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C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés avec une frange d'activistes panafricanistes martiniquais. Nous avons été les premiers à les définir ainsi, le concept est de plus en plus repris par les différents médias.
Nous avons été attaqué par cette jeune dame. Elle admet difficilement la neutralité de notre Webzine. Pour vérifier cliquez sur la photo
Aujourd'hui, nous osons poser la question suivante : " Certains de nos activistes panafricanistes martiniquais... Sont-ils en train de partir en vrille ? " Si nous posons la question ainsi, c'est qu'en ce moment on peut se demander s'il n'y pas une dérive inflationniste, due à l'accumulation d'un certain nombre d' actions coup de poing. Ex: la perturbation du groupe Hayot .
La preuve que la question est sur toutes les lèvres... voici le débat qui anime les réseaux sociaux :
La preuve que la question est sur toutes les lèvres... voici le débat qui anime les réseaux sociaux :
Mais dans ce dédale d'interrogations, profitons pour faire une mise au point.
Le mouvement est de plus en plus important
Pour nous à MAKACLA.COM : Activiste ce n'est pas une insulte. La première fois que nous avons utilisé ce terme c'était surtout pour montrer la différence entre le militantisme froid et cadré des habituels partis politiques, et cette nouvelle émergence à l'époque de groupuscules divers et variés ne partageant pas forcément de valeur commune ni les mêmes combats, mais dont la racine panafricaniste partagée, leur permet de trouver un point de ralliement idéologique et de faire nombre quand le compte n'y était pas.Certains et pas des moindres appellent cela le "noirisme". Mais ce n'est pas notre opinion, ni notre vision de ce mouvement. Cette expression est même pour nous insultante et nous ne l'emploierons jamais, quand bien même nous reconnaissons le droit à ceux qui l'ont dit de l'écrire !
Par contre nous voyons que la Martinique est bien traversée par un mouvement panafricaniste dont Kémi Séba serait le porte flambeau. Ce phare n'est pas du goût de tous les panafrinanistes martiniquais, mais comme je vous disais , la nature ayant horreur du vide, en absence de leader charismatique martiniquais, comme auparavant Fanon, Césaire et Glissant et des nombreux maoïstes qui s'éteignent avec les années, la jeunesse martiniquaise a trouvé son leader : Kémi Séba, qui fait écho à ses revendications de justice sociale, de respect des Noirs, et qui désinhibe des convenances habituelles comme la religion, l'église ,la peur des békés. Ce dernier Kemi Séba a rassemblé en semaine pas moins de 2500 jeunes sous le grand Carbet, a désigné Garcin Malsa comme référent local, et a réuni au cours d'une opportunité unique ( Une prétendue affaire de tuerie préméditée et orchestrée) les mouvements activistes des Antilles, de la Guyane et de la Réunion. Sa vidéo à déjà fait plus de 150 000 vues.
Aucun idéologue des temps modernes et de ce 21ème siècle de Martinique n'a été en mesure de faire mieux et dans une telle ferveur populaire de jeunesse, prête à en découdre avec l'ordre établi !
Quant au dernier point de de convergence , le Martinicanisme c'est sous les couleurs du rouge vert noir ( Panafricaniste) que ces deniers convergent. En effet l'erreur stratégique du conseil de la CTM qui a voulu profiter de l'arrêt du drapeau aux quatre serpents pour glisser en douce le drapeau du lambi est venu donner un coup d'accélérateur à la légitimité des couleurs rouge vert noir. En troquant le règlement pour tuer ce drapeau, et ces couleurs, Alfred Marie Jeanne et ses conseillers ont entériné la légitimité de ces couleurs qu'il ne voulaient pas. Sauf que ceux qui ont combattu se sont trouvé une légitimité nouvelle, celle de représentant du peuple, alors que bien souvent leur petit business de vente de produits dérivés accompagnant l'action idéologique et militante se limitait à vendre leurs produits.
Cette situation est de plus en plus troublante, voilà un exemple de citoyen qui s'exprime à ce sujet et qui en appelle à réagir.
Par contre nous voyons que la Martinique est bien traversée par un mouvement panafricaniste dont Kémi Séba serait le porte flambeau. Ce phare n'est pas du goût de tous les panafrinanistes martiniquais, mais comme je vous disais , la nature ayant horreur du vide, en absence de leader charismatique martiniquais, comme auparavant Fanon, Césaire et Glissant et des nombreux maoïstes qui s'éteignent avec les années, la jeunesse martiniquaise a trouvé son leader : Kémi Séba, qui fait écho à ses revendications de justice sociale, de respect des Noirs, et qui désinhibe des convenances habituelles comme la religion, l'église ,la peur des békés. Ce dernier Kemi Séba a rassemblé en semaine pas moins de 2500 jeunes sous le grand Carbet, a désigné Garcin Malsa comme référent local, et a réuni au cours d'une opportunité unique ( Une prétendue affaire de tuerie préméditée et orchestrée) les mouvements activistes des Antilles, de la Guyane et de la Réunion. Sa vidéo à déjà fait plus de 150 000 vues.
Aucun idéologue des temps modernes et de ce 21ème siècle de Martinique n'a été en mesure de faire mieux et dans une telle ferveur populaire de jeunesse, prête à en découdre avec l'ordre établi !
Quant au dernier point de de convergence , le Martinicanisme c'est sous les couleurs du rouge vert noir ( Panafricaniste) que ces deniers convergent. En effet l'erreur stratégique du conseil de la CTM qui a voulu profiter de l'arrêt du drapeau aux quatre serpents pour glisser en douce le drapeau du lambi est venu donner un coup d'accélérateur à la légitimité des couleurs rouge vert noir. En troquant le règlement pour tuer ce drapeau, et ces couleurs, Alfred Marie Jeanne et ses conseillers ont entériné la légitimité de ces couleurs qu'il ne voulaient pas. Sauf que ceux qui ont combattu se sont trouvé une légitimité nouvelle, celle de représentant du peuple, alors que bien souvent leur petit business de vente de produits dérivés accompagnant l'action idéologique et militante se limitait à vendre leurs produits.
Cette situation est de plus en plus troublante, voilà un exemple de citoyen qui s'exprime à ce sujet et qui en appelle à réagir.
Ce texte est de Georges Louis Lésel. Pourtant habituellement un homme discret, indépendant bien que connaissant parfaitement les arcanes du pouvoir local. Voilà ce qu'il dit :
Je suis littéralement abasourdi en constatant l'apathie de beaucoup de mes compatriotes surtout les Politiques devant les événements qui se produisent dans le pays. Hier à l'aéroport il ne s'agissait ni de chloredecone, ni des békés mais du poumon de l'économie locale, à savoir le Tourisme.
En effet des touristes allemands ont été pris en otage dans un car sur l'autoroute et malmenés car prétendument pris pour des Italiens ,alors même que le problème du transit des personnes en provenance de Milan avait été résolu par les diverses autorités. (avion charter avec équipage espagnol, sans passagers, et seulement chargé de rapatrier des touristes débarquant de croisière..). J'ai suivi ces événements en direct par le biais d'une TV locale et j'en suis sorti convaincu que quelques activistes n'ont de cesse de saisir le moindre prétexte, fut t'il infondé, pour déstabiliser notre société et ce dans l'indifférence de la très grande majorité de la population qui semble attendre que la situation parvienne à un point de non retour.
A terme et sans réaction cela en prend progressivement le chemin. Sont- ce la volonté et le souhait de nous autres ? Pour ma part, je le redis, je considère que continuer à nous taire n'est pas la bonne solution car cela peut être pris pour un accord tacite et ne saurait constituer l'expression d'un choix dans notre Démocratie. Fin de citation.
Cette position était confirmée par le nouveau Préfet de région.
En effet des touristes allemands ont été pris en otage dans un car sur l'autoroute et malmenés car prétendument pris pour des Italiens ,alors même que le problème du transit des personnes en provenance de Milan avait été résolu par les diverses autorités. (avion charter avec équipage espagnol, sans passagers, et seulement chargé de rapatrier des touristes débarquant de croisière..). J'ai suivi ces événements en direct par le biais d'une TV locale et j'en suis sorti convaincu que quelques activistes n'ont de cesse de saisir le moindre prétexte, fut t'il infondé, pour déstabiliser notre société et ce dans l'indifférence de la très grande majorité de la population qui semble attendre que la situation parvienne à un point de non retour.
A terme et sans réaction cela en prend progressivement le chemin. Sont- ce la volonté et le souhait de nous autres ? Pour ma part, je le redis, je considère que continuer à nous taire n'est pas la bonne solution car cela peut être pris pour un accord tacite et ne saurait constituer l'expression d'un choix dans notre Démocratie. Fin de citation.
Cette position était confirmée par le nouveau Préfet de région.
Quelle est la position des autorités ?
Alors quoi penser et quelle idée se faire ?
L'un des avocats du mouvement en appelle au mouvement pacifique
Nous tenons à vous dire que nous ne mettons pas tous les militants activistes dans le même panier. C'est pour cela que dans notre question nous parlons de certains. Parlons des exceptions : Garcin Malsa qui accompagne ce mouvement le fait souvent remarquer, tout ceci manque de fonds politique. Bien qu'il ait été le premier à sacrifier la question de l'idéologie indépendantiste pour faire respirer le mouvement. Il admet régulièrement en aparté que le mouvement part souvent dans tous les sens et manque de culture politique et de stratégie de combat !
D'autre part des causes comme le mouvement Zéro chloredécone est sur la base d'une approche juridique et officielle et nous semble ne pas apprécier les actions violentes du système, quand bien même il peut se retrouver au milieu de ceux ci et défendre par solidarité. Entre autres mouvements, l'action Nation Matinik elle, rappelle sa ligne directrice pour la souveraineté et ne démord pas de sa thèse anticolonialiste. Collectif Jistis lui, sait que son combat solitaire ne sera jamais entendu du personnel politique, combien même la question de la terre est fondamentale, sinon primordiale.
Quand à Olivier Bérisson, nous croyons sincèrement que c'est l'esprit le plus structuré de cette affaire en moment , même si il lui arrive comme tout leader d'avoir de mauvaises pioches. Il est surtout le plus logique en lien avec son action idéologique de terrain. Il cherche un chemin certes , il est vrai, mais il est clair et honnète avec lui-même. Non seulement il agite un corpus idéologique, le concept de filialité développé par Maître Monotuca, mais il ose prendre l'option politique et donc du risque la représentativité en s'engageant dans la bataille des urnes. C'est courageux, mais au moins sa vision et son action sont cohérentes. Le vrai pouvoir est politique.
Alors qui sont ceux par lesquels l'affaire peut déraper ?
D'autre part des causes comme le mouvement Zéro chloredécone est sur la base d'une approche juridique et officielle et nous semble ne pas apprécier les actions violentes du système, quand bien même il peut se retrouver au milieu de ceux ci et défendre par solidarité. Entre autres mouvements, l'action Nation Matinik elle, rappelle sa ligne directrice pour la souveraineté et ne démord pas de sa thèse anticolonialiste. Collectif Jistis lui, sait que son combat solitaire ne sera jamais entendu du personnel politique, combien même la question de la terre est fondamentale, sinon primordiale.
Quand à Olivier Bérisson, nous croyons sincèrement que c'est l'esprit le plus structuré de cette affaire en moment , même si il lui arrive comme tout leader d'avoir de mauvaises pioches. Il est surtout le plus logique en lien avec son action idéologique de terrain. Il cherche un chemin certes , il est vrai, mais il est clair et honnète avec lui-même. Non seulement il agite un corpus idéologique, le concept de filialité développé par Maître Monotuca, mais il ose prendre l'option politique et donc du risque la représentativité en s'engageant dans la bataille des urnes. C'est courageux, mais au moins sa vision et son action sont cohérentes. Le vrai pouvoir est politique.
Alors qui sont ceux par lesquels l'affaire peut déraper ?
Il existe dans ce groupe d'activistes un noyau dur qui aiment à défier les autorités de police et les forces de l'ordre. On sait que les policiers ne sont plus armés comme avant et les défier est devenu le vrai activisme.
Image non contractuelle
En France de chez la France par exemple, quatre policiers qui déplacent un militant est courant et une image pour la télévision. En France de chez la Martinique, le principe est le même,. Sauf que nos jeunes épuisés par un système, qui les use, un pouvoir loin des administrés, un pays qui tourne en rond, un personnel politique qui ne va pas s'occuper de ses petits enfants et qui s'accroche au pouvoir, une partie de notre jeunesse est prête à mourir pour un changement. Oui je dis bien mourir car ils n'en peuvent plus de tant d’immobilisme, de gigantisme à la BH quand parfois pour lancer une affaire, ils n'ont ni le premier sou, ni la première espérance de réussir. Les cas de Ho Hio Hen, de France Antilles, et de leurs parents leur montre bien que le plafond de verre est là, et va blesser les plus hardis qui au bout du mât de cocagne le toucheront.
Et c'est ainsi que vilipender un garde mobile, injurier un chef de police devient pour eux une soupape. Faire un peu de sport pour se sauver quand le chef de la gendarmerie a demandé de charger, est une manière de vivre intensément quand plus rien en face ne réagit, les politiques en particulier. Alors imaginez ce que représente la prise d'un bus, avec des touristes allemands. C'est le pied de mangots chargé sur le gâteau, le médaillon dans la chaîne, le graal de l'activiste accompli, déterminé, décidé à faire tout capoter !
Car en effet face à ce bus, où étaient les responsables du tourisme, les présidents d'assemblées, les porte pawol gros boudin, et chargés de com et directeur de cabinet recrutés par filiation justement quand ce n'est pas parmi ses enfants ? Où étaient ces gens, qui en charge de l'eau , du sport de la culture, et des affaires sociales, si ce n'est en campagne électorale, pour retrouver leur once de pouvoir. Tous absents, la rue s’amuse comme elle peut, se met en danger chaque fois, s'embrase, déborde par les yeux, des gaz lacrymogènes . Cette rue fout le feu au pays, dans les poubelles, elle émoustille la Martinique, l'autorité... fait monter le stress de nos concitoyens en attendant sournoisement qu'un policier bute un jeune, pour que nos flèches électorales sortent de leur torpeur moite et crasse pour enfiler les communiqués pleureurs coronarés et pleins de bave électoraliste.
Et c'est ainsi que vilipender un garde mobile, injurier un chef de police devient pour eux une soupape. Faire un peu de sport pour se sauver quand le chef de la gendarmerie a demandé de charger, est une manière de vivre intensément quand plus rien en face ne réagit, les politiques en particulier. Alors imaginez ce que représente la prise d'un bus, avec des touristes allemands. C'est le pied de mangots chargé sur le gâteau, le médaillon dans la chaîne, le graal de l'activiste accompli, déterminé, décidé à faire tout capoter !
Car en effet face à ce bus, où étaient les responsables du tourisme, les présidents d'assemblées, les porte pawol gros boudin, et chargés de com et directeur de cabinet recrutés par filiation justement quand ce n'est pas parmi ses enfants ? Où étaient ces gens, qui en charge de l'eau , du sport de la culture, et des affaires sociales, si ce n'est en campagne électorale, pour retrouver leur once de pouvoir. Tous absents, la rue s’amuse comme elle peut, se met en danger chaque fois, s'embrase, déborde par les yeux, des gaz lacrymogènes . Cette rue fout le feu au pays, dans les poubelles, elle émoustille la Martinique, l'autorité... fait monter le stress de nos concitoyens en attendant sournoisement qu'un policier bute un jeune, pour que nos flèches électorales sortent de leur torpeur moite et crasse pour enfiler les communiqués pleureurs coronarés et pleins de bave électoraliste.
Par conséquent pour répondre nous-même à la question que nous avons posée , nous pouvons affirmer que si certains voient dans ces faits d'actualités une vrille , voire une dérive, nous, nous estimons qu'il y a une impasse. Une impasse grave qui va s'accentuer et qui va remettre en cause le bien-vivre martiniquais si ce n'est l'autorité d'une parole d'Etat qui a de moins en moins de sens ici et ailleurs. Pourquoi annoncer qu'un avion est vide d'Italiens, quand on apprend qu' il est déjà prévu qu'il passe par la Guadeloupe ? Pourquoi faire croire que la pandémie est sous contrôle quand partout ailleurs elle échappe aux autorités ? Pourquoi jouer avec des militants à leur faire croire qu'ils ont gagné?
Si ces questions sont sans réponse, la vraie interrogation elle, sera de savoir ce que nous voulons pour nous, pour ce pays et comme choix de vie : consumériste, ou altruiste, solidaire , ou égoïste, durable ou coronnadé.
Si ces questions sont sans réponse, la vraie interrogation elle, sera de savoir ce que nous voulons pour nous, pour ce pays et comme choix de vie : consumériste, ou altruiste, solidaire , ou égoïste, durable ou coronnadé.
