les représentants des mouvements de Guadeloupe" pour "reconstruire de la confiance" sur l'île, a-t-il déclaré, reconnaissant que "les raisons (du conflit) ne sont pas d'hier, ni d'aujourd'hui" et qu’ « il y a eu une accumulation d'erreurs de tous les gouvernements ».


UN GEREUR DE L’HABITATION

Yves Jégo,
secrétaire d'Etat à l'Outre-mer : "Il y a maintenant matière, matière financière, matière politique, à ce que les choses avancent, puisque le président de la République, le Premier ministre, ont pris des engagements très forts qui n'avaient jamais été pris jusque là".
"Je pense qu'il faudra que chacun réfléchisse un peu et puis on pourra rentrer dans la négociation," a-t-il ajouté tout en soulignant que "les choses sont loin d'être soldées, elles sont reparties je l'espère sur de bons rails avec des mesures qui sont des mesures fortes".

L’ORDURE DE L’HABITATION

Il ose parler des Antilles, alors qu’il a retiré Aimé Césaire des programmes scolaires. Comme Jean-Marie Lepen il devrait être interdit de séjour dans nos Pays.

François Bayrou,
président du Mouvement Démocrate (MoDem): "Ce qui est surprenant et même choquant, c'est que cette intervention, après presque cinq semaines de crise, n'est diffusée que sur RFO. On a séparé les compatriotes d'outre-mer et les compatriotes de l'hexagone".
"Je ne crois pas que cette crise se limite au montage qui a été trouvé pour les 200 euros (et) je ne crois pas qu'on pourra se limiter à une question de statut. Il y a deux questions profondes qui touchent à la reconnaissance de la situation particulière et lourde des Antilles: l'organisation économique et sociale autour des monopoles et des prix, et la reconnaissance et le traitement ouvert de l'identité et de la mémoire, notamment de l'esclavage" NDLR : C’est bien le signe que les îles de l’Amérique ne sont pas la France.

LES NEGRES MAWON

b[Elie Domota,
]b le leader et porte-parole du LKP : "A part les Etats généraux, il n'a rien annoncé de nouveau". "Il est revenu au 28 janvier" en se référant au "Message aux Guadeloupéens du secrétaire d'Etat à l'Outremer"; "Nous sommes très clairs : M. Sarkozy a fait une intervention, M. Fillon en a fait une, ce qui nous intéresse c'est le contenu : nous le connaissions déjà depuis le 28 janvier".
"Nous avions négocié un pré-accord le 8 février et nous irons pour voir précisément ce qu'il en est, dans le cadre des salaires, pour les 80.000 salariés guadeloupéens". "Nous sommes extrêmement prudents et nous nous méfions des effets d'annonce : nous irons donc vérifier ce qui est caché derrière ce qu'on nous annonce".

Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil régional et député indépendantiste de la Martinique : "il est très difficile de dire si on est satisfait ou non. Le président a reconnu qu'il y avait crise. On lui a répondu que, même s'il n'y avait pas de crise mondiale, la situation en Martinique aurait 'pété' parce que c'est une accumulation des insuffisances passées, du mépris avec lequel nous avons par moment été traités. Nous avons des jeunes formés qui n'ont pas d'emploi, tout ça fait un mélange détonnant".

Christiane Taubira députée de Guyane : "Le pouvoir a été en vacances, pendant tout ce temps-là, pendant une période difficile, pendant que dans l'ensemble de l'outre-mer, tous les citoyens d'une certaine façon appelaient au secours". "Ça a été une carence évidente, manifeste et incontestable. Par conséquent il en porte la responsabilité". Et d'insister: "Le président de la République a manqué à tout en la circonstance". "Ce qui était important pour nous, c'est que puisqu'enfin il est sorti du bois, il prête une oreille attentive à ce que nous avions à lui dire".
Elle a estimé que le président de la République "n'a pas été le seul silencieux". "La ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Outre-mer, nous avons même oublié le son de sa voix", a-t-elle jugé, visant Michèle Alliot-Marie. "Les patrons se croient toujours dans un régime d'impunité" en outre-mer. "Il appartiendra au président de la République de donner du poids à sa parole, c'est-à-dire de faire en sorte que les patrons fassent un geste".









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