Lycée SCHOELCHER nos élus mordent la poussière amiantée.

MAKACLA a toujours un regard particulier sur les événements qui lui sont soumis, en particulier quand il s’agit de supports pour la propagande.
Selon nous avec tous les cancans qu’il y avait autour de la démolition du Lycée SCHOELCHER, il était de bon ton de casser en silence un symbole qui avait fait l’objet de tant de crispation. La majorité en place a choisi une autre option, c’est son droit.

En plus qu’il est de très mauvais goût de montrer des élus qui cassent, monter en épingle un tel événement est une volonté d’affirmer selon certains, la victoire d’un camp sur un autre. La preuve c’est que le camp politique adverse se croit obligé de réagir par un post de Catherine CONCONNE qui rappelle que la démolition était déjà programmée, et que les plans donc du projet qui sera réalisé est celui de l’équipe LETCHIMY.

Voici ce poste je site :

« Juste pour que les choses se sachent ! La CTM à grands renforts de publicité mensongère une fois de plus essaye de créer un événement sur la reconstruction du lycée Schoelcher. Je rappelle :
- en 2010, le plan a été totalement réétudié pour ne pas construire cette barre affreuse qui était prévue.
- le nouveau plan est sorti en 2012 (photo ci-dessous)
- la reconstruction était PRÉVUE pour ce deuxième semestre 2016
- tous les marchés étaient prêts fin 2015 et lancés comme prévu dans le calendrier.
- que les démolitions avaient déjà commencé (logements de fonction et gymnase) comme prévu dans le calendrier en 2013. »

C’est bien la preuve qu’il y a une bataille en coulisses sur cette affaire.

Par contre, MAKACLA retient que le petit personnel qui sert à faire la propagande des élus, ou à informer la population n’avait pas été prise en considération par toute l’organisation du chantier et de l’événement. On peut se demander en effet comment la coordination sécurité du chantier a accepté que la presse ne soit pas porteuse de casques au même titre que les élus et de cache-nez.

A-t-elle seulement été prévenue de la venue de la presse ce jour-là ?
D’autre part, on sait que ce chantier contient de l’amiante. Tout le monde ne sait pas que le désamiantage ne veut pas dire absence d’amiante. L’amiante, c’est comme L’ADN même quand tout a été enlevé, il en reste encore. Il est donc étonnant que tout ce petit monde ne soit pas porteur de masques antipoussières. Peut-être que l’important était de lire sur les visages la joie de la démolition.

Enfin et pour couronner le tout il est dommage que le chauffeur de l’engin porteur de la pince n’ait pas cru bon de fermer la porte de sa cabine durant la démolition. Une cabine sécurisée avec une porte ouverte c’est vrai risque poussière et blessures pour l’opérateur. La cabine de l’autre engin muni d’un godet qui lui semble travailler lui aussi avec porte ouverte est lui aussi en plein nuage amianté. Les cabines sont-elles climatisée comme en principe doivent le prévoir les mesures de sécurité, pour faire un tel chantier de démolition. Si oui, pourquoi ne sont elles pas fermées. Il y a moins d’une semaine, on sait ce qui se passait à Fonds Saint-Denis ici l’ambiance festive de réjouissance était bien là. Il s’agissait donc de mises en scène.

Vous voyez une photo peut-être 1000 interprétations et vous conviendrez que celle de MAKACLA sera différence de celle de toute la presse Martiniquaise. C’est normal, nous ne vivons pas de la pub des institutions et des élus dont nous parlons.]b

Cela nous autorise un autre regard et d’autres mots pour analyser nos maux. Il peut nous arriver de leur déplaire, nous assumons cela si c’est pour le bien du pays. Voilà en quelques secondes MAKACLA voulait vous faire vivre les responsabilités d’une entreprise de BTP pendant que les élus se battent par médias interposés pour imposer leur domination.

Ces seules observations devraient nous conduire à plus de modestie le chantier ne fait que commencer..

Ainsi va la Martinique dans le meilleur des mondes qui soit.