Sandrine Saint Aimé, membre du MIM: Pour moi, ça a été trop loin !

Comment penser qu'il serait resté dans un parti où on refuse qu'il vienne aux réunions, où on l'insulte sur les ondes, où on lui répète à longueur de temps qu'il n'y a pas de réconciliation possible, où on le traite à longueur de temps de traître, de comploteur etc. ? Moi même j'observe le comportement d'anciens camarades à mon égard (qui ne me disent plus bonjour, qui ne me parlent plus, qui médisent dans mon dos...)

Mon tort ? Avoir soutenu Jean-Philippe NILOR aux législatives et contesté la candidature soutenue par le Président du parti dans le centre atlantique.

Je pense sincèrement que la clarification de la situation était attendue par beaucoup (qui souhaitaient que Jean-Philippe NILOR crée son parti) et que certain.e.s devront faire un choix certes douloureux mais qui certainement permettra un apaisement. Que de cancans, que de mots malheureux, que de dénigrement... J'observe avec douleur certain.e.s qui étaient mes camarades, que j'appréciais et que je ne reconnais plus aujourd'hui.

Je me pose des questions : Est-ce le pouvoir qui change ? Est-ce la jalousie vis-à-vis de Jean-Philippe NILOR qui est élu sur son propre nom là où d'autres ont échoué ? Est-ce la croyance qu'en assombrissant l'image de l'autre on attire la lumière sur soi ?

Alors que nous avions eu, tous unis, une magnifique victoire, elle a été très vite ternie par la division... Bien sûr je suis un peu triste de ce dénouement mais pouvait-il en être autrement ?Je ne crois pas...

Je souhaite l'apaisement pour notre pays, pour les Martiniquais.e.s... Nous en avons besoin.