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La vérité crève pourtant les yeux! Par Louis CRUSOL


Rédigé le Mardi 10 Mai 2016 à 16:33 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur

La langue fourchue du MIM, comme certains pourraient en être ses bras armés, affirme sans sourciller qu'un vendeur d'un bien foncier serait intervenu auprès de la CTM pour réclamer cinq cent mille (500000) euros qui représenteraient le prix d'un bien immobilier qu'aurait acheté le conseil régional. Le site à la langue fourchue ajoute perfidement qu'il s'agirait de la maison natale d'Aimé CESAIRE.


Bondamanjak franchit encore une fois les limites de la manipulation et du mépris porté à ses lecteurs.

Avant même d'aller rechercher les faits, qui sont publics, il convient de rappeler la procédure. Une acquisition immobilière par une collectivité passe par un accord préalable sur l'objet, le prix et d'autres conditions de la future transaction. Un document, généralement notarié, est signé par les parties, vendeur et acquéreur. Une estimation du bien, faite par le service des domaines vient assurer que la collectivité ne subit pas de préjudice sur le coût de la transaction.

L'exécutif de la collectivité qui achète, recueille l'accord de l'assemblée et met la somme au budget. La vente se fait soit par acte notarié soit par acte administratif. Avant d'en avoir fait l'expérience contraire, j'étais persuadé que l'acte administratif était plus rapide et moins coûteux .
Le notaire reçois les sommes qu'il dépose sur un compte spécial jusqu'à la conclusion de l'affaire.

Si un vendeur s'adresse directement à la CTM, c'est qu'il a un gros problème de compréhension de la démarche ou qu’il a été incité à le faire! Le paiement n'est jamais très rapide car le notaire est soumis à des procédures et des vérifications.
Cette simple description des règles suffit à disqualifier les allégations de bondamanjak. Le vendeur pouvait, au mieux, s'adresser au notaire pour connaître l'état de la procédure.





Qui peut mettre en doute l'intérêt culturel et patrimonial de la maison où est né Aimé CESAIRE? Et pour la somme de cinquante mille ( 50000) euros?

Mais, examinons les faits, comme n’importe quel citoyen de bonne foi peut le faire en demandant que les documents officiels soient mis à sa disposition.
En réalité deux opérations publiques ont été menées à Basse - pointe avec deux vendeurs et deux acheteurs différents : la maison natale d'Aimé CESAIRE a été achetée pour la somme de cinquante mille ( 50000) euros par l'établissement public foncier local. L'estimation des domaines est du même ordre.

Il y a, bien sûr, les hhmers rouges, daesh et autres talibans dont la pratique est de détruire tout ce qui pourrait rappeler le passé!

L'autre opération concerne l'acquisition d'un terrain de près de sept (7) ha sur lequel reposent plusieurs bâtiments utilisables, pour créer le Centre culturel du grand Nord.

Prix de vente, cinq cent mille (500000) Euros, estimation conforme.

Qui, à part des intégristes, peut reprocher à la collectivité régionale d'équiper la Martinique et de désenclaver le Nord?
Surtout quand il s'agit de culture!

Aux citoyens du Nord et de la Martinique de juger.



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